Hellow ^^
Ton commentaire a attiré mon attention sur tes écrits.
Tout d'abord, le titre :
Brèves Fulgures, particulièrement parlant. Même un peu redondant étant donné la signification du mot 'fulgure'... mais étant donné que c'est un mot peu couramment employé dans notre vie de tous les jours, relativement bien choisi : tes écrits sont courts, mais aussi percutants =P
Ceci n'est pas moi >> Contrairement à Moony et AJ je n'ai eu aucune difficulté à comprendre de quoi parlait ton texte, tout en me laissant transporter par la magie des mots, par les émotions ressenties. J'aime le thème, et surtout la manière dont il est traité. Cette phrase, particulièrement, que je trouve très poétique, très fluide :
"Parce qu’elle ignore les races, parce qu’elle mélange dans l’écume tous les hommes qui ont une chanson sur la langue." Je n'ai rien de particulier à te dire, juste que : c'est beau.
.. ah si, je viens de voir un petit quelque chose. "Celui qui rempli
t l’horizon de voiles blanches."
Et enfin, deux questions : "De l’autre coté des vagues j’irais toucher la terre." L'utilisation du conditionnel est-il un choix réfléchi ? Parce qu'à ma première lecture, je me suis demandé s'il ne s'agissait pas d'une faute d'orthographe. Etant donné que tu t'exprimes particulièrement bien j'en ai déduit que non xD Et dans le contexte le conditionnel est bien placé, puisqu'il renforce le côté immatériel ; mais il me semblait plus fluide d'utiliser le futur.. c'est en tout cas le temps que j'aurais spontanément utilisé, d'où ma question =P
La deuxième, enfin : pourquoi l'utilisation du vert ? Est-ce un choix, ou bien une impulsion ? (dans le sens où, par exemple, tu aurais tout aussi bien pu choisir du rouge ou du violet pour mettre en relief ces passages xD)
Au voisinage >> Ce texte m'a beaucoup moins parlé que ton tout premier. Sans doute parce qu'il est déjà un peu plus ancré dans la réalité. Ton premier texte pouvait être lu et ressenti par tout le monde parce qu'il parlait de tout le monde. En plus du fait qu'Au voisinage est bien plus sombre. Tu parles de la perte de l'espoir, du bonheur (que tu considères comme un égarement, ou en tout cas que le narrateur considère comme tel), de la peur liée à l'accessibilité de nos rêves... A moins que tu n'aies pas voulu écrire ça -mais c'est tout du moins ainsi que je l'ai ressenti. Un texte un peu plus sombre, donc, qui fait ressortir pas mal d'angoisses nocturnes.
J'en profite ici encore pour relever tes fautes d'inattention, parce que je sais qu'il est parfois difficile de réussir à les repérer dès lors qu'elles sont postées.
"[...] qu’aussi vaste
était le monde" : ici, le subjonctif est plus correct, par rapport à l'accord des temps. Cela se dit sans doute à l'oral, mais en tant que texte produit par écrit il vaut mieux employer 'soit'; et idem pour la phrase suivante : "Qu’aussi beaux
soient les exploits des autres"
"les noms propres seuls y
avait droit"
Je n'ose pas me prononcer sur ton second texte (celui sans titre) car je ne suis pas très calée en poésie et tout ce qui y ressemble. Je laisse donc le soin aux autres de te donner leurs avis dessus, tout en sachant que tes textes en prose sont particulièrement bien écrits. Comme tu l'espérais ils m'ont fait ressentir une atmosphère (de plénitude pour le premier; assez malsaine pour le second x)) particulière.
J'espère donc avoir le plaisir de relire de nouvelles productions très prochainement