USELESS
gnome adorablement débile

© useless

Tout d'abord ~

¥ Pseudo / Surnom / Prénom : useless/Lily/Lily
¥ Âge : 14 ans
¥ Localisation : Bruxelles
¥ Groupe désiré : Plume discrète

Tes Écrits ~

Un de mes derniers textes RP

Oakley. Oakley. Ce prénom me hantait. Oakley était un garçon super mignon, mais il n'avait pas l'air de m'aimer beaucoup ou plutôt, il aimait l'ancienne moi ... qui n'appartenait plus à ce monde. Je ne me souvenais pas de lui, aucune trace de lui dans ma mémoire et pourtant, il disait qu'on se connaissait. Je ne savais pas ce que je lui avais fait dans le passé, mais il ne m'aimait pas plus que ça. La première vraie conversation que j'ai eu avec lui, c'était sur le parking du campus. Cette conversation avait été étrange et bouleversante. J'en avais appris beaucoup sur lui et ... sur moi-même. Il m'avait transformée, d'une certaine façon.

Couchée à plat ventre sur mon lit, l'ordinateur devant moi, j'étais plantée devant une page vierge de Word, j'avais une rédaction à faire sur ... Ah. J'avais déjà oublié le sujet tellement il était sans intérêt. J'étais seule dans la chambre universitaire, mes deux colocataires avaient la chance d'être sorties je-ne-sais-où, mais je les enviais, elles n'avaient pas de stupides rédactions à rédiger sur un sujet stupide. Fatiguée, je repoussais mon ordinateur portable un peu plus loin et roulais sur le dos. Je regardais le plafond blanc et terne. Je fermais les yeux pour mieux me concentrer, même si je savais très bien que je n'arriverai jamais à faire cette rédaction sans l'aide de Quinnie. J'essayais de faire le vide dans mon esprit, ne plus penser à cette rédaction, ne plus penser à Oakley, ne plus penser à rien. Rien, le vide total. Plic. Ploc. Plic. Ploc. Je tournais la tête vers la fenêtre pour voir ce qui faisait autant de bruit. Oh ! Il pleuvait ! Si j'avais continuer – enfin, essayer – de travailler, je n'aurai sans doute jamais remarqué.

Je roulais sur le ventre pour me remettre dans ma position initiale et repris mon ordinateur devant moi, je regardais l'heure. 00h18, presque une heure que je travaillais et que ça ne donnait rien. Je me demandais si Quinn était saoule à cet instant. Je l'avais convaincue de faire la tournée des bars de New Haven. Cette fille était la fille la plus coincée que je connaissais, il fallait bien que je l'aide à se dévergonder un peu. J'étais fière d'elle car elle avait enfin eu le courage d'arrêter de travailler et d'aller s'amuser un peu, malheureusement pour moi, ça tombait le soir où j'avais vraiment besoin d'elle – pour ma rédaction, bien sûr.

La porte de la chambre claqua, je ne relevais pourtant pas la tête et rouvrais la page Word pour tenter de travailler. J'inscrivis un titre : « Rédaction de Jailyn. », fière d'avoir enfin écrit quelque chose. Quinn était sans doute de retour et n'avait pas supporté de faire la fête et de s'amuser pour une fois. Il fallait y aller petit à petit, pas à pas pour la faire progresser dans l'univers de la fête, de l'alcool et de l'amusement. Aaah, si jeune et déjà si sage et ennuyeuse. J'espérais qu'elle change pour s'ouvrir un peu au monde des soirées. Peut être pas autant que moi ou Ethan, mais comme ... quelqu'un avec un minimum le sens des responsabilité, je ne connaissais encore personne avec ces qualités là, Quinnie aurait l'occasion d'être la première fêtarde responsable, si elle arrivait à se décoincer.


« Déjà de retour, Quinnie ? Il n'est que minuit vingt, t'aurais pu faire un effort ! Enfin, tu tombes bien, j'ai une rédaction à faire, tu v ... »


Je ne terminais pas ma phrase, j'avais entendu quelqu'un sangloter. Vu que ce n'était pas moi, je déduisais donc que c'était Quinn – oui, j'ai un sens de la logique spectaculaire. Je détestais les personnes qui pleuraient. Les personnes tristes passaient encore car elles souffraient en silence, mais les personnes qui pleuraient criaient haut et fort qu'elles étaient faibles. Une erreur, une terrible erreur car après ça, tout le monde vient vous voir pour vous demandez si ça va, mais si vous pleurez, ça me semble logique que ça ne va pas. On vous demande ensuite d'expliquer ce qui ne va pas, mais quand on est triste, on a pas forcément envie de parler de nos problèmes, je savais de quoi je parlais à ce sujet là ...

