Petite Etoile« La vie est un jeu, joue le. La vie est trop précieuse, ne la détruit pas »© /Tout d'abord ~¥ Pseudo / Surnom / Prénom : Manon.¥ Âge : 14 ans.¥ Localisation : Bretagne, France.¥ Groupe désiré : Plume passionnéeTes Écrits ~Spoiler:Rebecca Lucifer Anderson rentra dans la salle de repos, vociférant des mots incropréansible. L’attitude de Javier l’avait encore rendu en colère. Ca ne faisait que quelques mois que Rebecca était arrivée dans la petite équipe du NYPD et il s’amusait déjà à la faire tourner en bourrique. Le problème était qu’il lui rappelait trop Marc et ça lui faisait tellement mal au cœur d’y repenser. A bout de force, elle s’assit sur une chaise et prit sa tête dans ses mains, éclatent en sanglots. La jeune blonde entendit la porte s’ouvrir mais ne prêta pas attention à la personne qui entrait. Elle remarqua quelques temps après qu’en faite, c’était Javier qui était rentré. Le jeune latino se pencha vers Becca et souffla.« Rebecca ? Demanda-t-il, avec une voix pleine de remords. Ca va ? »Becca hocha la tête de haut en bas, continuant de sangloter et ne porta pas son attention sur Javier. Il prit les mains de la jeune femme et celle-ci rougit violement. Elle continua de sangloter et Javier lui lança un regard triste.« Que ce passe t-il ? Demanda le latino. Tu sais, tu peux me parler ! »Rebecca hésita un instant et prit la parole, la voix tremblante à cause des sanglots.« Je… Hésita Becca, n’ayant pas l’habitude de parler de son passé. Il y a quelques mois … J’avais un collègue, avec qui j’étais très amie et dont j’étais secrètement amoureuse… A ce moment là, j’étais une chef d’équipe pas très performante puisque je venais juste d’être nommée patronne de cette équipe dont j’étais juste membre avant. Un jour, il y a eu une fusillade. Nous étions tout les deux, Marc et moi, contre une dizaine de tireur, et puis, il y a eu un moment ou nos chargeurs se sont complètement vidés, j’ai paniquée et Marc m’a dit de partir avant de se faire tuer. Je lui ai dis d’appeler des renforts et j’ai foncée tête baissée vers les tireurs ennemis. Marc a voulu me suivre pour m’aider mais je me suis retournée et je n’ai pas vu la balle qu’un tireur avait tiré vers moi, Marc lui l’a vu et s’est mit devant moi pour que je ne sois pas blessée. A ce moment la, les renforts sont arrivé, j’étais complètement paniquée et terrorisée devant le corps ensanglanté de Marc. Je me suis mise à pleurer, en le prenant dans mes bras. J’ai criée d’appeler les secours mais c’était trop tard, il était en train de…mourir dans mes bras. Les secours n’avaient pas le temps d’arriver pour le sauver : il avait prit une balle en pleins cœur pour moi. Je me souviens des derniers mots qu’il ma dit… Je me souviens de sa voix tremblante et moi, je n’osais même pas lui avouer mes sentiments alors qu’il mourrait dans mes bras. Il ma dit qu’il… »Rebecca se mordit la lèvre inférieure et pleura, laissant couler quelques larmes. Elle qui détestait parler du passé, de son passé avait franchit le cap envier Javier. Pourquoi ? Elle ne savait pas mais elle avait confiance en lui, bizarrement, elle se sentait en sécurité avec lui. Javier hocha la tête, l’insistant à continuer et elle prit une grande inspiration, essuyant au passage quelques larmes qui coulaient.« Il m’a dit qu’il était fou amoureux de moi, qu’il aurait voulu se marier avec moi, avoir une famille nombreuse avec moi tant il me trouvait belle. Dit-elle, ayant du mal à parler. Il voulait même un chien, une grande maison avec un grand jardin où des enfants qui seraient les notre joueraient tous ensemble en harmonie. Et puis … Il m’a dit un petit « je t’aime » avant de fermer ses yeux pour toujours… J’ai poussée un cri et puis, on m’a forcée à me détacher du corps sans vie de Marc. J’étais en pleur, j’avais son sang partout sur moi et Victoire, une collègue et amie m’a prit dans ses bras pour pleurer avec moi la perte de Marc. Quelques jours plus tard, on l’a enterré. Je suis allée voir sa mère pour m’excuser mais elle m’a criée dessus me disant que c’était de ma faute si Marc était mort. Je crois qu’elle n’avait pas tord, si je n’avais pas fait ma forte tête en voulant aller arrêter les tireurs alors que j’étais sans défense, il ne serait pas mort … En faite je sais depuis quand je suis si méchante avec tout le monde, et surtout pourquoi. J’ai tellement peur d’aimer que je me renferme et je deviens si froide et colérique avec tout le monde…»Javier retint un hoquet, jamais il n’avait vu Rebecca comme ça. Elle qui était si froide d’habitude et elle qui refusait de racconter quoi que ce soit sur son passé à tout le monde, elle lui avait tout racconter sur le pourquoi du comment elle pleure et en fait il comprenait pourquoi. La pauvre, devait souffrir tout les jours à cause de ça. « Le problème dans tout ça c’est… Commença-t-elle en hésitant. C’est que tu lui ressemble beaucoup, sans sa façon de draguer surtout. Et puis, il était latino lui aussi … »Javier poussa un triste soupir et prit Rebecca dans ses bras qui continua de pleurer doucement. Il lui frotta le dos à l’aide d’une main et avec son autre main, il lui caressa ses longs cheveux blond.« Je suis désolé Rebecca… Commença-t-il. Mais, il ne faut pas que tu te sentes coupable. Je crois qu’il a fait le choix lui-même de te sauver, il voulait sacrifier sa vie pour toi et je crois que j’aurais été lui, j’aurais fais la même chose pour toi ! Le problème est que tu te cache, on ne peut pas essayer de t’aimer puisque tu ne nous montre pas ton vrai caractère ! Il faut que tu nous montre ce qu’il y a la dedans ! Souffla Esposito en pointant son cœur. »Rebecca sourit à l’expression du visage de Javier et essuya quelques larmes.« Mais … Souffla Becca. Toutes les personnes que j’aime meurent par ma faute… Je porte poisse… »Javier soupira, décidément, elle était têtue celle-ci.« Ne raconte pas une chose pareille Rebecca ! Je suis sur que tu peux apporter beaucoup de bonheur à tout le monde, il faut juste que tu montre tes sentiments un peu plus ! Que tu t’ouvre un peu aux autres et … que tu sois moins ronchonne tout les jours ! »Rebecca rougit doucement et serra Javier dans ses bras, ayant un petit sourire. Il avait le don de la mettre mal à l’aise ou de la rendre heureuse. Elle souffla doucement et hocha la tête.« En tout cas, commença-t-elle, je suis désolée pour mon attitude depuis que je suis arrivée dans l’équipe et je te remercie du fond du cœur ! »Javier déposa un doux baisé sur la joue de Becca et sourit, décidément, il commençait à bien l’aimer celle là.« Ne t’en fait pas Becca, les amis sont la pour ça, non ? »Il se leva et quitta la salle de repos un sourire au lèvre, peut-être qu’il avait réussit à lui faire ouvrir les yeux. Rebecca se porta la main à la joue et rougit de plus belle, soufflant le surnom qu’il lui avait donné, jamais on l’avait appelée comme ça. Sauf Marc. Décidément, il savait la faire tourner en bourrique et elle espéra intérieurement qu’il ne s’arrêterait jamais et qu’elle deviendrait plus qu’amis avec lui un jour. Peut-être que cette fois-ci, elle ne perdrait pas quelqu’un de proche ? Mais ce n’était qu’un début. Le début d’un grand amour, incassable et insaisissable. Mais eux, ne le savaient pas : ils demeuraient dans le silence de leur amour caché.C’était un plus d’an plus tard. Rebecca regardait Javier droit dans les yeux. Elle était en colère et serrait ses poings humides le plus fort possible. Sa mâchoire était contractée et elle était prête à bondir sur lui au moment ou elle en ressentirait le besoin.« Je n’y crois pas. Hurla-t-elle. Tu as osé me faire ça à moi ? »Javier leva un sourcil, ne comprenant pas la situation. Il posa ses mains sur les hanches de Rebecca et soupira.« Becca…Susurra-t-il. »Elle repoussa violement les mains de son fiancé et recula d’un pas.« Ne m’appelle plus comme ça ! Vociféra-t-elle. Tu es un monstre, je te déteste ! »Rebecca lui donna violement une tape sur la joue et le regarda se la tenir, douloureusement. Elle se retourna en larme et couru tout le long du poste de police et arriva devant l’ascenseur qui s’ouvrait laissant apparaître sa patronne qui visiblement s’étonnait de l’expression du visage de Becca. Kate s’approcha de la jeune agent du FBI en collaboration avec le NYPD et posa une main sur son épaule. « Que ce passe-t-il ? Demanda la lieutenante. »Becca fondit en larmes dans les bras de son amie et Kate la prit dans ses bras. Depuis que Rebecca était en couple avec Javier, l’ambiance avec elle s’était nettement améliorée. « Je … Il veut me quitter … Susurra la jeune femme entre deux sanglots. Je l’ai vu avec une femme ce matin dans une boutique… Ils étaient ensemble et ils buvaient un café… En plus ils se tenaient les mains et … et… s’embrassaient souvent sur les joues … »Kate éclata de rire. Rebecca la fixa incompréhensiblement et poussa un crie, elle était très en colère à ce moment là. Les larmes se redoublèrent dans ses yeux et elle s’écroula au sol. Kate se pencha vers elle, une chance, le poste était vide à cette heure-ci. « Becca… Dit-elle en se retenant de rire. C’était sa sœur. »Rebecca releva son visage pleins de larmes et pleura de nouveau, non elle ne pouvait pas croire Kate Beckett. Même si c’était une personne d’extrême confiance.« J’te crois pas Kate, c’est impossible ! Dit-elle entre deux sanglots de larmes. Javier voulait me quitter, j’en suis sure et certaine ! »Kate fit un petit signe de la tête à Javier, pour qu’il vienne et celui-ci s’approcha silencieusement. Il posa ses mains sur les hanches de Becca et la souleva doucement.« Becca, souffla-t-il, je te promet que c’était ma sœur… Je voulais te faire une surprise mais j’avais besoin d’elle. Je voulais te faire la surprise ce soir mais maintenant que je suis là, autant te le dire maintenant. »Javier lâcha doucement Rebecca et posa un genou par terre. Il chercha quelque chose dans sa poche et sortit un écrin en velours noir. Esposito ouvrit doucement l’écrin et laissa apparaître une bague. Une demande en mariage. Rebecca pleura de plus belle mais cette fois-ci de joie et posa ses mains sur celles de Javier qui tenaient l’écrin en velours noir.