SourireLe Kiwi ZombieTout d'abord ~¥ Pseudo / Surnom / Prénom : Sourire¥ Âge : Celui que tu me donnes.¥ Localisation : Au pays des kiwis, t'sais.¥ Groupe désiré : Le meilleur, pourquoi ? (Sinon, Plume Discrète, parce que je me doute qu'on commence pas par la dorée... ou Plume Dévouée, ça me dit aussi)Tes Écrits ~Le Déclic.Ca parle de mon premier (vrai) amour *nostalgie*, c'est plutôt pathétique sur les bords, mais bon, ça se soigne.Spoiler: Sans rien dire à personne, chaque instant reste gravé quelque part dans notre mémoire. Cependant, inconsciemment, notre cerveau en choisit quelques uns qu’il écrit plus fort. Quand on y repense, il n’y a que les moments qu’on a choisi, de son plein gré ou non, qui nous reviennent parfaitement à l’esprit. Il y a bien eu un déclic. Le truc qui a fait que. . . Ce qui a tout déclanché. Ce qui a fait naître ces sentiments. Non ?Je cherche dans ma mémoire chaque atome d’instant. Chaque particule de souvenir. Jusqu’au dernier, je les épluche un par un, observant tous les détails, à la recherche du minuscule.C’est fou comme , dans nos esprits, le passé peut rester net par moment, et quasi-invisible à d’autres. Je pourrais redessiner chaque page du magasine qu’elle lisait, ce jour-là, posée sur le muret, devant le lycée. Elle s’écriait, par-dessus un froissement de page, oh combien cet acteur était baisable, et à quel point telle chanteuse était une pute, sous le regard amusé de son copain du moment. Si mes souvenirs sont bons, il arborait même deux magnifiques suçons. A ce moment là, le déclic n’avait toujours pas eut lieu, j’étais encore bercée par une étrange attirance, mais toujours trop innocente pour être soupçonnée. Je me rappelle aussi avoir ensuite pris sa place, sur le muret, et elle, elle s’était mise juste devant moi. Elle avait attrapé ma main et, inconsciemment, elle jouait avec mes doigts. Je ne sais plus pourquoi j’étais là. Je ne sais même plus quel mois on était. Mais je pourrais raconter avec une étonnante précision la perfection de ces mains a cet instant. Et se fut pareil à chaque fois. Je ne sais plus ce que j’ai fait hier, mais décrire dans le moindre détail telle ou telle journée où elle m’a accroché la main ne me causerait aucun problème.Je me souviens, comme si cela s’était produit il y a peine une heure, le jour où l’on a mangé dehors avec d’autres personnes. Sur le chemin, plusieurs fois, elle a attrapé mes doigts et a joué avec, comme elle le faisait tout le temps. Et à ce moment, je revois mon cœur voltiger, refusant de comprendre pourquoi, refusant de s’avouer que cette main était le bout d’une personne que j’aimais. Certains gestes, qui semblent insignifiants pour une personne, peuvent bouleverser la vie d’une autre ; l’objectivité n’existe jamais quand des sentiments, quels qu’ils soient, sont présents. Le plus important n’est donc pas le plus beau, mais le plus personnel. Mais ces gens qui la connaissent de vue ne me parlent que de ses yeux. Pourquoi pour toi, ce sont ses mains qui t’ont touchée ?On m’a souvent dit, et on me dit encore souvent, que ce qui est affreusement impressionnant chez elle, c’est son regard. Et j’avoue que ses yeux m’ont tuée plus d’une fois. Ils auraient même presque pu être le déclic. Ce sont deux armes qui vous transpercent, sans une seconde de répit. Mais non. Mon cœur a résisté à l’attaque de son regard avant de succomber sous l’assaut de ses mains. Il y avait sa voix aussi. Comment l’oublier. Ne me demandez pas pourquoi. Mais mon nom qui glisse sur sa voix et j’oublie tout ce qu’il y a autour. Sa voix aurait aussi pu être le déclic, mais non. Ni ses yeux, ni ses cordes vocales ne m’ont autant envoûtée que ses mains. Et même quand un certain vendredi, alors qu‘elle venait chercher un ami, elle a crié mon prénom en me voyant, s’est imposé à ma mémoire, même à ce moment, si il n’y avait pas eu ses mains, je n’aurais pas craqué.Je vous jure que toute la volonté du monde ne m’aurait pas suffit. Je me sentais