Je relevais la tête vers Quinn qui n'était pas Quinn, mais Kiara. Je ne m'attendais pas à la voir, elle. Je ne savais pas ce qu'elle avait fait de sa soirée et je ne tenais pas à le savoir. En la regardant en peu plus en détail, je remarquais qu'elle était trempée, surement à cause de la pluie dehors, et qu'elle pleurait, son mascara avait coulé formant de longues lignes noirs sur ses joues blanches. Je n'avais rien trouvé de mieux à dire que :


« Oh ... c'est toi. », sur un ton visiblement déçu.


Que dire de plus ? Kiara ne m'avait jamais portée dans son cœur et je n'avais jamais prétendu être son amie. Bien sûr, j'avais pensé à demander de changer de chambre, mais on me l'avait interdit prétextant qu'aucune autre chambre ne restait. Déçue, j'étais obligée de cohabiter avec Kiara et Quinn. Si un jour, je savais qui avait fait les répartition des chambres, j'irai bien vite botter les fesses à cette personne qui qu'elle soit, même si c'était Richard Levin. Ce n'était pas que je n'aimais pas mes colocataires, mais je ne les appréciais pas plus que ça et j'étais presque sûre que c'était réciproque pour elles.

Je détournais mon regard de son visage pour me replonger sur mon travail car à part le titre, je n'avais rien écrit et cette foutue rédaction était pour demain. Même si ça ne me préoccupait pas plus que ça, je me demandais ce qui avait provoqué cette crise de larmes car malgré tout, Kiara avait l'air d'une fille courageuse et forte, pas d'une pauvre petite minette pleurnicharde. Apparemment, elle n'avait pas bougé de là où elle était. Ça me faisait un peu de la peine de la voir ainsi. Je me décidais de lui changer un peu les idées avec une pointe d'humour à la Jailyn. Je tournais la tête dans sa direction et lançais :


« Tu te cherches un nouveau look ? Et ... je suis pose que là, tu passes par la phase gothique en essayant le style « Mascara coulant ». Tu veux un conseil ? Continue de chercher. »


Je ne savais pas si elle m'entendait car elle n'avait pas bougé, ni même réagit à ce que j'avais dit. Allez, quoi ! Mon annonce était pourtant pleine d'humour. Un humour à la Jailyn qui si rapprochait plus de la moquerie que d'autre chose, mais c'était à prendre ou à laisser. Puis, je ne savais pas quoi dire et je ne pouvais pas la laisser se morfondre comme ça toute seule dans son coin, la pauvre petite. Son immobilité m'obligea à me demander si elle n'était pas morte sur place de tristesse. C'était assez perturbant, elle pouvait au moins me dire d'aller me faire foutre ou n'importe quelle insulte ferait l'affaire.


« Allez, je rigole. En vérité, t'es pas si affreuse que ça, t'es ... t'es ... Enfin, tu as compris ce que je voulais dire, hein. »


Toujours le sourire aux lèvres, j'attendais qu'elle réagisse. Bon sens, que lui avait-on fait ? Ça m'étonnais vraiment qu'elle ne réagisse pas, elle devrait être la première à me lancer une pierre à la figure, ne serait-ce que parce que je lui avais adressé la parole. Je soupirais, cette fille était désespérée et désespérante. Je saisis l'élastique qui se trouvait sur mon poignet et m'attachais les cheveux en un chignon négligé avec. Je lui lançais un regard discret. Elle devait être gelée, ses vêtements étaient trempés et dégoulinaient sur la moquette moisie de la chambre. Je soupirais. Je ne savais plus quoi faire. Y avait-il seulement quelque chose à faire ? Je pris mon ordinateur et le refermais délicatement avant de le déposer par terre à côté de mon lit.

Tant pis pour la rédaction, je n'aurai qu'à me lever très très très tôt demain, enfin, aujourd'hui vu qu'il était déjà minuit passé, ou j'achèterai la rédaction d'un autre élève pour cent dollars ou ... je pourrais donner quelques petits billets verts à mon professeur, peut être qu'il accepterait ou qu'il m'enverrait voir le directeur. Je me demandais si la corruption pouvait être punie par la loi, parce qu'un voyage chez le directeur ne faisait pas vraiment peur. Que pouvais-je risquer – à part d'être renvoyée, bien sûr ... – ? La deuxième solution me semblait quand même être la meilleure. J'achèterai la copie d'un autre élève avant l'arrivée du prof, en espérant qu'il n'y ait pas que des imbéciles finis de la pire espèce dans ma classe, sinon, j'étais dans la merde et pas qu'un peu !