« Rebecca. Commença-t-il. Avant de te connaître, j’étais presque un coureur de jupon et puis … Tu es rentré dans ma vie. Au début tu étais froide et tu prenais très mal mes blagues… Et pourtant, elles n’étaient pas trop mal… »Becca rit nerveusement, essuyant les larmes qui coulaient d’une main tremblante.« … Tu m’as très vite intrigué, je voulais en savoir plus sur toi et il y a eu se jour, il y a presque un an et demi, ou nous nous sommes parlé. Tu m’as raconté le pourquoi tu comment tu étais froide. Peu à peu, on devenait amis, je t’appréciais et nous sortions souvent ensemble. Je suis même tombé fou amoureux de toi dès le début… »Rebecca serra un peu plus les mains de Javier, continuant à pleurer de joie. Ce moment qu’elle attendait depuis si longtemps, son rêve de petite fille, allait enfin être exaucé. Elle se sentait déjà lui dire un « oui », en lui sautant dans les bras tout en l’embrassant avec amour. « Bref. Pour faire court, Rebecca Lucifer Anderson, veux-tu devenir ma femme ? »Rebecca se sentit sauter dans les bras de Javier, pleurant à chaudes larmes. Elle l’embrassa profondément et le regarda d’un air fou amoureux. Javier Esposito rit deux secondes et sourit.« Je prend ça pour un oui ? Demanda-t-il. »Rebecca eu les yeux brillant et afficha un grand sourire.« C’était pour ça que tu étais avec ta sœur espèce d’imbécile ? Pourquoi tu ne me l’as pas dit plus tôt ? »Becca frappa doucement le torse de Javier qui éclata de rire, rigolant en éclat. Le latino souleva Rebecca et l’embrassa amoureusement.« C’était censé être une surprise ma Becca. Dit-il. Une surprise. »Rebecca était aux anges, tandis que tout le monde dans le poste de police du NYPD les regardaient, même le patron à l’occasion était sortit de son bureau pour regarder la scène si attendrissante entre un agent du FBI et un détective du NYPD de New York. « Alors, c’est oui ? Demanda Jav’ »Rebecca poussa un crie de joie et enfila la magnifique bague en or à son annuaire gauche : signe que son cœur était prit. Elle hocha doucement la tête et fit un léger bisou sur la joue de son futur mari.« C’est oui, conclu-t-elle » Elle sentit Javier la prendre dans ses bras et la faire tournoyer dans les airs, pendant que tout le poste de police les applaudissait. Elle lui sourit doucement.« Jav, tu ferais mieux de me poser. Souffla-t-elle, au bord du vomissement. J’ai quelque chose à t’annoncer. »C’est à ce moment la que Kate explosa, elle connaissait déjà la nouvelle et était contente pour ses deux amis. Javier tourna la tête vers elle et arqua un sourcil, pour finalement reposer son regard curieux sur celui de Rebecca.« Je t’écoute, dit-il impatient. »Elle le regarda, les yeux pétillants et recommença à pleurer alors qu’elle c’était arrêtée. Elle se colla contre Javier et souffla dans son oreille :« Javier. Je suis enceinte. »Esposito se détacha de Rebecca, l’observant attentivement pour déceler le moindre mensonge de sa part. Il ne trouva qu’un regard heureux et épanouie. « On… On va être parents ? Bafouilla-t-il. Je…Je vais être père ? »Rebecca se pinça la lèvre, nerveuse et baissa les yeux, attendant la réaction de son futur mari.« Oui. »Javier explosa de bonheur et poussa un crie, entendu dans tout le commisseriat de police. Il alla embrasser tout le monde fou de joie et finit par Rebecca, il prit le visage de la jeune femme entre ses mains et l’embrassa passionnément et amoureusement.« Tu fais de moi, l’homme le plus heureux du monde. Souffla-t-il la tête dans le cou de Becca. »Spoiler:« Oh non, souffla-t-elle essayant de garder son calme, ce n’est pas vrai ?! »Kate ferma ses yeux, la sueur perlant sur son front. Elle poussa un soupir de peur, une douleur fulgurante lui lançait au niveau du ventre et l’homme cagoulé rigolait avec un rire démoniaque : il avait du remarquer le sang qui coulait le long des jambes de Kate. Elle perdait beaucoup de sang et son visage palissait à chaque seconde. Kate s’écroula sur le sol, assise et l’homme s’approcha d’elle, attrapant son menton : pour qu’elle le regarde droit dans les yeux. Elle garda ses yeux fermés, essayant de métriser sa respiration qui accélérait. « C’est bien Kate. Dit l’homme d’une voix grave. Panique, tu vas tuer tes bébés comme ça, et toi aussi au passage. Je te verrais mourir lentement comme ça, quel spectacle. »Les larmes commencèrent à couler le long de ses joues, de douleur et surtout, oui surtout : de peur. Elle avait terriblement peur, elle était déjà attachée à ses deux choupinettes et elle ne voulait pas les perdre : pas si tôt. Pas avant, ni après leur naissance. Elle avait déjà prévues d’abandonner quelques mois sa carrière, du moins partiellement, pour s’occuper de ses deux filles en paix avec Richard qui écriraient ses bouquin ou Nikki et son collègue auraient peut-être des enfants eux aussi. Il en était capable et Kate le connaissait trop bien pour ça. Trop bien. Les secondes et les minutes passaient, le temps passait tellement lentement pour Kate. La douleur était de plus en plus forte, et les larmes coulaient de plus en plus, se mêlant à la sueur qui coulait le long du visage de Kate. Le temps paraissait interminable pour la jeune lieutenante et sa respiration saccagée montrait qu’elle pourrait perdre bientôt connaissance tellement l’air lui manquait. Elle repensa à son écrivain favori, qui était aussi son futur époux et le futur père de leurs deux filles. Elle repensa à la façon dont il lui avait avoué ces sentiments, en étant bourré, rien de mieux. Oui, un soir après une longue enquête éprouvante, Rick avait proposé à Kate d’aller boire un verre. Celle-ci avait acceptée mais elle avait rapidement été bourrée et Rick en avait profité pour lui dire qu’il l’aimait : lui aussi hypnotisé par les effets de l’alcool. Ils avaient couché ensemble et le lendemain c’étaient réveillés l’un dans les bras de l’autre. Ils avaient prit un bon moment pour s’expliquer, malgré la réaction de Kate au réveille, et finalement, Castle n’avait pu succomber : il lui avait avoué qu’il était dingue d’elle. Elle se rappelait avoir beaucoup rit quand il lui avait avoué car il ne trouvait pas ses mots et bégaillait. Elle commençait à, perdre connaissance quand elle sentit un corps musclé tomber lourdement sur elle. Kate fit un effort pour économiser un peu d’air et ouvrit les yeux, très faiblement. Le sang qu’elle perdait commençait à s’étaler peu à peu sur le sol et il y avait une énorme flaque. Elle perdait trop de sang. Elle regarda le corps de l’homme assommé sur elle et elle poussa un soupir de soulagement avant de retomber dans le noir complet. Le corps fut dégagée et quelqu’un prit la parole : il ne lui semblait pourtant pas que son mari c’était réveillé, ou alors il n’avait pas fait de bruit avant d’assommer le type.« Reste avec moi Kate… Souffla Rick, les larmes aux yeux. Reste avec moi, Kate. Je t’en pris Kate, reste avec moi : pour les bébés, pour moi, pour notre futur mariage, pour avoir d’autres gosses et être heureux tout les deux, pense à tes amis mais aussi à ton père, il n’aimerait pas te perdre et je crois que moi je serais l’un des plus malheureux dans ce cas là. Kate je t’aime. Je t’en conjure, reste avec moi. Pense à Rebecca et Emma, si tu reste éveillée, on pourra peut-être les sauver. Aller Kate… Tu n’as pas le droit de me laisser comme ça, Quesque je ferais de Nikki Hard après ? Hein, dit moi ? Tu me mets dans un embarrât extrême ! »Rick prit le pouls de sa future femme, faible mais présent. Il soupira de soulagement quand elle poussa un long grognement. Il lui donna des petites tapettes sur les joues et regarda bien si l’homme était toujours assommé. Il se leva mais Kate qui reprenait peu à peu et faiblement connaissance attrapa son bras.« Chut mon ange, je vais le menotter. Souffla Rick en lui caressant les cheveux. Il ne pourra plus rien te faire comme ça… Laisse moi y aller, après j’appelle une ambulance pour toi… Ok ?-Ne…Ne…Ne m’appelle plus… Mon ange…, Chaton…Souffla-t-elle »Rick retint un petit sourire, il profitait de cette situation pour l’appeler ainsi, il savait qu’il n’aurait pas de problèmes suite à ça. Kate le lâcha doucement pour le laisser faire et il se leva, allant menotter l’homme pour qu’il ne puisse plus rien faire à Kate. Surtout à Kate. Il entendit la porte s’ouvrir et soupira de soulagement quand il vit les deux collègues de sa femme, ses deux collègues aussi soit disant passant. Javier s’approcha de Kate et prit son pouls tendit qu’elle perdait connaissance, encore une fois et Ryan s’était approché de Castle, pour voir si tout allait bien. Il regarda l’homme à terre.« On aurait du arriver plus vite Bro, désolé. Murmura Javier. Ca va vous ? »Castle hocha la tête et se rendit prêt de Kate, qui perdait encore un sang ; l’hémorragie était forte.« Appelez une ambulance, merde ! Quesque vous attendez ! Cria Rick. »Ryan s’éloigna et appela une ambulance qui ne tarda pas à arriver. Quand Kate fut dans l’ambulance, Rick sauta dedans aussi, ne laissant pas le choix aux ambulanciers : il voulait être avec elle. Arrivé à l’hôpital, il dut lâcher la main de Kate et tourner en rond pendant des heures et des heures pendant que le médecin avait la vie de sa future femme entre les mains, de ses filles aussi en passant. Il traversa la salle d’attente des centaines de fois avant d’avoir des premières nouvelles de Kate qui était toujours en salle d’opération : « Elle a besoin de sang mais nous avons trouvé ce qu’il fallait. » se rappelait-il. Il s’était remit à tourner en rond après. Il était vraiment inquiet. Lanie elle, était arrivée peu après et avait pleurée dans les bras de Castle, puis dans ceux d’Esposito, qui était assis dans une des chaises : visiblement inquiet pour sa patronne et amie, j’ai nommé Katherine Beckett Castle, enfin, bientôt Castle... Quelques heures plus tard, un médecin arriva et se plaça devant Castle, le regard neutre pour ne pas lui faire de faux espoirs.« Vous êtes là pour Katherine Beckett ? Demanda le médecin. »Rick hocha la tête de haut en bas, positivement et croisa les bras terriblement inquiet pour sa future femme. Le médecin était une femme blonde aux yeux verts pâle, elle était grande et avait un visage fin, pointu. « Je suis son futur mari, susurra Rick, à bout.