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 Les nouvelles de Shuusei

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Shuusei

Shuusei

Messages : 12
Date d'inscription : 12/03/2011
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MessageSujet: Les nouvelles de Shuusei   Les nouvelles de Shuusei EmptyDim 13 Mar - 19:51

Mes nouvelles

Bon, voilà, je viens ici exposer mes nouvelles. Pour tout dire, pour l'instant elles ne sont qu'au nombre d'une. =D Alors, bienvenue à ceux qui passeraient par ici, j'espère que vous apprécierez et si c'est pas le cas, ne vous gênez pas à critiquer, je vous prie. Je suis ici pour m'améliorer, et pour avoir des critiques. Ci-dessous le lien pour les commenter, mes nouvelles, et déchaînez-vouuus Crazy


Commenteeeeeeeeeeez


Dernière édition par Shuusei le Dim 13 Mar - 20:03, édité 1 fois
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Shuusei

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MessageSujet: Re: Les nouvelles de Shuusei   Les nouvelles de Shuusei EmptyDim 13 Mar - 19:59

1er nouvelle - Aucun titre, mea culpa.


Note : Elle n'est pas encore finie, mais j'y travaille. Elle peut paraître un peu cucul d'abord, mais c'est tout le contraire que je veux, mais je vais vous laisser la surprise de la fin Pompom



Blanche était vêtue de noir et avançait tête baissée, une voile opaque cachant son visage. Son mari se tenait à ses côtés et lui aussi n'arborait pas la tête des grands jours : son visage était crispé dans un rictus mélancolique. Comme se voulait la tradition du pays, le couple royal avançait en tête du cortège, juste derrière le prêtre qui s'appliquait déjà à réciter quelques vers de la Bible dans un marmonnement incompréhensible. Tous marchaient lentement, et Blanche devait se forcer à garder ce pas-là, elle qui avait envie de s'encourir de loin de tout cela et de finir cette mascarade au plus vite. N'était-il pas déjà assez pénible de perdre son fils, alors que celui-ci n'avait vécu que huit malheureux jours, que pour faire durer le supplice encore plus longtemps ? Tout ceci ne faisait que lui rappeler la peine qui s'était installée au fond de ses entrailles, et les faux pleurs des courtisans hypocrites qu'elle entendait en aval ne l'aidaient pas plus.

Enfin ils arrivèrent à l'endroit. Un endroit paisible, sur une colline verdoyante où poussaient au printemps de magnifiques fleurs colorées, dont Blanche n'avait jamais su le nom. Qu'importe maintenant... Arthurion aurait peut-être du être enterré auprès de ses aïeux mais elle avait insisté pour que son fils repose ici, sur une place reculée et loin des fantômes qui trainaient dans ce sinistre cimetière familiale. Le trou était déjà creusé, et, à sa vue, la Reine eut envie de vomir. Elle s'agrippa alors à son mari qui lui accorda un faible sourire compatissant. Le cercueil quant à lui, arriva, soutenu par quelques gardes en fin de cortège. Sa taille, tout comme celle du trou, était ridiculement petite, à en donner le tournis.

Le cercueil fut placé au sein de ce creux, au sein de la Terre, le prêtre récita les dernières paroles de bénédiction et on reboucha le tout. C'était fini désormais, pensa enfin Blanche de façon lasse, vraiment fini. Son fils reposait maintenant à quelques mètres sous terre et plus jamais elle ne verrait cette petite tête si adorable et lumineuse qui lui avait apporté tant de bonheur en si peu de jours. Le cortège se dispersa, et la Reine remarqua avec dégoût que tout ceux qui pleuraient tant la mort du futur héritier au trône étaient bien les premiers à s'en aller, le pas pressé, sûrement impatients de reprendre quelques activités plus joyeuses.

Postée devant la tombe de son fils, le Roi vint vers Blanche et lui adressa ces quelques mots :

    - Vous allez bien, ma chère ?
    - Comme celle qui porte sur son dos le désespoir d'une nation, d'un pays, mon Roi. La perte de notre unique enfant. Celui que nous attendions-tous, l'héritier au trône.

Un silence glacial s'installa, et Blanche craignait de relever sa tête et de croiser le regard de son époux, de peur que la honte ne se lise dans ses yeux. Le Roi faisait tout pour garder bonne conduite, mais elle savait parfaitement ce qu'il pensait, et ce comme toute la cour : elle n'avait pas accompli son rôle de mère à la perfection. Après deux fausses couches, voilà qu'elle donnait enfin naissance à un fils, qui n'avait même pas survécut huit jours. Quelle reine faisait-elle ! Quelle épouse et mère désastreuse ! Le Roi se rapprocha un peu et posa délicatement sa main sur l'épaule de sa femme.