« Allez, viens t'asseoir et explique tout à Tatie Jay. », dis-je en tapotant le lit à côté du mien.


C'était le lit de Quinn, mais elle ne dirait rien, c'était une sorte d'urgence. Puis, ce n'était pas comme si un peu d'eau allait la déranger. Je regardais Kiara, je ne savais pas si elle allait venir me rejoindre pour parler de ses problèmes, peu importe, j'irai la chercher si il fallait. Je pouvais l'obliger à s'asseoir certes, mais je ne pouvais pas l'obliger de parler, c'était sûr. Je me doutais que je devais être la dernière personne à qui elle avait envie de se confier. Surtout que notre « relation » n'était pas des plus simples.

J'aurai bien voulu que Quinn soit là, pas seulement pour ma rédaction, mais aussi pour Kiara. On ne pouvait pas dire que j'étais une bonne amie, ni même une bonne quoique ce soit. J'étais assez nulle en amitié donc ce genre de situation, je n'en rencontrais approximativement ... jamais. Je n'avais encore jamais dû aider une amie dans le besoin – même si Kiara n'était pas mon amie –, je n'avais jamais dû soutenir quelqu'un dans un moment difficile, je n'avais jamais dû faire toutes ses choses qui prouvent que vous êtes une bonne amie. J'étais bien loin de ce que l'on pouvait qualifier de « bon » et ça, tous les élèves de Yale pouvaient vous le confirmer.

Peut être était-il temps pour moi de changer et de devenir ... gentille ? Hahaha. Je me faisais rire toute seule. Être gentille, moi ? C'était la chose la plus absurde à laquelle j'ai pensé. Non, mais franchement, vous m'imaginez, moi, Jailyn Lacy Gold, fille de Jeremiaz et d'Azaléa Gold, gentille ? J'avais un peu de mal à m'imaginer telle une hippie dont le plus grand de mes principes serait : « Peace & Love », et en train de courir pied nu sur la pelouse en envoyant des baisers invisibles aux gens que je croissais. Cette vision était tellement ... aberrante car elle ne se réaliserait jamais. We are who we are, n'est-ce pas ?

Je m'assis en tailleur, attendant toujours qu'il daigne bouger ou même parler. Je commençais à perdre patience. Qu'attendait-elle ? Qu'il neige, qu'il pleuve, enfin, non, pas ça parce qu'il pleuvait déjà. Je fis semblant de m'éclaircir la voix pour qu'elle puisse remarquer que je suis là dans la même pièce qu'elle et que j'attendais qu'elle se manifeste, qu'elle bouge ou qu'elle se tire une balle, qu'importe tant qu'elle faisait quelque chose au lieu de rester plantée là tel un ... un arbre ! Voilà, ce mot correspondait parfaitement à la situation actuelle.


« Bon, alors, tu viens ? », la pressais-je un peu.


Je n'avais pas que ça à faire après tout, une rédaction n'attendait que moi – et Quinn – pour être écrire. Je gardais néanmoins le sourire pour ne pas lui faire croire que je ne préoccupais pas d'elle, même si c'était un peu le cas. Je lui offrais mon aide et elle n'avait pas l'air de s'en rendre compte, c'était quand même dingue, non ? Pour une fois que j'offrais mon aide en plus. Voilà une raison de plus de ne plus l'offrir, cette précieuse aide, à l'avenir, je m'abstiendrai.

Petit Plus ~

¥ Code du règlement :

Spoiler:

¥ Pourquoi tu t'es inscrit(e) : Pour avoir des conseils niveau écriture, c'est sûr, je fais de longs textes, mais je ne suis pas sûre qu'on puisse parler de "qualité"/
¥ Que penses-tu du forum : J'aime beaucoup, l'idée est originale. Un forum consacré qui n'est consacré qu'à l'écriture, un rêve devenu réalité?
¥ Que penses-tu de l'écriture : J'aime beaucoup lire et conseiller, à part pour les forums RPG je n'écris pas vraiment.
¥ Un mot pour la fin : VIVE HARRY POTTER!
AMEN.

Citation :

Un mot pour la fin : VIVE HARRY POTTER!
AMEN.