J'appuis sur le bouton Play du magnétophone. Je ferme les yeux. Je ne sais pas encore à quoi m'attendre. Je sais juste qu'entendre sa voix réveillera la gigantesque blessure de mon âme.
Parce que depuis qu'elle est morte, je ne suis moi-même que l'ombre de l'ancien Edward Cullen.

La cassette grésille, puis la voix s'élève,presque joyeuse :

K7 n°1 face A.

Salut à tous ! C'est moi, Bella ! Bon, techniquement, si vous entendez cette cassette, c'est que vous vous en doutez un peu.Si vous ne me connaissez pas, éteignez immédiatement votre lecteur, et remettez le colis à l'adresse de l'expéditeur. A moins d'être un parfait connard, il fera ce que je lui ais dis et le remettra au suivant.
Pour ceux qui savent qu'ils sont concernés,-cela dit, ce n'est pas bien dur de le savoir, derrière la photo, dans le colis, il y a la liste de tous mes chers assassins, et vous aurez à vous en servir plus tard.Je disais donc, pour ceux qui se savent concernés, sachez que je ne vous en veux plus, et que je vous suis reconnaissante d'avoir eu le courage d'appuyer sur le bouton Play.
Écoutez jusqu'au bout, les sept cassettes. La dernière n'a qu'une face.
Cela fait donc treize faces. Treize assassins, treize personnes qui m'ont fait me suicider.N'éteignez pas la cassette une fois que vous pensez que j'en aurais fini avec vous, puisque vous ne saurez jamais quand votre nom réapparaîtra.Mais si vous recevez vous êtes entrain découter ça, sachez que vous figurer sur cette bande son.Forcément.
Je veux que vous sachiez que je n'ais pas fait ça sur un coup de tête, à la suite d'un coup de blues passager. Non, voilà quelques temps que j'y songeais.
Bref. Continuons, les cassettes ne sont pas extensibles, et je n'ais pas la vie devant moi. J'aurais pu l'avoir, sans vous. Mais j'ai décidais d'une heure, d'une date. Je sais exactement à quel moment la pauvre Bella Swan, jeune fille de dix-sept ans apparement heureuse de sa vie, cessera d'exister.
Tour à tour, dans l'ordre dans lequel leur geste -ou leur manque d'action-m'a tuée. Ma vie n'est pas ...oups, j'ai dis est. C'est plutôt était, à l'heure actuelle. Donc, ma vie n'était pas rose.
Et tout ça a commencer à cause de toi,Zoey Mac Flyger.

J'enfoncer le bouton STOP avec force. Il était impossible pour moi d'écouter ça. Je ne savais pas ce que j'avais fait récemment pour mériter de me trouver sur cette bande, aux milieux de ceux qu'elle appeller ces assassins.
Bella c'était suicider il y avait deux mois de cela. On l'avait retrouver étendue dans sa chambre, à un mètre de son lit. Deux tubes de somnifères vides à côté d'elle. Elle avait surment pris les cachets , était descendu embrasser son père, puis était remontée dans sa chambre, avec l'intention de se coucher sur son lit pour son dernier sommeil.Ce lit, elle ne l'avait pas atteint. Elle s'était écroulée juste à l'entrée de sa chambre, et était morte quelques minutes plus tard.
Je ne savais pas ce que je lui avait fait. Je ne lui avait plus parler depuis plus de trois semaines, avant qu'elle ne mettes fin à sa vie.
Pourtant, elle y parlait de moi, et pour savoir quand et ce qu'elle m'y reprochait, je devais écouter. Je me douter que rien, dans ce que je pourras entendre, ne serait bon.
Je remis pourtant la K7 en marche, bien qu'entendre la voix presque joyeuse de ma Bella- Non, pas de ma Bella, juste de Bella-me faisais un mal de chien.

Zoey Mac Flyger. Un joli nom, pour une jolie fille, pleine de talents, d'idées et d'amis.
Toi, le canon de l'école, la fille la plus populaire de tout les lycées de Phoenix, blonde, bronzée, immense. Gentille avec tout le monde, toujours le mot pour rire. Riche. Très riche.
Je me suis toujours demander pourquoi tu avais prêter attention à moi. J'étais presque sans amis. Pour tout dire, ma seule amie, c'était Leila. Ne t'inquiètes pas, chère Leila, ton tour va venir aussi, patience.Revenons en à Zoey. La fille plus qu'adulée qui m'avait invitée moi, la pauvre et inconnue Bella Swan, à la soirée la plus hype, la plus folle, mais aussi la plus fermée de l'année. Une cinquantaine de personnes en tout, la crème des lycées de la ville.
Si tu n'étais pas venue en main propre me donnais l'invitation,je me serais contentais de rigoler et de jetais ce que j'aurais de toute façon pris pour une plaisanterie.Mais là, impossible. Tu venais me la donner en main propre, et comme une idiote-ce que j'étais sans doutes-, je l'ais pris et je t'ais remercier. Bien sûre, ma mère m'a autorisée à y aller dès que je lui ais demandé. Elle m'a donné 50 dollars pour m'acheter "une petite robe sympa mais pas trop chère". J'étais seule, car il y avait interdiction de ramener quelqu'un, et personne parmi mes amis n'était bien sûr inviter. Enfin, plutôt dire ma seule amie n'était pas invitée.
Ma robe était simple, noire et longue jusqu'au genoux. J'avais toujours était banale, et si elle me mettais en valeur, je ne sortais toujours pas du lot.
J'étais arriver cinq minutes après l'heure indiquée sur l'invitation.Presque tout le monde était déjà arrivé, et lorsque j'entrais dans l'immense maison qui est la tienne, j'avoue que j'ai eu une moment d'appréhension. C'était beau, luxueux. Presque trop. Je n'avais pas de cavalier, mais dans un sens, cela me rassurer. Je n'avais jamais étais particulièrement à l'aise avec les garçons. Je me suis donc rapprocher de toi, mon invitation à la main, et je suis venue te saluer. Toute tes amies étaient là, et Clay, ton petit ami, avait les mains sur tes hanches. Tu étais entourée, heureuse, et pourtant...
Tu m'as fait la bise vite fait, comme pour ne pas t'attarder, puis tu m'as désigné un garçon, qui venait d'entrer. Il n'était pas beau. Il était bien plus que ça. Dans le genre ténébreux, les yeux noirs, les lèvres épaisses et avides. Tu l'as appelé. Je ne le connaissait pas, jamais avant je ne l'avais vu. Mais lorsqu'il m'a regardé dans les yeux,j'ai eu le souffle coupé.Tu me l'as présenté, sans savoir que en faisant cela, tu me jeter dans un précipice sans aucune chance de survie. Je me souviens parfaitement de tes paroles...
- Dean ! Je te présente Bella.La pauvre n'a pas l'habitude de s'amuser, tu te charge de la divertir...
A ce moment, Dean, tu m'as fait un clin d'oeil, auquel j'ai répondu par un timide sourire. Et tu m'as écarté de la bande de Zoey pour me faire danser - pour tout dire, je crois que tes doigts de pieds en ont souffert-. À cause de toi, Zoey, j'ai rencontré celui qui détruirait en partie ma vie.

La cassette grésille puis s'arrête. Je prends mon Walkman, boulversé. Jamais je n'aurais cru pouvoir réentendre sa voix... Et pourtant. J'aurais préférais ne pas recevoir ces cassettes...Mais je ne peux m'arrêtais. Je dois savoir où je suis. Et ce que j'ai fait pour qu'elle se soit suicidée.

Je sors de la maison et me dirige vers le centre ville. Je retourne la K7 et remets en marche.