Mon épée rentra d'un coup sec et habille dans le torse de mon assaillant.J'attrapai sa bourse en cuir et retirai mon épée de son estomac.En essuyant mon arme meurtrière,Tornad,mon étalon broutait dans son coin tranquillement,il releva brusquement la tête et flaira une odeur particulière.
Je me relevai,et me dirigeai rapidement vers lui.Mon arme à la main,prête à me défendre,l'odeur étant de plus en plus forte,je compris que ce n'était que l'odeur d'un bon feu de camp.C'était bien des marchands qui s'étaient arrêtés.<<-Qu'elle aubaine !>>.Avec une souplesse et une discrétion parfaite,je me rendit sur ce camp lorsqu'un bruit énorme interrompu mon action : le tonnerre était apparu si vite que je ne l'avais même pas entendu.
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Il faisait nuit noire et la foudre frappait sans cesse,la petite fille était recroquevillée dans un coin sombre : elle avait des cloques aux mains,ses vêtements étaient en haillons et son visage était marqué par des bosses et des bleus dû à des coups.Elle se cachait,enfin elle pensait se cacher.....
Elle avait le souffle court et enfuit sa tête dans ses genoux.Lorsqu'elle entendu du bruit,elle releva doucement la tête et leva les yeux : là,elle aperçut deux hommes.
Ils étaient encapuchonnés,leur visage étaient vides d'expressions,leurs yeux n'avaient aucune couleur spécifique.Ils marchaient sans bruit,se dirigeant pas à pas vers la petite fille.L'un des deux hommes était,du moins paraissait,plus jeune,il avait de long cheveux blonds et son visage était beaucoup plus livide que celui de son compagnon.L'autre était plus âgé,une trentaine d'années,il était chauve et ne se souciait pas d'autre chose que de la petite fille.Ils approchaient vivement de la petite fille et celle-ci sanglota dans ses mains.
Le jeune garçon fut sensible à ces pleurs :
«Elle a à peine une dizaine d'année ! murmura-t-il.
-Tais-toi lâche et stupide jeune homme ! Fais ce qu'on t'a dit de faire et ne discute pas ! un autre homme venait d'apparaître dans l'allée.Celui-ci marcha à grande vitesse,il prit la petite fille,elle n'avait ni le courage ni la force de se débattre...»
L'homme partit alors dans une rue voisine de l'allée,laissant ainsi les deux autres seuls;
« -Crétin !Qu'allons-nous faire désormais ?! Hurla le plus âgé.
-Désolé,mais elle me fait pensée à ma petite soeur...
-Arrête de penser à ta petite soeur,nom de dieu ! »
Le plus jeune baissa les yeux,les larmes lui montèrent aux yeux.