-Je suis le docteur Anderson, commença la jeune femme, Mlle Beckett est saine et sauve. Nous avons trouvé suffisamment de sang pour la sauver. -Et…Et les bébés ? Demanda Castle. Elles vont bien ?-Si votre femme passe la nuit sans encombre, les deux bébés seront sauvés. Nous avons réussit avec beaucoup de peine à les maintenir vivantes et si votre femme se repose, aucune raison pour qu’elle les perde. Par contre, elle devra rester au lit et se lever pour le stricte minimum comme aller aux toilettes, se toiletter des choses comme ça, sinon, hors de question qu’elle sorte du lit. »Rick hocha la tête, trop soulagé pour sa Kate et ses deux filles. Ryan et Esposito frappèrent l’épaule de Castle, très content pour lui et Kate, tout en poussant des soupirs de soulagement. Lanie elle se jeta dans les bras de Castle en pleurant, et en le félicitant. Rick sourit et se détacha de Lanie, qui se précipita vers les deux autres en pleurant de joie. Kate était saine et sauve. « Je… Je peux la voir ? Demanda Rick.-Bien sur mais une seule personne à la fois. »Esposito, Ryan et Lanie se lancèrent un regard et Javier lança un « Vas-y Bro, c’est ta futur femme, veille bien sur elle. Elle a besoin de toi… » avant de lui serrer la main. Rick avait accordé un rapide sourire de soulagement à Javier et celui-ci, lui avait donné un clin d’œil pour le soutenir, en quelque sorte.« D’accord, lança le médecin, suivez moi. »Les trois acolytes regardèrent Castle et le médecin partir d’un pas rapide et quittèrent l’hôpital se promettant que le lendemain ils iraient voir Kate pour la soutenir. Pendant se temps là, Rick était devant la porte de la chambre de Kate, seul. Le docteur venait de partir, car son bip était en train de sonner. Castle poussa la porte et s’approcha sans faire de bruit. Il ne savait pas si Kate dormait toujours mais si c’était le cas, il ne voulait en aucun cas la réveiller. Comme avait dit le médecin ; il lui fallait du repos, beaucoup de repos. Il longea l’entré de la chambre sans un bruit et s’approcha du lit, supposant que sa Katie dormait. Il s’assit près d’elle et prit sa main, la caressant doucement. Elle dormait. Richard observa son torse se soulever doucement à chaque respirations, il était tellement attendrit. Au bout d’un moment, la fatigue commença à le prendre et il s’endormit. C’était mieux ainsi, car le silence commençait à peser et c’était tellement douloureux pour lui de voir sa future femme inconsciente dans le lit d’hôpital. C’était un silence douloureux.Quatre mois plus tard. Katherine Beckett était maintenant enceinte de neuf mois. Elle avait passé plus de deux semaines à l’hôpital après l’agression pour que le médecin soit sur de son état. Ensuite elle était sortie de l’hôpital avec une grande joie. Ses amies vinrent souvent la voir jusqu’à la fin de sa grossesse. Alexis étant en vacances pendant les deux derniers mois c’était occupée de sa mère adoptive avec beaucoup de soin et les deux femmes avaient passé du temps toutes les deux. Kate avait beaucoup conseillée Alexis par rapport à Ashley et Alexis avait soutenue Kate dans ses moments de déprimes : elle détestait rester au lit tout le temps et commençait à en avoir marre. Pendant ce temps là, Rick veillait sur Kate tout en faisant doucement les achats pour les bébés et la chambre, double. Pour leurs deux filles. Il avait cherché une nouvelle maison plus grande avec un jardin pour après l’accouchement avec quatre chambres : une pour le couple, une pour Alexis, une pour les deux bébés et la dernière serait pour Martha, qui voulait rester avec eux pour veiller sur les bébés quand Kate reprendrait le boulot. Ensuite, Alexis était repartit à l’université, et elle revenait de temps en temps : le week-end et pendant les vacances. Noel était arrivé rapidement, c’est à partir de ce moment que Rick et Kate avait pensé à préparer leur mariage : qui était prévu pour mai prochain, pour ne pas avoir trop chaud mais pas trop froid non plus. Mai était la meilleure période pour un mariage, les fleurs poussaient et les oiseaux étaient réellement de sortie. La veille de noël, Rick avait préparé un repas chez lui et Kate avec ses collègues. Lanie était venu aider Alexis, Rick et Martha pour préparer tout ce qu’il fallait pendant que Kate était assise dans le canapé en train de les regarder faire, riant aux éclats à chaque blague ou à chaque gaffe. Katie était allongée sur le canapé, une main sur son ventre et elle était recouverte d’une couverture. Alexis s’assit dans le fauteuil près de Kate et lui sourit.« Ca va maman ? Lui demanda-t-elle.-Oui, ma chérie. Souffla Kate. Et toi ? Ca va, pas trop débordée ?-Non. Heureusement que Lanie est là pour nous aider. »Le temps passa vite et rapidement, les autres arrivèrent pour le diner. Esposito, Ryan et Montgomery, le dernier arrivé fut le père de Kate. Elle voulait l’avoir près d’elle pour noël. Le diner se passa vite et à minuit, tout le monde se distribua les cadeaux. Rick offrit deux gourmettes à Kate pour leurs deux bébés, deux gourmettes en or avec leur prénom marqué : Rebecca et Emma. Il lui offrit ensuite un collier en or, avec un cœur en cristal, entouré de diamants, émeraudes, rubis… Ils crièrent tous en cœur, rigolant en éclat.« Joyeux noël ! » Ils se firent tous la bise, et Kate resta tout de même sur sa chaise. Ils virent la serrer dans leur bras tour à tour, lui souhaitant joyeux noël. La bonne humeur et la joie fusaient de partout. Tout d’un coup, Kate posa violement sa main sur son ventre, Rick le remarqua et s’accroupit en face d’elle.« Ca va Kate ? Demanda Richard. »Rick fixa Kate qui essayait de reprendre sa respiration. Elle poussa un soupire et le fixa droit dans les yeux.« Je… Je crois que j’ai perdu les eaux Rick, je… je vais accoucher ! »Gros blanc. Tout le monde s’était tourné vers Kate, se regardant chacun son tour. Ensuite, tout se passa très vite, Rick écarquilla les yeux et se précipita dans la chambre, prendre le sac qu’ils avaient préparé avec Kate pour le moment ou elle irait à l’hôpital. Il se précipita vers Kate et l’aida à se lever, et la soutenu pour marcher car elle tremblait de partout. Il la transporta jusqu’à la voiture et la conduit à l’hôpital. Qu’est ce qu’il aurait voulu avoir les gyrophares à ce moment là pour aller plus vite. Katie était allongée à l’arrière et elle se tenait le ventre en poussant des petits cris, décidément, ça allait très vite. Arrivé il appela une infirmière qui appela un brancard. Kate fut emmenée en salle d’accouchement et le médecin demanda à Rick d’attendre quelques minutes avant de venir soutenir sa future femme. Les minutes passèrent lentement, il tournait en rond dans la salle d’attente quand une infirmière vint. Elle lui demanda de mettre des protections et il entra, se plaçant près de Kate. Il lui prit la main et lui caressa doucement les cheveux. La sueur perlait sur le front de sa belle et elle criait, de douleur surement.« Espèce d’abrutit ! Cria-t-elle entre deux contractions. Pourquoi tu m’as mise enceinte sal con ? »Touché ! Il mettait ça sur le compte de la douleur et… et de l’accouchement. Il continua doucement à lui caresser les cheveux, un sourire idiot sur ses lèvres.« Ca va mon ange ? »Dit-il pour se venger. Il savait qu’il aurait des représailles mais il s’en fichait complètement. Le couple était un peu comme dans sa bulle, ils n’entendaient pas le médecin parler à ses infirmières.« Abrutit ! Vociféra-t-elle. Je t’ai déjà dit de plus m’appeler mon ange ! »Elle poussa un cri, bien plus fort que les autres. Il s’imagina ce que ça devait faire et secoua la tête. « Et NON ! Ca ne va pas ! J’ai mal, je souffre mais toi tu trouve toujours de quoi dire, comme conneries ! »Le médecin lui ordonna de pousser et quelques minutes plus tard, le premier bébé sortit. Une infirmière la prit et s’en occupa, pendant que Kate mettait au monde la deuxième. La deuxième sortit et Kate se lâcha, tombant violement sur le lit. Elle ferma ses yeux et les re-ouvrit quand on lui mit deux bébés dans les bras. Elle commença à fondre en larme et observa les deux petites filles. Katie posa son regard sur celui de Rick, les larmes aux yeux et pleura.« Tu as vu comme elles sont belle… »Rick la regarda, un grand sourire aux lèvres et lui caressa sa tête. Il se pencha pour lui déposer un baiser sur le haut du crane et soupira.« Je vais prévenir les autres, pendant que tu te repose… D’accord ?-Je crois que je ne pourrais pas me reposer tant les petites sont belles… »Rick sourit. Il déposa un baisé sur les lèvres de Kate, puis posa doucement ses mains sur ces petits êtres et il chuchota quelque chose, qui fit encore plus pleurer Katie.