Attendez-vous à recevoir ma visite dans votre couche dans les prochains jours. Vous devez remédier à ce malheur au plus vite, susurra-t-il à son oreille, resserrant son étreinte à l'épaule jusqu'à faire mal à Blanche, qui ne broncha nullement.

Et sur ces mots, il s'en alla. Enfin seule face au spectre de son fils, Blanche s'écroula à terre de chagrin, de honte et de peur.

*

Le soir-même, un festin se tenait dans le château, comme toujours. Invités et nobles étaient assis autour de ces longues tables où se prélassaient de nombreux plats, plus luxueux et goûteux les uns que les autres. Blanche laissa son assiette désespérément vide et face à la tristesse du couple royal, personne ne se permettait de parler, encore moins de rire : on n'avait jamais vu banquet si triste. Dans ce silence si pesant, tout le monde entendit distinctement l'agitation qu'il régnait dans les corridors aux alentours. Quelques murmures se firent entendre, tous se posant la même question : que se passait-il ? Le Roi, agacé par ses convives à la tête penchée vers leur voisin de table et échangeant quelques paroles à voix basse, s'adressa à un garde d'une voix autoritaire :

    - Va donc voir ce qu'il se passe !
    - Tout de suite, ma Majesté, s'empressa le dit-garde.

Il revint seulement quelques secondes plus tard, le visage quelque peu rougi par la petite course qu'il avait du accomplir.

Ma Majesté, une troupe d'acrobates vient de toquer à la porte du château, ayant pour but de vous divertir. Mes supérieurs ont jugés préférable de ne pas les accueillir, en cette période de deuil.

D'un mouvement las du bras, le Roi marqua son accord devant ses invités déçus de ne pas pouvoir profiter du talent de quelques voyageurs de passage. Pourtant, Blanche, qui sortit tout à coup de sa léthargie, s'exclama :

    - Non, faites-les rentrer ! J'ai toujours adoré ce genre spectacle, et cela ne peut faire de mal dans de pareilles circonstances.
    - Êtes-vous sûre ? Lui chuchota le Roi agacé. Je ne sais pas si cela est très correct, justement dans de pareilles circonstances...

Devant les sourcils froncés et le regard certain de Blanche, le Roi s'inclina, y voyant sûrement les délires d'une mère orpheline de son enfant. Il dicta au garde de, tout compte fait, rappeler ces itinérants car sa chère et tendre avait besoin de se changer l'esprit. Quelque peu surpris mais n'ayant sûrement pas le droit d'émettre une critique, le garde s'exécuta et quelques minutes plus tard, entraient dans le salle une foule de personnes aux habits colorés et extravagants, munis d'ustensiles pour le moins étranges et barbares.

Ils se mirent donc au travail, faisant valser, danser et fouetter tout ce qui se trouvait autour d'eux. Un cracheur de feu fit extrêmement peur à l'assemblée croyant qu'il allait enflammer les tapisseries qui ornaient les murs, une femme incroyablement souple effectua des cabrioles devant le regards de nombreux gentlemen, délaissant de ce fait directement leur femme qui, juste à leur côté, détestait profondément cette femme aux courbes parfaites, et enfin, un jongleur à l'habilité insoupçonnable lançait maints insolites objets qu'il faisait tourner dans une ronde absolue.

De tous ces numéros magnifiques et impressionnants, ce fut le dernier qui attira le plus l'attention de Blanche. Et cela n'était pas spécialement du à la jongle en elle-même, mais au jongleur. Il était maquillé de toutes les couleurs, son visage était fortement blanchi et ses paupières étaient peintes d'un orange vif. Il était aussi vêtu d'un absurde costume qui lui bouffait d'une façon disgracieuse ses jambes. Un univers les séparait, elle qui était vêtue d'une robe noir, toute de dentelle et de soie, pourtant, au fond d'elle, Blanche était persuadée de le connaître. Ce visage anguleux, ses traits fins et ce nez à peine épaté. Elle avait l'étrange sensation qu'elle ne connaissait que lui. Cependant, impossible de remettre un nom ou un souvenir dessus.

Jusqu'à ce qu'elle le reconnaisse. Adrien. Son nom lui tomba dessus tel un coup de foudre. Comment avait-elle pu l'omettre ne serait-ce qu'un instant ? Il avait bercé son enfance et avait été son seul ami. Son père était un fermier travaillant à deux pas du majestueux manoir de la famille de Blanche, et les deux enfants passaient leur après-midi à jouer ensemble. C'était la bonne époque où son père ne s'appliquait pas encore à lui instruire les manières d'une dame, et sans aucun respect d'aucune classe, la future reine gambadait avec le fils du fermier, trempant ses pieds dans la boue. C'était le temps de l'insouciance, loin de toutes de contraintes dues à un statut, ou autre stupidité de ce genre. Elle sentait encore cette odeur de liberté total, et avait retenu cette douce sensation de des robes légères qu'elle portait alors, sans corset ou autre écrasement inconfortable, qui s'envolait négligemment au vent.