comme un bout de papier au milieu d’un incendie. J’étais destinée à finir ma course dans ses bras. Avant, pendant, et même après nous deux, elle ne cessait de jouer avec mes doigts, de toucher sans arrêt ma main, inconsciemment, sûrement. C’est fou comme je me lance à chaque fois dans une course folle contre le temps. Mettre pause. Laisser ma paume collée à la sienne et m’oublier à caresser ses bagues. Des frissons dans le corps entier, une vague de bien être qui me renverse, et je retombe sur Terre, au milieu des autres, du reste.J’ai été envoûtée par ses mains. Elles me sont presque devenues indispensables. Et aujourd’hui, je me perds devant une autre personne qui les tient, comme je pouvais le faire avant. Quand ses mains rencontrent celles à qui elles appartiennent maintenant, j‘oublie le reste et observe en silence cette scène qui pourrait me tuer. Je me noie dans l’image de ce qui m’a sauvée, à présent entre les doigts d’une autre. C’est dans un océan d’instants gravés que nous devons retrouver les bons et effacer les mauvais souvenirs. Parfois, certains se mélangent entre eux dans un vacarme monstre, brouillant notre esprit, nous forçant à des efforts surhumains pour les reconstituer tels qu’ils se sont vraiment passés. Mais le déclic, lui-même ? Après avoir repassé un million de fois chaque souvenir de cette période dans ma tête, je peux affirmer que le déclic s’est produit le jour où nous avons mangé ensemble, dehors.Dans la rue, juste à côté d’un tabac, nous traversons. Il y a ma meilleure amie, sa mère, elle et moi. Je me rends compte que ma main est plantée dans la sienne et mon cœur s’en va. Mon cœur part en voyage tandis que mes yeux s’ouvrent et acceptent enfin de voir les choses en face. C’est la personne qui tient à ce me moment même mes doigts qui me fait m’évader. Le jour même, un peu plus tôt, je revois la mère de mon amie me dire que je suis amoureuse, que ça se lit dans mes yeux. L’amie en question et l’autre m’harcèlent pour savoir de qui il s’agit. Comment aurais-je pu le dire à cet instant, alors que j’étais encore dans le doute ? Il n’a fallut que quelques minutes pour que ses ongles viennent se planter dans mes prunelles afin de les ouvrir sur l’amour que je pouvais ressentir à son égard.Ses yeux m’ont bercée. Ses mains m’ont soutenue. Le soir, il y avait la fête. Un peu plus tard, une scène qui restera secrète. Et puis là, un rire un peu trop amer, un peu trop moqueur, qui sort de ma gorge. Une jalousie qui repose sur ma paume. Le Déclic. Je suis cool, je vous garde les plus longs pour plus tard.Petit Plus ~¥ Code du règlement : Spoiler:Code ok by Bonnie ¥ Pourquoi tu t'es inscrit(e) : Pourquoi ne me serais-je pas inscrite ?¥ Que penses-tu du forum : Il est marron, sur les cotés.¥ Que penses-tu de l'écriture : C'est cool.¥ Un mot pour la fin : Et on la met où, l'huile ?
Tout d'abord ~¥ Pseudo / Surnom / Prénom : Sourire¥ Âge : Celui que tu me donnes.¥ Localisation : Au pays des kiwis, t'sais.¥ Groupe désiré : Le meilleur, pourquoi ? (Sinon, Plume Discrète, parce que je me doute qu'on commence pas par la dorée... ou Plume Dévouée, ça me dit aussi)Tes Écrits ~Le Déclic.Ca parle de mon premier (vrai) amour *nostalgie*, c'est plutôt pathétique sur les bords, mais bon, ça se soigne.Spoiler: Sans rien dire à personne, chaque instant reste gravé quelque part dans notre mémoire. Cependant, inconsciemment, notre cerveau en choisit quelques uns qu’il écrit plus fort. Quand on y repense, il n’y a que les moments qu’on a choisi, de son plein gré ou non, qui nous reviennent parfaitement à l’esprit. Il y a bien eu un déclic. Le truc qui a fait que. . . Ce qui a tout déclanché. Ce qui a fait naître ces sentiments. Non ?Je cherche dans ma mémoire chaque atome d’instant. Chaque particule de souvenir. Jusqu’au dernier, je les épluche un par un, observant tous les détails, à la recherche du minuscule.C’est fou comme , dans nos esprits, le passé peut rester net par moment, et quasi-invisible