« Bienvenue mes anges… »Il se retourna et sortit de la salle, laissant les infirmières emmener Kate dans une chambre. Espérant avoir une belle et longue vie avec sa Kate, son ange, sa muse. Spoiler:Richard avait passé toute la journée aux côtés de Kate, l’attente devenait insoutenable. Il regarda son torse se soulever doucement à chaque respiration qui avait l’air d’être une vraie torture pour Kate. La pauvre respirait avec l’aide d’un tube dans la gorge, le médecin qui s’occupait d’elle l’avait intubé. Ca devait vraiment être grave pour qu’il l’intube. Il se rappelait les paroles de l’infirmière qui était passé quelques heures avant, il pouvait citer ses paroles sans problèmes. « Je suis désolé monsieur Castle, madame Beckett ne peut respirer toute seule » avait-elle dit alors qu’il la criblait de questions sur l’état de sa belle princesse. Elle lui avait ensuite dit qu’il ne fallait pas s’en faire, elle passerait la nuit. « Monsieur Castle, ne vous en faite pas… Elle va se réveiller, je suis sure que c’est une femme forte. », Il lui avait ensuite demandé comment elle le savait. Elle n’avait pas répondu mais une lueur triste était passée dans ses yeux. Elle avait vérifiée rapidement le monitoring et toutes les machines autour de cet ange, allongé dans son lit, et était simplement repartie. Rick avait plusieurs fois pleuré, ne supportant pas voir Kate allongé sur ce lit. Sa muse. Qu’est ce qu’il pourrait faire sans elle ? Il était tant amoureux d’elle, même avec Meredith il n’avait pas été si amoureux. Dès que Kate entrait dans une pièce, il se sentait bizarre, son cœur battait vite et il ne pouvait pas s’empêcher de la regarder. Puis, l’infirmière était repassée. Elle lui avait apporté une petite radio pour l’occuper : c’est tout ce qu’elle pouvait faire. Elle était repartie, ayant trop de patient pour rester. Rick avait allumé la radio et était tombé sur une magnifique chanson, qu’il avait déjà écoutée et dont il était tombé sous le charme. La chanson s’appelait « Mon ange » mais il ne se souvenait plus du nom de l’interprète. Il savait juste que c’était une chanteuse française qui avait gagnée une émission de chant française, mais il ne se souvenait plus du nom. Connaissant les paroles, il se mit à chanter en pensant fort à Kate pendant la chanson. En faite elle l’a représentait assez en ce moment et elle représentait les sentiments de Rick face à cette Kate profondément endormit. La fin de la chanson arriva et il pleurait. Les larmes coulaient à flot sur ses douces joues d’homme. Il n’avait même pas remarqué qu’une personne était rentrée dans la pièce. Il lâcha une seconde la main de Kate et prit sa tête entre ses mains pour pleurer, un peu plus qu’avant.« En ce moment, si vous me demandiez la main de ma fille : j’accepterai. Dit la voix derrière lui. »Rick sursauta et se reprit, ayant deviné que c’était le père de sa princesse. Jim Beckett s’approcha du lit de sa fille et posa une main sur le dossier de la chaise de Rick. Il fonça les sourcils et s’humidifia les lèvres en passant sa langue dessus. Il passa une main dans ses cheveux et s’assit sur la chaise à côté de Rick.« C’est fou. Commença-t-il. Ma fille essaye de tout faire pour sauver des personnes et c’est elle… qui se retrouve dans ce lit. »Le regard de Jim se perdait, il fixait sa fille profondément endormit avec beaucoup de pêne. « Vous savez, quand j’ai perdu Johanna, j’ai commencé à boire. C’est Katie qui m’a sortit de ce trou à rat qu’est l’alcool. Imaginé une adolescente se battre pour que son père arrête de boire ? Katie à du vivre ça, je m’en veux. C’est grâce à elle que je suis clean maintenant et elle est la seule raison pour laquelle je me bats et que je ne retombe pas dans l’alcool. Je crois que… Que si elle mourrait… Je… »Le père de la belle Katherine hésita un moment et finalement, il craqua : s’en était trop pour lui. Il ne pouvait pas voir sa fille sur ce lit d’hôpital alors que douze ans auparavant, il avait perdu sa femme. La mère de sa petite Katie qui était devenue une femme magnifique et tellement forte. Oh oui Castle en avait vu défilé des femmes mais jamais, jamais il n’avait vu une femme comme Kate : une femme forte, une femme qui avait cet incroyable regard qui avait don de l’envouter et cette si belle voix. Sans oublier, ce si magnifique sourire et il se demandait de qui elle le tenait puisqu’il n’avait jamais vu Jim Beckett sourire. Jim baissa la tête et soupira.« …Je crois que je retomberais dans l’alcool si ma Katie mourrait sur ce lit d’hôpital… continua Jim. »Rick regarda Jim indigné, alors comme ça il retomberait dans l’alcool ? Et ou était passé tout ce combat qu’avait fait pour qu’il arrête de boire ? Rick plongea son regard dans celui du père de Kate et fonça les sourcils.« Il ne faut pas dire ça ! Dit-il. Kate s’est battue pour vous tirer de l’alcool, elle en a laissé des plumes et vous, vous voulez la déshonorer en faisant ça ? Et puis Kate est une femme forte, je suis sure qu’elle se bat pour vous parce qu’elle sait que vous ne tiendrez pas la route si elle décède et puis… trop de personnes seraient triste de sa mort, non ?-Vous avez raison, monsieur Castle. Susurra Jim, la gorge nouée. Je suis sur qu’elle se bat. »Jim hésita à changer de sujet mais il soupira et regarda Castle droit dans les yeux.« Vous savez, elle vous aime beaucoup. Commença Jim à l’intention de Castle. Je crois qu’elle attend juste que vous vous lanciez, elle a trop peur de le faire elle-même. Elle se cache, elle cache ses sentiments envers vous puisqu’elle a trop peur de vous perdre. Je connais bien ma Katie, je sais qu’elle est amoureuse de vous mais qu’elle a trop peur pour vous vous le montrer. Katie à toujours été comme ça, toujours. »Rick leva ses yeux qu’il avait baissés et regarda Jim dans le blanc des yeux. Etait-il sur de ce qu’il disait ? Kate éprouvait réellement des sentiments pour l’écrivain ? Lui-même avait du mal à le croire mais était trop content de ce qu’il venait d’entendre pour penser à quoi que ce soit. Enfin, content… Pas vraiment. Kate était toujours dans ce foutu coma et lui attendait toujours impatiemment son réveil pour tout lui dire. Il avait hésité pour lui dire, il ne savait pas s’il devait le faire mais maintenant, si. Il le ferait. Pour Kate, et pour lui. Jim le tira de ses pensé quand il lui tendit la main et fit un triste sourire.« Je vais vous laisser, commença-t-il, vous m’appelez dès qu’il y a du nouveaux ?-Vous serez le premier prévenu, monsieur Beckett. »Le père de Kate se leva et commença à partir, arrivé à la porte : il se retourna et souffla, jetant un dernier coup d’œil à sa fille toujours aussi endormit.« Castle ?-Oui ?-Merci. Merci de veiller sur ma Katie.-Always. »Ce mot avec du sens, même avec le père de Kate. A croire que ce mot allait bien à toute la famille Beckett. Petit Plus ~¥ Code du règlement : Spoiler:Believe in You¥ Pourquoi t'es-tu inscrit(e) : Pour avoir un peu d'aide pour m'améliorer...¥ Que penses-tu du forum : Il est magnifique !¥ Que penses-tu de l'écriture : Pour moi, l'écriture est une façon de se liberer de son trop pleins de sentiments. J'écris comme je pense, j'écris pour être libre d'esprit. Bref, pour moi l'écriture c'est la vie.¥ Ton auteur préféré : ...Je ne sais pas trop, j'ai beaucoup d'auteurs que j'adore.¥ Le dernier livre que tu as lu :Mise à nu ▬ Richard Castle. ¥ Un mot pour la fin ? /
Tout d'abord ~¥ Pseudo / Surnom / Prénom : Manon.¥ Âge : 14 ans.¥ Localisation : Bretagne, France.¥ Groupe désiré : Plume passionnéeTes Écrits ~Spoiler:Rebecca Lucifer Anderson rentra dans la salle de repos, vociférant des mots incropréansible. L’attitude de Javier l’avait encore rendu en colère. Ca ne faisait que quelques mois que Rebecca était arrivée dans la petite équipe du NYPD et il s’amusait déjà à la faire tourner en bourrique. Le problème était qu’il lui rappelait trop Marc et ça lui faisait tellement mal au cœur d’y repenser. A bout de force, elle s’assit sur une chaise et prit sa tête dans ses mains, éclatent en sanglots. La jeune blonde entendit la porte s’ouvrir mais ne prêta pas attention à la personne qui entrait. Elle remarqua quelques temps après qu’en faite, c’était Javier qui était rentré. Le jeune latino se pencha vers Becca et souffla.« Rebecca ? Demanda-t-il, avec une voix pleine de remords. Ca va ? »Becca hocha la tête de haut en bas, continuant de sangloter et ne porta pas son attention sur Javier. Il prit les mains de la jeune femme et celle-ci rougit violement. Elle continua de sangloter et Javier lui lança un regard triste.« Que ce passe t-il ? Demanda le latino. Tu sais, tu peux me parler ! »Rebecca hésita un instant et prit la parole, la voix tremblante à cause des sanglots.« Je… Hésita Becca, n’ayant pas l’habitude de parler de son passé. Il y a quelques mois … J’avais un collègue, avec qui j’étais très amie et dont j’étais secrètement amoureuse… A ce moment là, j’étais une chef d’équipe pas très performante puisque je venais juste d’être nommée patronne de cette équipe dont j’étais juste membre avant. Un jour, il y a eu une fusillade. Nous étions tout les deux, Marc et moi, contre une dizaine de tireur, et puis, il y a eu un moment ou nos chargeurs se sont complètement vidés, j’ai paniquée et Marc m’a dit de partir avant de se faire tuer. Je lui ai dis d’appeler des renforts et j’ai foncée tête baissée vers les tireurs ennemis. Marc a voulu me suivre pour m’aider mais je me suis retournée et je n’ai pas vu la balle qu’un tireur avait tiré vers moi, Marc lui l’a vu et s’est mit devant moi pour que je ne sois pas blessée. A ce moment la, les renforts sont arrivé, j’étais complètement paniquée et terrorisée devant le corps ensanglanté de Marc. Je me suis mise à pleurer, en le prenant dans mes bras. J’ai criée d’appeler les secours mais c’était trop tard, il était en train de…mourir dans mes bras. Les secours n’avaient pas le temps d’arriver pour le sauver : il avait prit une balle en pleins cœur pour moi. Je me souviens des derniers mots qu’il ma dit… Je me souviens de sa voix tremblante et moi, je n’osais même pas lui avouer mes sentiments alors qu’il mourrait dans mes bras. Il ma dit qu’il… »Rebecca se mordit la lèvre inférieure et pleura, laissant couler quelques larmes. Elle qui détestait parler du passé, de son passé avait franchit le cap envier Javier. Pourquoi ? Elle ne savait pas mais elle avait confiance en lui, bizarrement, elle se sentait en sécurité avec lui. Javier hocha la tête, l’insistant à continuer et elle prit une grande inspiration, essuyant au passage quelques larmes qui coulaient.