Adrien, Adrien. Mais que venait-il faire ici ? Dans une de ces dernières lettres, quelque temps avant sa mort, son père avait bel et bien mentionné le départ du fils du fermier pour de lointaines contrées, et cela n'avait inspiré à Blanche qu'un haussement d'épaules désintéressé. Il faut dire qu'elle venait de s'installer au château, et qu'au départ, tout semblait si beau, si grand, si fastueux, si parfait qu'elle avait même voulu couper les ponts avec cette vie affreusement « pauvre » qu'elle menait avant. Et maintenant, il se tenait en face d'elle, balançant avec insouciante des objets. Il était concentré sur ce qu'il faisait et ne l'avait apparemment pas remarquée, mais elle comptait bien que cela change. Elle ne pouvait rester de marbre.

Lorsque le spectacle toucha à sa fin, Blanche fut la première à applaudir, et elle le fit d'une manière si vive et enjouée que beaucoup de convives la regardèrent d'une façon quelque peu outrée. Elle se leva alors dans un bon prompt, et s'exclama à haute voix :

    - Mes très chers acrobates ! Le Roi et moi-même avons été ravi par votre numéro. Ainsi que nos convives. Je vous prie de prendre une chambre et de vous y installer pour la nuit, afin que je vous puissiez nous éblouir à nouveau demain !

Elle avait parlé au nom de son mari, sans la moindre autorisation, et elle sentait ses regards violents dans son dos. Mais elle n'en avait que faire. Elle ne pouvait pas laisser partir son ami d'enfance sans rien dire, ni même tenter. Mais le Roi n'exprima aucun son, ne bronchant même pas et la troupe fut emmenée dans une suite. Adrien lança à Blanche un long regard, lourd de pensées, mais le protocole l'obligeait à ne pas se manifester outre mesure, et il suivit les autres d'un pas traînant.

*

Blanche avait guetté une grande partie de la nuit l'hypothétique présence du Roi. Elle avait regardé sa porte avec une certaine crainte durant de longues heures, priant pour que son époux ne vienne pas lui quémander un nouveau fils. Après un certain temps, lorsqu'elle fut certaine qu'il ne viendrait pas, qu'il devait coucher chez une de ses maîtresses, elle se leva, se revêtit d'une simple robe qu'elle pouvait mettre sans corset, et sortit de sa chambre. Elle n'était pas habituée au château quand il était endormi, et ses yeux mirent du temps à s'habituer au manque de lumière. D'un pas feutré, voire presque félin, elle s'aventura dans les grands couloirs, sachant parfaitement où elle voulait aller. Elle se trouvait folle, et si on la voyait ? Que penserait-on d'elle ? Une reine en deuil s'en allant en pleine nuit, vers où. Vers la chambre d'un ancien ami ? Pourtant, elle ne pouvait s'en empêcher. Une force insurmontable guidait ses pas, et elle ne pouvait se résoudre à la nier.

Arrivée devant la porte, elle toqua trois coups secs, regardant derrière si une ombre furtive ne l'avait pas suivie. La porte s'entrouvrit, et Adrien apparut, sans maquillage quelconque, déconcertant de beauté dans la fraîcheur d'un réveil. Il fut d'abord très surpris, et fit un mouvement de recul ostensible et le cœur de Blanche se serra. Elle n'aurait pas du venir, elle le savait. Pourtant, le moment de stupeur passé, Adrien lui offrit un grand sourire et ouvrit grand sa porte, laissant découvrir sa menue chambre, habituelle aux invités modestes.

    - Blanche ? Dit-il avec une familiarité déconcertante. Que me vaut le plaisir de votre visite ?

Elle ne sut que répondre. En effet, que faisait-elle ici ? Elle n'en avait aucune idée.

    - Hum, j'avais envie de vous voir... répondit-elle simplement.
    - Serait-ce impertinent de répondre que mon cœur n'aspirait aussi qu'à vous revoir, aussi ? Mais, entrez, je vous prie.