à d’autres. Je pourrais redessiner chaque page du magasine qu’elle lisait, ce jour-là, posée sur le muret, devant le lycée. Elle s’écriait, par-dessus un froissement de page, oh combien cet acteur était baisable, et à quel point telle chanteuse était une pute, sous le regard amusé de son copain du moment. Si mes souvenirs sont bons, il arborait même deux magnifiques suçons. A ce moment là, le déclic n’avait toujours pas eut lieu, j’étais encore bercée par une étrange attirance, mais toujours trop innocente pour être soupçonnée. Je me rappelle aussi avoir ensuite pris sa place, sur le muret, et elle, elle s’était mise juste devant moi. Elle avait attrapé ma main et, inconsciemment, elle jouait avec mes doigts. Je ne sais plus pourquoi j’étais là. Je ne sais même plus quel mois on était. Mais je pourrais raconter avec une étonnante précision la perfection de ces mains a cet instant. Et se fut pareil à chaque fois. Je ne sais plus ce que j’ai fait hier, mais décrire dans le moindre détail telle ou telle journée où elle m’a accroché la main ne me causerait aucun problème.Je me souviens, comme si cela s’était produit il y a peine une heure, le jour où l’on a mangé dehors avec d’autres personnes. Sur le chemin, plusieurs fois, elle a attrapé mes doigts et a joué avec, comme elle le faisait tout le temps. Et à ce moment, je revois mon cœur voltiger, refusant de comprendre pourquoi, refusant de s’avouer que cette main était le bout d’une personne que j’aimais. Certains gestes, qui semblent insignifiants pour une personne, peuvent bouleverser la vie d’une autre ; l’objectivité n’existe jamais quand des sentiments, quels qu’ils soient, sont présents. Le plus important n’est donc pas le plus beau, mais le plus personnel. Mais ces gens qui la connaissent de vue ne me parlent que de ses yeux. Pourquoi pour toi, ce sont ses mains qui t’ont touchée ?On m’a souvent dit, et on me dit encore souvent, que ce qui est affreusement impressionnant chez elle, c’est son regard. Et j’avoue que ses yeux m’ont tuée plus d’une fois. Ils auraient même presque pu être le déclic. Ce sont deux armes qui vous transpercent, sans une seconde de répit. Mais non. Mon cœur a résisté à l’attaque de son regard avant de succomber sous l’assaut de ses mains. Il y avait sa voix aussi. Comment l’oublier. Ne me demandez pas pourquoi. Mais mon nom qui glisse sur sa voix et j’oublie tout ce qu’il y a autour. Sa voix aurait aussi pu être le déclic, mais non. Ni ses yeux, ni ses cordes vocales ne m’ont autant envoûtée que ses mains. Et même quand un certain vendredi, alors qu‘elle venait chercher un ami, elle a crié mon prénom en me voyant, s’est imposé à ma mémoire, même à ce moment, si il n’y avait pas eu ses mains, je n’aurais pas craqué.Je vous jure que toute la volonté du monde ne m’aurait pas suffit. Je me sentais comme un bout de papier au milieu d’un incendie. J’étais destinée à finir ma course dans ses bras. Avant, pendant, et même après nous deux, elle ne cessait de jouer avec mes doigts, de toucher sans arrêt ma main, inconsciemment, sûrement. C’est fou comme je me lance à chaque fois dans une course folle contre le temps. Mettre pause. Laisser ma paume collée à la sienne et m’oublier à caresser ses bagues. Des frissons dans le corps entier, une vague de bien être qui me renverse, et je retombe sur Terre, au milieu des autres, du reste.J’ai été envoûtée par ses mains. Elles me sont presque devenues indispensables. Et aujourd’hui, je me perds devant une autre personne qui les tient, comme je pouvais le faire avant. Quand ses mains rencontrent celles à qui elles appartiennent maintenant, j‘oublie le reste et observe en silence cette scène qui pourrait me tuer. Je me noie dans l’image de ce qui m’a sauvée, à présent entre les doigts d’une autre. C’est dans un océan d’instants gravés que nous devons retrouver les bons et effacer les mauvais souvenirs. Parfois, certains se mélangent entre eux dans un vacarme monstre, brouillant