« Il m’a dit qu’il était fou amoureux de moi, qu’il aurait voulu se marier avec moi, avoir une famille nombreuse avec moi tant il me trouvait belle. Dit-elle, ayant du mal à parler. Il voulait même un chien, une grande maison avec un grand jardin où des enfants qui seraient les notre joueraient tous ensemble en harmonie. Et puis … Il m’a dit un petit « je t’aime » avant de fermer ses yeux pour toujours… J’ai poussée un cri et puis, on m’a forcée à me détacher du corps sans vie de Marc. J’étais en pleur, j’avais son sang partout sur moi et Victoire, une collègue et amie m’a prit dans ses bras pour pleurer avec moi la perte de Marc. Quelques jours plus tard, on l’a enterré. Je suis allée voir sa mère pour m’excuser mais elle m’a criée dessus me disant que c’était de ma faute si Marc était mort. Je crois qu’elle n’avait pas tord, si je n’avais pas fait ma forte tête en voulant aller arrêter les tireurs alors que j’étais sans défense, il ne serait pas mort … En faite je sais depuis quand je suis si méchante avec tout le monde, et surtout pourquoi. J’ai tellement peur d’aimer que je me renferme et je deviens si froide et colérique avec tout le monde…»Javier retint un hoquet, jamais il n’avait vu Rebecca comme ça. Elle qui était si froide d’habitude et elle qui refusait de racconter quoi que ce soit sur son passé à tout le monde, elle lui avait tout racconter sur le pourquoi du comment elle pleure et en fait il comprenait pourquoi. La pauvre, devait souffrir tout les jours à cause de ça. « Le problème dans tout ça c’est… Commença-t-elle en hésitant. C’est que tu lui ressemble beaucoup, sans sa façon de draguer surtout. Et puis, il était latino lui aussi … »Javier poussa un triste soupir et prit Rebecca dans ses bras qui continua de pleurer doucement. Il lui frotta le dos à l’aide d’une main et avec son autre main, il lui caressa ses longs cheveux blond.« Je suis désolé Rebecca… Commença-t-il. Mais, il ne faut pas que tu te sentes coupable. Je crois qu’il a fait le choix lui-même de te sauver, il voulait sacrifier sa vie pour toi et je crois que j’aurais été lui, j’aurais fais la même chose pour toi ! Le problème est que tu te cache, on ne peut pas essayer de t’aimer puisque tu ne nous montre pas ton vrai caractère ! Il faut que tu nous montre ce qu’il y a la dedans ! Souffla Esposito en pointant son cœur. »Rebecca sourit à l’expression du visage de Javier et essuya quelques larmes.« Mais … Souffla Becca. Toutes les personnes que j’aime meurent par ma faute… Je porte poisse… »Javier soupira, décidément, elle était têtue celle-ci.« Ne raconte pas une chose pareille Rebecca ! Je suis sur que tu peux apporter beaucoup de bonheur à tout le monde, il faut juste que tu montre tes sentiments un peu plus ! Que tu t’ouvre un peu aux autres et … que tu sois moins ronchonne tout les jours ! »Rebecca rougit doucement et serra Javier dans ses bras, ayant un petit sourire. Il avait le don de la mettre mal à l’aise ou de la rendre heureuse. Elle souffla doucement et hocha la tête.« En tout cas, commença-t-elle, je suis désolée pour mon attitude depuis que je suis arrivée dans l’équipe et je te remercie du fond du cœur ! »Javier déposa un doux baisé sur la joue de Becca et sourit, décidément, il commençait à bien l’aimer celle là.« Ne t’en fait pas Becca, les amis sont la pour ça, non ? »Il se leva et quitta la salle de repos un sourire au lèvre, peut-être qu’il avait réussit à lui faire ouvrir les yeux. Rebecca se porta la main à la joue et rougit de plus belle, soufflant le surnom qu’il lui avait donné, jamais on l’avait appelée comme ça. Sauf Marc. Décidément, il savait la faire tourner en bourrique et elle espéra intérieurement qu’il ne s’arrêterait jamais et qu’elle deviendrait plus qu’amis avec lui un jour. Peut-être que cette fois-ci, elle ne perdrait pas quelqu’un de proche ? Mais ce n’était qu’un début. Le début d’un grand amour, incassable et insaisissable. Mais eux, ne le savaient pas : ils demeuraient dans le silence de leur amour caché.C’était un plus d’an plus tard. Rebecca regardait Javier droit dans les yeux. Elle était en colère et serrait ses poings humides le plus fort possible. Sa mâchoire était contractée et elle était prête à bondir sur lui au moment ou elle en ressentirait le besoin.« Je n’y crois pas. Hurla-t-elle. Tu as osé me faire ça à moi ? »Javier leva un sourcil, ne comprenant pas la situation. Il posa ses mains sur les hanches de Rebecca et soupira.« Becca…Susurra-t-il. »Elle repoussa violement les mains de son fiancé et recula d’un pas.« Ne m’appelle plus comme ça ! Vociféra-t-elle. Tu es un monstre, je te déteste ! »Rebecca lui donna violement une tape sur la joue et le regarda se la tenir, douloureusement. Elle se retourna en larme et couru tout le long du poste de police et arriva devant l’ascenseur qui s’ouvrait laissant apparaître sa patronne qui visiblement s’étonnait de l’expression du visage de Becca. Kate s’approcha de la jeune agent du FBI en collaboration avec le NYPD et posa une main sur son épaule. « Que ce passe-t-il ? Demanda la lieutenante. »Becca fondit en larmes dans les bras de son amie et Kate la prit dans ses bras. Depuis que Rebecca était en couple avec Javier, l’ambiance avec elle s’était nettement améliorée. « Je … Il veut me quitter … Susurra la jeune femme entre deux sanglots. Je l’ai vu avec une femme ce matin dans une boutique… Ils étaient ensemble et ils buvaient un café… En plus ils se tenaient les mains et … et… s’embrassaient souvent sur les joues … »Kate éclata de rire. Rebecca la fixa incompréhensiblement et poussa un crie, elle était très en colère à ce moment là. Les larmes se redoublèrent dans ses yeux et elle s’écroula au sol. Kate se pencha vers elle, une chance, le poste était vide à cette heure-ci. « Becca… Dit-elle en se retenant de rire. C’était sa sœur. »Rebecca releva son visage pleins de larmes et pleura de nouveau, non elle ne pouvait pas croire Kate Beckett. Même si c’était une personne d’extrême confiance.« J’te crois pas Kate, c’est impossible ! Dit-elle entre deux sanglots de larmes. Javier voulait me quitter, j’en suis sure et certaine ! »Kate fit un petit signe de la tête à Javier, pour qu’il vienne et celui-ci s’approcha silencieusement. Il posa ses mains sur les hanches de Becca et la souleva doucement.« Becca, souffla-t-il, je te promet que c’était ma sœur… Je voulais te faire une surprise mais j’avais besoin d’elle. Je voulais te faire la surprise ce soir mais maintenant que je suis là, autant te le dire maintenant. »Javier lâcha doucement Rebecca et posa un genou par terre. Il chercha quelque chose dans sa poche et sortit un écrin en velours noir. Esposito ouvrit doucement l’écrin et laissa apparaître une bague. Une demande en mariage. Rebecca pleura de plus belle mais cette fois-ci de joie et posa ses mains sur celles de Javier qui tenaient l’écrin en velours noir.« Rebecca. Commença-t-il. Avant de te connaître, j’étais presque un coureur de jupon et puis … Tu es rentré dans ma vie. Au début tu étais froide et tu prenais très mal mes blagues… Et pourtant, elles n’étaient pas trop mal… »Becca rit nerveusement, essuyant les larmes qui coulaient d’une main tremblante.« … Tu m’as très vite intrigué, je voulais en savoir plus sur toi et il y a eu se jour, il y a presque un an et demi, ou nous nous sommes parlé. Tu m’as raconté le pourquoi tu comment tu étais froide. Peu à peu, on devenait amis, je t’appréciais et nous sortions souvent ensemble. Je suis même tombé fou amoureux de toi dès le début… »Rebecca serra un peu plus les mains de Javier, continuant à pleurer de joie. Ce moment qu’elle attendait depuis si longtemps, son rêve de petite fille, allait enfin être exaucé. Elle se sentait déjà lui dire un « oui », en lui sautant dans les bras tout en l’embrassant avec amour. « Bref. Pour faire court, Rebecca Lucifer Anderson, veux-tu devenir ma femme ? »Rebecca se sentit sauter dans les bras de Javier, pleurant à chaudes larmes. Elle l’embrassa profondément et le regarda d’un air fou amoureux. Javier Esposito rit deux secondes et sourit.« Je prend ça pour un oui ? Demanda-t-il. »Rebecca eu les yeux brillant et afficha un grand sourire.« C’était pour ça que tu étais avec ta sœur espèce d’imbécile ? Pourquoi tu ne me l’as pas dit plus tôt ? »Becca frappa doucement le torse de Javier qui éclata de rire, rigolant en éclat. Le latino souleva Rebecca et l’embrassa amoureusement.« C’était censé être une surprise ma Becca. Dit-il. Une surprise. »Rebecca était aux anges, tandis que tout le monde dans le poste de police du NYPD les regardaient, même le patron à l’occasion était sortit de son bureau pour regarder la scène si attendrissante entre un agent du FBI et un détective du NYPD de New York. « Alors, c’est oui ? Demanda Jav’ »Rebecca poussa un crie de joie et enfila la magnifique bague en or à son annuaire gauche : signe que son cœur était prit. Elle hocha doucement la tête et fit un léger bisou sur la joue de son futur mari.« C’est oui, conclu-t-elle » Elle sentit Javier la prendre dans ses bras et la faire tournoyer dans les airs, pendant que tout le poste de police les applaudissait. Elle lui sourit doucement.« Jav, tu ferais mieux de me poser. Souffla-t-elle, au bord du vomissement. J’ai quelque chose à t’annoncer. »C’est à ce moment la que Kate explosa, elle connaissait déjà la nouvelle et était contente pour ses deux amis. Javier tourna la tête vers elle et arqua un sourcil, pour finalement reposer son regard curieux sur celui de Rebecca.« Je t’écoute, dit-il impatient. »Elle le regarda, les yeux pétillants et recommença à pleurer alors qu’elle c’était arrêtée. Elle se colla contre Javier et souffla dans son oreille :« Javier. Je suis enceinte. »Esposito se détacha de Rebecca, l’observant attentivement pour déceler le moindre mensonge de sa part. Il ne trouva qu’un regard heureux et épanouie. « On… On va être parents ? Bafouilla-t-il. Je…Je vais être père ? »Rebecca se pinça la lèvre, nerveuse et baissa les yeux, attendant la réaction de son futur mari.« Oui. »Javier explosa de bonheur et poussa un crie, entendu dans tout le commisseriat de police. Il alla embrasser tout le monde fou de joie et finit par Rebecca, il prit le visage de la jeune femme entre ses mains et l’embrassa passionnément et amoureusement.