Il recula, permettant à Blanche d'entrer dans la chambre. Un lampe dont la lumière faiblissait grandement se consumait sur un vétuste meuble de chevet. C'est assez petit ici, pensa-t-elle en regardant soigneusement tout ce qui l'entourait. Elle ne pouvait se résoudre à faire face à Adrien, et cela semblait réciproque. Etait-ce la honte qui la bloquait ainsi ? Ou un autre sentiment tout aussi fort ? Qu'importe, il lui était impossible de le regarder et encore plus de lui parler : les mots restaient bloqués dans sa gorge. Mais face à ce silence assourdissant qui s'était installé, Adrien osa parler le premier :

    - Oui, cela doit vous semblez bien minable, pour vous, une reine ! Pourtant, cela est déjà d'un luxe bien trop prononcé pour moi...
    - Oh, non, c'est très bien... Mais, où vivez-vous ? Comment avez-vous appris à jongler ? Comment va votre père ? S'empressa-t-elle de dire, se retournant afin de le voir, et ses mots enfin libérés de l'emprise du fond de sa gorge.
    - Que de question, ma Reine ! Ria Adrien. Je vis dans une caravane ma chère, avec mes collègues artistes. Nous nous posons sur une route qui nous semble agréable et adaptée, et nous dormons là. Sinon, mon père va bien, il me semble. Il regrette beaucoup votre père d'ailleurs... Quant à la jongle, c'est une longue histoire. Quelques années aprè votre départ, c'est moi qui suis parti à la conquête des routes et du monde. J'ai croisé alors mes amis avec qui je voyage aujourd'hui, et voulant me rendre utile, j'ai alors appris à jongler.
    - Vous jonglez extrêmement bien ! Vous avez du travailler énormément ... On aurait dit que vous aviez fait ça toute votre vite.
    - Cessez de me faire croire que je vaux quelque chose... C'est moi qui suis impressionné, face à votre beauté qui n'a fait que grandir, face à ma Reine !

Blanche mordit sa lèvre inférieure et tourna son dos encore une fois à Adrien, ne pouvant déjà plus supporter son regard. Elle s'attela alors à scruter la chambre, laissant sa main effleurer tous les meubles aux alentours.

    - Adrien, pourquoi me sens-je si minable à vos côtés ? Vous vivez dans la boue... Vous portez de ridicules vêtements! Pourtant, vous semblez avoir vécu tant de choses, des choses que je ne connaîtrais jamais ...
    - Je vous arrête tout de suite, vous êtes la Reine, vous dirigez ce pays, car Dieu sait que ce sont les femmes qui mènent leurs hommes dans un couple.

Blanche éclata de rire, un rire franc qu'elle n'avait plus eu depuis longtemps. Elle se retourna et sourit à Adrien qui, poliment, était resté adossé contre son lit baldaquin.

    - C'est mal connaître le couple royal. Malheureusement, je suis soumise à mon mari, d'autant plus depuis que ... Je, enfin ... Être mère m'avait apporté une certaine liberté. Mais je n'ai pas envie d'en parler...
    - Ne sous-estimez pas votre pouvoir sur les hommes !
    - Ah oui ? Vous qui êtes si étranger à ce milieu, je vous mets au défi de trouver un homme sur lequel j'ai un pouvoir total.

La lumière s'adoucissait fortement, et les contours des objets disparaissaient progressivement dans la pénombre ambiante.

    - J'en connais un pourtant.
    - Ah, et qui donc ?

Adrien s'avança lentement, s'approchant de la Reine qui, tétanisée, n'osait bouger. Ils n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Sous le tissu que revêtaient leurs peaux, celles-ci frémissaient. Leurs regards étaient scotchés l'un à l'autre.

    - Vous, Majesté.

Et avec une infime tendresse, il s'approcha de ses lèvres et lui déposa un menu baiser. Puis il s'écarta, et tout deux restèrent ainsi, tels des statues, cloîtrés dans l'émotion du moment présent. Blanche aurait voulu se retirer, lui dire que tout ceci n'était pas possible. Mais ce baiser avait été si doux, si franc, que tout son corps ne répondait plus et que son cœur, emprisonné dans un étau de sentiments, ne battait plus qu'à un rythme lent. Avec la même douceur, Adrien posa ses mains sur ses joues fraîches et offrit à la Reine un baiser plus passionnel, plus charnel, tout en faisant lentement descendre les bretelles de sa simple robe. Elle était nue, offerte à lui comme une offrande, mais sa pudeur l'estropiait et elle n'arrivait pas à se sentir à l'aise. Alors, comme un coup du destin inopiné, la flamme de la bougie, déjà bien pâle, s'éteignit à jamais. Les yeux ainsi obstrués, seul le plaisir du toucher persistait.

Blanche goûta pour la première fois à la volupté de la chair, et se laissa aller totalement, emprise des caresses habiles d'Adrien. Son Roi avait toujours été dur avec elle, et ses mains étaient rudes lorsqu'elles se posaient sur sa peau. Elle goûtait ici à la tendresse du contact. Et jamais elle n'aima tant un homme que durant cette nuit.




A suivre ... xD
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