notre esprit, nous forçant à des efforts surhumains pour les reconstituer tels qu’ils se sont vraiment passés. Mais le déclic, lui-même ? Après avoir repassé un million de fois chaque souvenir de cette période dans ma tête, je peux affirmer que le déclic s’est produit le jour où nous avons mangé ensemble, dehors.Dans la rue, juste à côté d’un tabac, nous traversons. Il y a ma meilleure amie, sa mère, elle et moi. Je me rends compte que ma main est plantée dans la sienne et mon cœur s’en va. Mon cœur part en voyage tandis que mes yeux s’ouvrent et acceptent enfin de voir les choses en face. C’est la personne qui tient à ce me moment même mes doigts qui me fait m’évader. Le jour même, un peu plus tôt, je revois la mère de mon amie me dire que je suis amoureuse, que ça se lit dans mes yeux. L’amie en question et l’autre m’harcèlent pour savoir de qui il s’agit. Comment aurais-je pu le dire à cet instant, alors que j’étais encore dans le doute ? Il n’a fallut que quelques minutes pour que ses ongles viennent se planter dans mes prunelles afin de les ouvrir sur l’amour que je pouvais ressentir à son égard.Ses yeux m’ont bercée. Ses mains m’ont soutenue. Le soir, il y avait la fête. Un peu plus tard, une scène qui restera secrète. Et puis là, un rire un peu trop amer, un peu trop moqueur, qui sort de ma gorge. Une jalousie qui repose sur ma paume. Le Déclic. Je suis cool, je vous garde les plus longs pour plus tard.Petit Plus ~¥ Code du règlement : Spoiler:Code ok by Bonnie ¥ Pourquoi tu t'es inscrit(e) : Pourquoi ne me serais-je pas inscrite ?¥ Que penses-tu du forum : Il est marron, sur les cotés.¥ Que penses-tu de l'écriture : C'est cool.¥ Un mot pour la fin : Et on la met où, l'huile ?
Le Déclic.Ca parle de mon premier (vrai) amour *nostalgie*, c'est plutôt pathétique sur les bords, mais bon, ça se soigne.Spoiler: Sans rien dire à personne, chaque instant reste gravé quelque part dans notre mémoire. Cependant, inconsciemment, notre cerveau en choisit quelques uns qu’il écrit plus fort. Quand on y repense, il n’y a que les moments qu’on a choisi, de son plein gré ou non, qui nous reviennent parfaitement à l’esprit. Il y a bien eu un déclic. Le truc qui a fait que. . . Ce qui a tout déclanché. Ce qui a fait naître ces sentiments. Non ?Je cherche dans ma mémoire chaque atome d’instant. Chaque particule de souvenir. Jusqu’au dernier, je les épluche un par un, observant tous les détails, à la recherche du minuscule.C’est fou comme , dans nos esprits, le passé peut rester net par moment, et quasi-invisible à d’autres. Je pourrais redessiner chaque page du magasine qu’elle lisait, ce jour-là, posée sur le muret, devant le lycée. Elle s’écriait, par-dessus un froissement de page, oh combien cet acteur était baisable, et à quel point telle chanteuse était une pute, sous le regard amusé de son copain du moment. Si mes souvenirs sont bons, il arborait même deux magnifiques suçons. A ce moment là, le déclic n’avait toujours pas eut lieu, j’étais encore bercée par une étrange attirance, mais toujours trop innocente pour être soupçonnée. Je me rappelle aussi avoir ensuite pris sa place, sur le muret, et elle, elle s’était mise juste devant moi. Elle avait attrapé ma main et, inconsciemment, elle jouait avec mes doigts. Je ne sais plus pourquoi j’étais là. Je ne sais même plus quel mois on était. Mais je pourrais raconter avec une étonnante précision la perfection de ces mains a cet instant. Et se fut pareil à chaque fois. Je ne sais plus ce que j’ai fait hier, mais décrire dans le moindre détail telle ou telle journée où elle m’a accroché la main ne me causerait aucun problème.Je me souviens, comme si cela s’était produit il y a peine une heure, le jour où l’on a mangé dehors avec d’autres personnes. Sur le chemin, plusieurs fois, elle a attrapé mes doigts et a joué avec, comme elle le faisait tout le temps. Et à ce moment, je revois mon cœur voltiger, refusant de comprendre pourquoi, refusant de s’avouer que