« Tu fais de moi, l’homme le plus heureux du monde. Souffla-t-il la tête dans le cou de Becca. »Spoiler:« Oh non, souffla-t-elle essayant de garder son calme, ce n’est pas vrai ?! »Kate ferma ses yeux, la sueur perlant sur son front. Elle poussa un soupir de peur, une douleur fulgurante lui lançait au niveau du ventre et l’homme cagoulé rigolait avec un rire démoniaque : il avait du remarquer le sang qui coulait le long des jambes de Kate. Elle perdait beaucoup de sang et son visage palissait à chaque seconde. Kate s’écroula sur le sol, assise et l’homme s’approcha d’elle, attrapant son menton : pour qu’elle le regarde droit dans les yeux. Elle garda ses yeux fermés, essayant de métriser sa respiration qui accélérait. « C’est bien Kate. Dit l’homme d’une voix grave. Panique, tu vas tuer tes bébés comme ça, et toi aussi au passage. Je te verrais mourir lentement comme ça, quel spectacle. »Les larmes commencèrent à couler le long de ses joues, de douleur et surtout, oui surtout : de peur. Elle avait terriblement peur, elle était déjà attachée à ses deux choupinettes et elle ne voulait pas les perdre : pas si tôt. Pas avant, ni après leur naissance. Elle avait déjà prévues d’abandonner quelques mois sa carrière, du moins partiellement, pour s’occuper de ses deux filles en paix avec Richard qui écriraient ses bouquin ou Nikki et son collègue auraient peut-être des enfants eux aussi. Il en était capable et Kate le connaissait trop bien pour ça. Trop bien. Les secondes et les minutes passaient, le temps passait tellement lentement pour Kate. La douleur était de plus en plus forte, et les larmes coulaient de plus en plus, se mêlant à la sueur qui coulait le long du visage de Kate. Le temps paraissait interminable pour la jeune lieutenante et sa respiration saccagée montrait qu’elle pourrait perdre bientôt connaissance tellement l’air lui manquait. Elle repensa à son écrivain favori, qui était aussi son futur époux et le futur père de leurs deux filles. Elle repensa à la façon dont il lui avait avoué ces sentiments, en étant bourré, rien de mieux. Oui, un soir après une longue enquête éprouvante, Rick avait proposé à Kate d’aller boire un verre. Celle-ci avait acceptée mais elle avait rapidement été bourrée et Rick en avait profité pour lui dire qu’il l’aimait : lui aussi hypnotisé par les effets de l’alcool. Ils avaient couché ensemble et le lendemain c’étaient réveillés l’un dans les bras de l’autre. Ils avaient prit un bon moment pour s’expliquer, malgré la réaction de Kate au réveille, et finalement, Castle n’avait pu succomber : il lui avait avoué qu’il était dingue d’elle. Elle se rappelait avoir beaucoup rit quand il lui avait avoué car il ne trouvait pas ses mots et bégaillait. Elle commençait à, perdre connaissance quand elle sentit un corps musclé tomber lourdement sur elle. Kate fit un effort pour économiser un peu d’air et ouvrit les yeux, très faiblement. Le sang qu’elle perdait commençait à s’étaler peu à peu sur le sol et il y avait une énorme flaque. Elle perdait trop de sang. Elle regarda le corps de l’homme assommé sur elle et elle poussa un soupir de soulagement avant de retomber dans le noir complet. Le corps fut dégagée et quelqu’un prit la parole : il ne lui semblait pourtant pas que son mari c’était réveillé, ou alors il n’avait pas fait de bruit avant d’assommer le type.« Reste avec moi Kate… Souffla Rick, les larmes aux yeux. Reste avec moi, Kate. Je t’en pris Kate, reste avec moi : pour les bébés, pour moi, pour notre futur mariage, pour avoir d’autres gosses et être heureux tout les deux, pense à tes amis mais aussi à ton père, il n’aimerait pas te perdre et je crois que moi je serais l’un des plus malheureux dans ce cas là. Kate je t’aime. Je t’en conjure, reste avec moi. Pense à Rebecca et Emma, si tu reste éveillée, on pourra peut-être les sauver. Aller Kate… Tu n’as pas le droit de me laisser comme ça, Quesque je ferais de Nikki Hard après ? Hein, dit moi ? Tu me mets dans un embarrât extrême ! »Rick prit le pouls de sa future femme, faible mais présent. Il soupira de soulagement quand elle poussa un long grognement. Il lui donna des petites tapettes sur les joues et regarda bien si l’homme était toujours assommé. Il se leva mais Kate qui reprenait peu à peu et faiblement connaissance attrapa son bras.« Chut mon ange, je vais le menotter. Souffla Rick en lui caressant les cheveux. Il ne pourra plus rien te faire comme ça… Laisse moi y aller, après j’appelle une ambulance pour toi… Ok ?-Ne…Ne…Ne m’appelle plus… Mon ange…, Chaton…Souffla-t-elle »Rick retint un petit sourire, il profitait de cette situation pour l’appeler ainsi, il savait qu’il n’aurait pas de problèmes suite à ça. Kate le lâcha doucement pour le laisser faire et il se leva, allant menotter l’homme pour qu’il ne puisse plus rien faire à Kate. Surtout à Kate. Il entendit la porte s’ouvrir et soupira de soulagement quand il vit les deux collègues de sa femme, ses deux collègues aussi soit disant passant. Javier s’approcha de Kate et prit son pouls tendit qu’elle perdait connaissance, encore une fois et Ryan s’était approché de Castle, pour voir si tout allait bien. Il regarda l’homme à terre.« On aurait du arriver plus vite Bro, désolé. Murmura Javier. Ca va vous ? »Castle hocha la tête et se rendit prêt de Kate, qui perdait encore un sang ; l’hémorragie était forte.« Appelez une ambulance, merde ! Quesque vous attendez ! Cria Rick. »Ryan s’éloigna et appela une ambulance qui ne tarda pas à arriver. Quand Kate fut dans l’ambulance, Rick sauta dedans aussi, ne laissant pas le choix aux ambulanciers : il voulait être avec elle. Arrivé à l’hôpital, il dut lâcher la main de Kate et tourner en rond pendant des heures et des heures pendant que le médecin avait la vie de sa future femme entre les mains, de ses filles aussi en passant. Il traversa la salle d’attente des centaines de fois avant d’avoir des premières nouvelles de Kate qui était toujours en salle d’opération : « Elle a besoin de sang mais nous avons trouvé ce qu’il fallait. » se rappelait-il. Il s’était remit à tourner en rond après. Il était vraiment inquiet. Lanie elle, était arrivée peu après et avait pleurée dans les bras de Castle, puis dans ceux d’Esposito, qui était assis dans une des chaises : visiblement inquiet pour sa patronne et amie, j’ai nommé Katherine Beckett Castle, enfin, bientôt Castle... Quelques heures plus tard, un médecin arriva et se plaça devant Castle, le regard neutre pour ne pas lui faire de faux espoirs.« Vous êtes là pour Katherine Beckett ? Demanda le médecin. »Rick hocha la tête de haut en bas, positivement et croisa les bras terriblement inquiet pour sa future femme. Le médecin était une femme blonde aux yeux verts pâle, elle était grande et avait un visage fin, pointu. « Je suis son futur mari, susurra Rick, à bout.-Je suis le docteur Anderson, commença la jeune femme, Mlle Beckett est saine et sauve. Nous avons trouvé suffisamment de sang pour la sauver. -Et…Et les bébés ? Demanda Castle. Elles vont bien ?-Si votre femme passe la nuit sans encombre, les deux bébés seront sauvés. Nous avons réussit avec beaucoup de peine à les maintenir vivantes et si votre femme se repose, aucune raison pour qu’elle les perde. Par contre, elle devra rester au lit et se lever pour le stricte minimum comme aller aux toilettes, se toiletter des choses comme ça, sinon, hors de question qu’elle sorte du lit. »Rick hocha la tête, trop soulagé pour sa Kate et ses deux filles. Ryan et Esposito frappèrent l’épaule de Castle, très content pour lui et Kate, tout en poussant des soupirs de soulagement. Lanie elle se jeta dans les bras de Castle en pleurant, et en le félicitant. Rick sourit et se détacha de Lanie, qui se précipita vers les deux autres en pleurant de joie. Kate était saine et sauve. « Je… Je peux la voir ? Demanda Rick.-Bien sur mais une seule personne à la fois. »Esposito, Ryan et Lanie se lancèrent un regard et Javier lança un « Vas-y Bro, c’est ta futur femme, veille bien sur elle. Elle a besoin de toi… » avant de lui serrer la main. Rick avait accordé un rapide sourire de soulagement à Javier et celui-ci, lui avait donné un clin d’œil pour le soutenir, en quelque sorte.« D’accord, lança le médecin, suivez moi. »Les trois acolytes regardèrent Castle et le médecin partir d’un pas rapide et quittèrent l’hôpital se promettant que le lendemain ils iraient voir Kate pour la soutenir. Pendant se temps là, Rick était devant la porte de la chambre de Kate, seul. Le docteur venait de partir, car son bip était en train de sonner. Castle poussa la porte et s’approcha sans faire de bruit. Il ne savait pas si Kate dormait toujours mais si c’était le cas, il ne voulait en aucun cas la réveiller. Comme avait dit le médecin ; il lui fallait du repos, beaucoup de repos. Il longea l’entré de la chambre sans un bruit et s’approcha du lit, supposant que sa Katie dormait. Il s’assit près d’elle et prit sa main, la caressant doucement. Elle dormait. Richard observa son torse se soulever doucement à chaque respirations, il était tellement attendrit. Au bout d’un moment, la fatigue commença à le prendre et il s’endormit. C’était mieux ainsi, car le silence commençait à peser et c’était tellement douloureux pour lui de voir sa future femme inconsciente dans le lit d’hôpital. C’était un silence douloureux.Quatre mois plus tard. Katherine Beckett était maintenant enceinte de neuf mois. Elle avait passé plus de deux semaines à l’hôpital après l’agression pour que le médecin soit sur de son état. Ensuite elle était sortie de l’hôpital avec une grande joie. Ses amies vinrent souvent la voir jusqu’à la fin de sa grossesse. Alexis étant en vacances pendant les deux derniers mois c’était occupée de sa mère adoptive avec beaucoup de soin et les deux femmes avaient passé du temps toutes les deux. Kate avait beaucoup conseillée Alexis par rapport à Ashley et Alexis avait soutenue Kate dans ses moments de déprimes : elle détestait rester au lit tout le temps et commençait à en avoir marre. Pendant ce temps là, Rick veillait sur Kate tout en faisant doucement les achats pour les bébés et la chambre, double. Pour leurs deux filles. Il avait cherché une nouvelle maison plus grande avec un jardin pour après l’accouchement avec quatre chambres : une pour le couple, une pour Alexis, une pour les deux bébés et la dernière serait pour Martha, qui voulait rester avec eux pour veiller sur les bébés quand Kate reprendrait le boulot. Ensuite, Alexis était repartit à l’université, et elle revenait de temps en temps : le week-end et pendant les vacances. Noel était arrivé rapidement, c’est à partir de ce moment que Rick et Kate avait pensé à préparer leur mariage : qui était prévu pour mai prochain, pour ne pas avoir trop chaud mais pas trop froid non plus. Mai était la meilleure période pour un mariage, les fleurs poussaient et les oiseaux étaient réellement de sortie. La veille de noël, Rick avait préparé un repas chez lui et Kate avec ses collègues. Lanie était venu aider Alexis, Rick et Martha pour préparer tout ce qu’il fallait pendant que Kate était assise dans le canapé en train de les regarder faire, riant aux éclats à chaque blague ou à chaque gaffe. Katie était allongée sur le canapé, une main sur son ventre et elle était recouverte d’une couverture. Alexis s’assit dans le fauteuil près de Kate et lui sourit.« Ca va maman ? Lui demanda-t-elle.-Oui, ma chérie. Souffla Kate. Et toi ? Ca va, pas trop débordée ?-Non. Heureusement que Lanie est là pour nous aider. »Le temps passa vite et rapidement, les autres arrivèrent pour le diner. Esposito, Ryan et Montgomery, le dernier arrivé fut le père de Kate. Elle voulait l’avoir près d’elle pour noël. Le diner se passa vite et à minuit, tout le monde se distribua les cadeaux. Rick offrit deux gourmettes à Kate pour leurs deux bébés, deux gourmettes en or avec leur prénom marqué : Rebecca et Emma. Il lui offrit ensuite un collier en or, avec un cœur en cristal, entouré de diamants, émeraudes, rubis… Ils crièrent tous en cœur, rigolant en éclat.« Joyeux noël ! » Ils se firent tous la bise, et Kate resta tout de même sur sa chaise. Ils virent la serrer dans leur bras tour à tour, lui souhaitant joyeux noël. La bonne humeur et la joie fusaient de partout. Tout d’un coup, Kate posa violement sa main sur son ventre, Rick le remarqua et s’accroupit en face d’elle.« Ca va Kate ? Demanda Richard. »Rick fixa Kate qui essayait de reprendre sa respiration. Elle poussa un soupire et le fixa droit dans les yeux.« Je… Je crois que j’ai perdu les eaux Rick, je… je vais accoucher ! »Gros blanc. Tout le monde s’était tourné vers Kate, se regardant chacun son tour. Ensuite, tout se passa très vite, Rick écarquilla les yeux et se précipita dans la chambre, prendre le sac qu’ils avaient préparé avec Kate pour le moment ou elle irait à l’hôpital. Il se précipita vers Kate et l’aida à se lever, et la soutenu pour marcher car elle tremblait de partout. Il la transporta jusqu’à la voiture et la conduit à l’hôpital. Qu’est ce qu’il aurait voulu avoir les gyrophares à ce moment là pour aller plus vite. Katie était allongée à l’arrière et elle se tenait le ventre en poussant des petits cris, décidément, ça allait très vite. Arrivé il appela une infirmière qui appela un brancard. Kate fut emmenée en salle d’accouchement et le médecin demanda à Rick d’attendre quelques minutes avant de venir soutenir sa future femme. Les minutes passèrent lentement, il tournait en rond dans la salle d’attente quand une infirmière vint. Elle lui demanda de mettre des protections et il entra, se plaçant près de Kate. Il lui prit la main et lui caressa doucement les cheveux. La sueur perlait sur le front de sa belle et elle criait, de douleur surement.« Espèce d’abrutit ! Cria-t-elle entre deux contractions. Pourquoi tu m’as mise enceinte sal con ? »Touché ! Il mettait ça sur le compte de la douleur et… et de l’accouchement. Il continua doucement à lui caresser les cheveux, un sourire idiot sur ses lèvres.« Ca va mon ange ? »Dit-il pour se venger. Il savait qu’il aurait des représailles mais il s’en fichait complètement. Le couple était un peu comme dans sa bulle, ils n’entendaient pas le médecin parler à ses infirmières.« Abrutit ! Vociféra-t-elle. Je t’ai déjà dit de plus m’appeler mon ange ! »Elle poussa un cri, bien plus fort que les autres. Il s’imagina ce que ça devait faire et secoua la tête. « Et NON ! Ca ne va pas ! J’ai mal, je souffre mais toi tu trouve toujours de quoi dire, comme conneries ! »Le médecin lui ordonna de pousser et quelques minutes plus tard, le premier bébé sortit. Une infirmière la prit et s’en occupa, pendant que Kate mettait au monde la deuxième. La deuxième sortit et Kate se lâcha, tombant violement sur le lit. Elle ferma ses yeux et les re-ouvrit quand on lui mit deux bébés dans les bras. Elle commença à fondre en larme et observa les deux petites filles. Katie posa son regard sur celui de Rick, les larmes aux yeux et pleura.« Tu as vu comme elles sont belle… »Rick la regarda, un grand sourire aux lèvres et lui caressa sa tête. Il se pencha pour lui déposer un baiser sur le haut du crane et soupira.« Je vais prévenir les autres, pendant que tu te repose… D’accord ?-Je crois que je ne pourrais pas me reposer tant les petites sont belles… »Rick sourit. Il déposa un baisé sur les lèvres de Kate, puis posa doucement ses mains sur ces petits êtres et il chuchota quelque chose, qui fit encore plus pleurer Katie.« Bienvenue mes anges… »Il se retourna et sortit de la salle, laissant les infirmières emmener Kate dans une chambre. Espérant avoir une belle et longue vie avec sa Kate, son ange, sa muse. Spoiler:Richard avait passé toute la journée aux côtés de Kate, l’attente devenait insoutenable. Il regarda son torse se soulever doucement à chaque respiration qui avait l’air d’être une vraie torture pour Kate. La pauvre respirait avec l’aide d’un tube dans la gorge, le médecin qui s’occupait d’elle l’avait intubé. Ca devait vraiment être grave pour qu’il l’intube. Il se rappelait les paroles de l’infirmière qui était passé quelques heures avant, il pouvait citer ses paroles sans problèmes. « Je suis désolé monsieur Castle, madame Beckett ne peut respirer toute seule » avait-elle dit alors qu’il la criblait de questions sur l’état de sa belle princesse. Elle lui avait ensuite dit qu’il ne fallait pas s’en faire, elle passerait la nuit. « Monsieur Castle, ne vous en faite pas… Elle va se réveiller, je suis sure que c’est une femme forte. », Il lui avait ensuite demandé comment elle le savait. Elle n’avait pas répondu mais une lueur triste était passée dans ses yeux. Elle avait vérifiée rapidement le monitoring et toutes les machines autour de cet ange, allongé dans son lit, et était simplement repartie. Rick avait plusieurs fois pleuré, ne supportant pas voir Kate allongé sur ce lit. Sa muse. Qu’est ce qu’il pourrait faire sans elle ? Il était tant amoureux d’elle, même avec Meredith il n’avait pas été si amoureux. Dès que Kate entrait dans une pièce, il se sentait bizarre, son cœur battait vite et il ne pouvait pas s’empêcher de la regarder. Puis, l’infirmière était repassée. Elle lui avait apporté une petite radio pour l’occuper : c’est tout ce qu’elle pouvait faire. Elle était repartie, ayant trop de patient pour rester. Rick avait allumé la radio et était tombé sur une magnifique chanson, qu’il avait déjà écoutée et dont il était tombé sous le charme. La chanson s’appelait « Mon ange » mais il ne se souvenait plus du nom de l’interprète. Il savait juste que c’était une chanteuse française qui avait gagnée une émission de chant française, mais il ne se souvenait plus du nom. Connaissant les paroles, il se mit à chanter en pensant fort à Kate pendant la chanson. En faite elle l’a représentait assez en ce moment et elle représentait les sentiments de Rick face à cette Kate profondément endormit. La fin de la chanson arriva et il pleurait. Les larmes coulaient à flot sur ses douces joues d’homme. Il n’avait même pas remarqué qu’une personne était rentrée dans la pièce. Il lâcha une seconde la main de Kate et prit sa tête entre ses mains pour pleurer, un peu plus qu’avant.« En ce moment, si vous me demandiez la main de ma fille : j’accepterai. Dit la voix derrière lui. »Rick sursauta et se reprit, ayant deviné que c’était le père de sa princesse. Jim Beckett s’approcha du lit de sa fille et posa une main sur le dossier de la chaise de Rick. Il fonça les sourcils et s’humidifia les lèvres en passant sa langue dessus. Il passa une main dans ses cheveux et s’assit sur la chaise à côté de Rick.« C’est fou. Commença-t-il. Ma fille essaye de tout faire pour sauver des personnes et c’est elle… qui se retrouve dans ce lit. »Le regard de Jim se perdait, il fixait sa fille profondément endormit avec beaucoup de pêne. « Vous savez, quand j’ai perdu Johanna, j’ai commencé à boire. C’est Katie qui m’a sortit de ce trou à rat qu’est l’alcool. Imaginé une adolescente se battre pour que son père arrête de boire ? Katie à du vivre ça, je m’en veux. C’est grâce à elle que je suis clean maintenant et elle est la seule raison pour laquelle je me bats et que je ne retombe pas dans l’alcool. Je crois que… Que si elle mourrait… Je… »Le père de la belle Katherine hésita un moment et finalement, il craqua : s’en était trop pour lui. Il ne pouvait pas voir sa fille sur ce lit d’hôpital alors que douze ans auparavant, il avait perdu sa femme. La mère de sa petite Katie qui était devenue une femme magnifique et tellement forte. Oh oui Castle en avait vu défilé des femmes mais jamais, jamais il n’avait vu une femme comme Kate : une femme forte, une femme qui avait cet incroyable regard qui avait don de l’envouter et cette si belle voix. Sans oublier, ce si magnifique sourire et il se demandait de qui elle le tenait puisqu’il n’avait jamais vu Jim Beckett sourire. Jim baissa la tête et soupira.« …Je crois que je retomberais dans l’alcool si ma Katie mourrait sur ce lit d’hôpital… continua Jim. »Rick regarda Jim indigné, alors comme ça il retomberait dans l’alcool ? Et ou était passé tout ce combat qu’avait fait pour qu’il arrête de boire ? Rick plongea son regard dans celui du père de Kate et fonça les sourcils.« Il ne faut pas dire ça ! Dit-il. Kate s’est battue pour vous tirer de l’alcool, elle en a laissé des plumes et vous, vous voulez la déshonorer en faisant ça ? Et puis Kate est une femme forte, je suis sure qu’elle se bat pour vous parce qu’elle sait que vous ne tiendrez pas la route si elle décède et puis… trop de personnes seraient triste de sa mort, non ?-Vous avez raison, monsieur Castle. Susurra Jim, la gorge nouée. Je suis sur qu’elle se bat. »Jim hésita à changer de sujet mais il soupira et regarda Castle droit dans les yeux.