cette main était le bout d’une personne que j’aimais. Certains gestes, qui semblent insignifiants pour une personne, peuvent bouleverser la vie d’une autre ; l’objectivité n’existe jamais quand des sentiments, quels qu’ils soient, sont présents. Le plus important n’est donc pas le plus beau, mais le plus personnel. Mais ces gens qui la connaissent de vue ne me parlent que de ses yeux. Pourquoi pour toi, ce sont ses mains qui t’ont touchée ?On m’a souvent dit, et on me dit encore souvent, que ce qui est affreusement impressionnant chez elle, c’est son regard. Et j’avoue que ses yeux m’ont tuée plus d’une fois. Ils auraient même presque pu être le déclic. Ce sont deux armes qui vous transpercent, sans une seconde de répit. Mais non. Mon cœur a résisté à l’attaque de son regard avant de succomber sous l’assaut de ses mains. Il y avait sa voix aussi. Comment l’oublier. Ne me demandez pas pourquoi. Mais mon nom qui glisse sur sa voix et j’oublie tout ce qu’il y a autour. Sa voix aurait aussi pu être le déclic, mais non. Ni ses yeux, ni ses cordes vocales ne m’ont autant envoûtée que ses mains. Et même quand un certain vendredi, alors qu‘elle venait chercher un ami, elle a crié mon prénom en me voyant, s’est imposé à ma mémoire, même à ce moment, si il n’y avait pas eu ses mains, je n’aurais pas craqué.Je vous jure que toute la volonté du monde ne m’aurait pas suffit. Je me sentais comme un bout de papier au milieu d’un incendie. J’étais destinée à finir ma course dans ses bras. Avant, pendant, et même après nous deux, elle ne cessait de jouer avec mes doigts, de toucher sans arrêt ma main, inconsciemment, sûrement. C’est fou comme je me lance à chaque fois dans une course folle contre le temps. Mettre pause. Laisser ma paume collée à la sienne et m’oublier à caresser ses bagues. Des frissons dans le corps entier, une vague de bien être qui me renverse, et je retombe sur Terre, au milieu des autres, du reste.J’ai été envoûtée par ses mains. Elles me sont presque devenues indispensables. Et aujourd’hui, je me perds devant une autre personne qui les tient, comme je pouvais le faire avant. Quand ses mains rencontrent celles à qui elles appartiennent maintenant, j‘oublie le reste et observe en silence cette scène qui pourrait me tuer. Je me noie dans l’image de ce qui m’a sauvée, à présent entre les doigts d’une autre. C’est dans un océan d’instants gravés que nous devons retrouver les bons et effacer les mauvais souvenirs. Parfois, certains se mélangent entre eux dans un vacarme monstre, brouillant notre esprit, nous forçant à des efforts surhumains pour les reconstituer tels qu’ils se sont vraiment passés. Mais le déclic, lui-même ? Après avoir repassé un million de fois chaque souvenir de cette période dans ma tête, je peux affirmer que le déclic s’est produit le jour où nous avons mangé ensemble, dehors.Dans la rue, juste à côté d’un tabac, nous traversons. Il y a ma meilleure amie, sa mère, elle et moi. Je me rends compte que ma main est plantée dans la sienne et mon cœur s’en va. Mon cœur part en voyage tandis que mes yeux s’ouvrent et acceptent enfin de voir les choses en face. C’est la personne qui tient à ce me moment même mes doigts qui me fait m’évader. Le jour même, un peu plus tôt, je revois la mère de mon amie me dire que je suis amoureuse, que ça se lit dans mes yeux. L’amie en question et l’autre m’harcèlent pour savoir de qui il s’agit. Comment aurais-je pu le dire à cet instant, alors que j’étais encore dans le doute ? Il n’a fallut que quelques minutes pour que ses ongles viennent se planter dans mes prunelles afin de les ouvrir sur l’amour que je pouvais ressentir à son égard.Ses yeux m’ont bercée. Ses mains m’ont soutenue. Le soir, il y avait la fête. Un peu plus tard, une scène qui restera secrète. Et puis là, un rire un peu trop amer, un peu trop moqueur, qui sort de ma gorge. Une jalousie qui repose sur ma paume. Le Déclic. Je suis cool, je vous garde les plus longs pour plus tard.