« Vous savez, elle vous aime beaucoup. Commença Jim à l’intention de Castle. Je crois qu’elle attend juste que vous vous lanciez, elle a trop peur de le faire elle-même. Elle se cache, elle cache ses sentiments envers vous puisqu’elle a trop peur de vous perdre. Je connais bien ma Katie, je sais qu’elle est amoureuse de vous mais qu’elle a trop peur pour vous vous le montrer. Katie à toujours été comme ça, toujours. »Rick leva ses yeux qu’il avait baissés et regarda Jim dans le blanc des yeux. Etait-il sur de ce qu’il disait ? Kate éprouvait réellement des sentiments pour l’écrivain ? Lui-même avait du mal à le croire mais était trop content de ce qu’il venait d’entendre pour penser à quoi que ce soit. Enfin, content… Pas vraiment. Kate était toujours dans ce foutu coma et lui attendait toujours impatiemment son réveil pour tout lui dire. Il avait hésité pour lui dire, il ne savait pas s’il devait le faire mais maintenant, si. Il le ferait. Pour Kate, et pour lui. Jim le tira de ses pensé quand il lui tendit la main et fit un triste sourire.« Je vais vous laisser, commença-t-il, vous m’appelez dès qu’il y a du nouveaux ?-Vous serez le premier prévenu, monsieur Beckett. »Le père de Kate se leva et commença à partir, arrivé à la porte : il se retourna et souffla, jetant un dernier coup d’œil à sa fille toujours aussi endormit.« Castle ?-Oui ?-Merci. Merci de veiller sur ma Katie.-Always. »Ce mot avec du sens, même avec le père de Kate. A croire que ce mot allait bien à toute la famille Beckett. Petit Plus ~¥ Code du règlement : Spoiler:Believe in You¥ Pourquoi t'es-tu inscrit(e) : Pour avoir un peu d'aide pour m'améliorer...¥ Que penses-tu du forum : Il est magnifique !¥ Que penses-tu de l'écriture : Pour moi, l'écriture est une façon de se liberer de son trop pleins de sentiments. J'écris comme je pense, j'écris pour être libre d'esprit. Bref, pour moi l'écriture c'est la vie.¥ Ton auteur préféré : ...Je ne sais pas trop, j'ai beaucoup d'auteurs que j'adore.¥ Le dernier livre que tu as lu :Mise à nu ▬ Richard Castle. ¥ Un mot pour la fin ? /
Spoiler:Rebecca Lucifer Anderson rentra dans la salle de repos, vociférant des mots incropréansible. L’attitude de Javier l’avait encore rendu en colère. Ca ne faisait que quelques mois que Rebecca était arrivée dans la petite équipe du NYPD et il s’amusait déjà à la faire tourner en bourrique. Le problème était qu’il lui rappelait trop Marc et ça lui faisait tellement mal au cœur d’y repenser. A bout de force, elle s’assit sur une chaise et prit sa tête dans ses mains, éclatent en sanglots. La jeune blonde entendit la porte s’ouvrir mais ne prêta pas attention à la personne qui entrait. Elle remarqua quelques temps après qu’en faite, c’était Javier qui était rentré. Le jeune latino se pencha vers Becca et souffla.« Rebecca ? Demanda-t-il, avec une voix pleine de remords. Ca va ? »Becca hocha la tête de haut en bas, continuant de sangloter et ne porta pas son attention sur Javier. Il prit les mains de la jeune femme et celle-ci rougit violement. Elle continua de sangloter et Javier lui lança un regard triste.« Que ce passe t-il ? Demanda le latino. Tu sais, tu peux me parler ! »Rebecca hésita un instant et prit la parole, la voix tremblante à cause des sanglots.« Je… Hésita Becca, n’ayant pas l’habitude de parler de son passé. Il y a quelques mois … J’avais un collègue, avec qui j’étais très amie et dont j’étais secrètement amoureuse… A ce moment là, j’étais une chef d’équipe pas très performante puisque je venais juste d’être nommée patronne de cette équipe dont j’étais juste membre avant. Un jour, il y a eu une fusillade. Nous étions tout les deux, Marc et moi, contre une dizaine de tireur, et puis, il y a eu un moment ou nos chargeurs se sont complètement vidés, j’ai paniquée et Marc m’a dit de partir avant de se faire tuer. Je lui ai dis d’appeler des renforts et j’ai foncée tête baissée vers les tireurs ennemis. Marc a voulu me suivre pour m’aider mais je me suis retournée et je n’ai pas vu la balle qu’un tireur avait tiré vers moi, Marc lui l’a vu et s’est mit devant moi pour que je ne sois pas blessée. A ce moment la, les renforts sont arrivé, j’étais complètement paniquée et terrorisée devant le corps ensanglanté de Marc. Je me suis mise à pleurer, en le prenant dans mes bras. J’ai criée d’appeler les secours mais c’était trop tard, il était en train de…mourir dans mes bras. Les secours n’avaient pas le temps d’arriver pour le sauver : il avait prit une balle en pleins cœur pour moi. Je me souviens des derniers mots qu’il ma dit… Je me souviens de sa voix tremblante et moi, je n’osais même pas lui avouer mes sentiments alors qu’il mourrait dans mes bras. Il ma dit qu’il… »Rebecca se mordit la lèvre inférieure et pleura, laissant couler quelques larmes. Elle qui détestait parler du passé, de son passé avait franchit le cap envier Javier. Pourquoi ? Elle ne savait pas mais elle avait confiance en lui, bizarrement, elle se sentait en sécurité avec lui. Javier hocha la tête, l’insistant à continuer et elle prit une grande inspiration, essuyant au passage quelques larmes qui coulaient.« Il m’a dit qu’il était fou amoureux de moi, qu’il aurait voulu se marier avec moi, avoir une famille nombreuse avec moi tant il me trouvait belle. Dit-elle, ayant du mal à parler. Il voulait même un chien, une grande maison avec un grand jardin où des enfants qui seraient les notre joueraient tous ensemble en harmonie. Et puis … Il m’a dit un petit « je t’aime » avant de fermer ses yeux pour toujours… J’ai poussée un cri et puis, on m’a forcée à me détacher du corps sans vie de Marc. J’étais en pleur, j’avais son sang partout sur moi et Victoire, une collègue et amie m’a prit dans ses bras pour pleurer avec moi la perte de Marc. Quelques jours plus tard, on l’a enterré. Je suis allée voir sa mère pour m’excuser mais elle m’a criée dessus me disant que c’était de ma faute si Marc était mort. Je crois qu’elle n’avait pas tord, si je n’avais pas fait ma forte tête en voulant aller arrêter les tireurs alors que j’étais sans défense, il ne serait pas mort … En faite je sais depuis quand je suis si méchante avec tout le monde, et surtout pourquoi. J’ai tellement peur d’aimer que je me renferme et je deviens si froide et colérique avec tout le monde…»Javier retint un hoquet, jamais il n’avait vu Rebecca comme ça. Elle qui était si froide d’habitude et elle qui refusait de racconter quoi que ce soit sur son passé à tout le monde, elle lui avait tout racconter sur le pourquoi du comment elle pleure et en fait il comprenait pourquoi. La pauvre, devait souffrir tout les jours à cause de ça. « Le problème dans tout ça c’est… Commença-t-elle en hésitant. C’est que tu lui ressemble beaucoup, sans sa façon de draguer surtout. Et puis, il était latino lui aussi … »Javier poussa un triste soupir et prit Rebecca dans ses bras qui continua de pleurer doucement. Il lui frotta le dos à l’aide d’une main et avec son autre main, il lui caressa ses longs cheveux blond.« Je suis désolé Rebecca… Commença-t-il. Mais, il ne faut pas que tu te sentes coupable. Je crois qu’il a fait le choix lui-même de te sauver, il voulait sacrifier sa vie pour toi et je crois que j’aurais été lui, j’aurais fais la même chose pour toi ! Le problème est que tu te cache, on ne peut pas essayer de t’aimer puisque tu ne nous montre pas ton vrai caractère ! Il faut que tu nous montre ce qu’il y a la dedans ! Souffla Esposito en pointant son cœur. »Rebecca sourit à l’expression du visage de Javier et essuya quelques larmes.« Mais … Souffla Becca. Toutes les personnes que j’aime meurent par ma faute… Je porte poisse… »Javier soupira, décidément, elle était têtue celle-ci.« Ne raconte pas une chose pareille Rebecca ! Je suis sur que tu peux apporter beaucoup de bonheur à tout le monde, il faut juste que tu montre tes sentiments un peu plus ! Que tu t’ouvre un peu aux autres et … que tu sois moins ronchonne tout les jours ! »Rebecca rougit doucement et serra Javier dans ses bras, ayant un petit sourire. Il avait le don de la mettre mal à l’aise ou de la rendre heureuse. Elle souffla doucement et hocha la tête.« En tout cas, commença-t-elle, je suis désolée pour mon attitude depuis que je suis arrivée dans l’équipe et je te remercie du fond du cœur ! »Javier déposa un doux baisé sur la joue de Becca et sourit, décidément, il commençait à bien l’aimer celle là.« Ne t’en fait pas Becca, les amis sont la pour ça, non ? »Il se leva et quitta la salle de repos un sourire au lèvre, peut-être qu’il avait réussit à lui faire ouvrir les yeux. Rebecca se porta la main à la joue et rougit de plus belle, soufflant le surnom qu’il lui avait donné, jamais on l’avait appelée comme ça. Sauf Marc. Décidément, il savait la faire tourner en bourrique et elle espéra intérieurement qu’il ne s’arrêterait jamais et qu’elle deviendrait plus qu’amis avec lui un jour. Peut-être que cette fois-ci, elle ne perdrait pas quelqu’un de proche ? Mais ce n’était qu’un début. Le début d’un grand amour, incassable et insaisissable. Mais eux, ne le savaient pas : ils demeuraient dans le silence de leur amour caché.C’était un plus d’an plus tard. Rebecca regardait Javier droit dans les yeux. Elle était en colère et serrait ses poings humides le plus fort possible. Sa mâchoire était contractée et elle était prête à bondir sur lui au moment ou elle en ressentirait le besoin.« Je n’y crois pas. Hurla-t-elle. Tu as osé me faire ça à moi ? »Javier leva un sourcil, ne comprenant pas la situation. Il posa ses mains sur les hanches de Rebecca et soupira.« Becca…Susurra-t-il. »Elle repoussa violement les mains de son fiancé et recula d’un pas.« Ne m’appelle plus comme ça ! Vociféra-t-elle. Tu es un monstre, je te déteste ! »Rebecca lui donna violement une tape sur la joue et le regarda se la tenir, douloureusement. Elle se retourna en larme et couru tout le long du poste de police et arriva devant l’ascenseur qui s’ouvrait laissant apparaître sa patronne qui visiblement s’étonnait de l’expression du visage de Becca. Kate s’approcha de la jeune agent du FBI en collaboration avec le NYPD et posa une main sur son épaule. « Que ce passe-t-il ? Demanda la lieutenante. »Becca fondit en larmes dans les bras de son amie et Kate la prit dans ses bras. Depuis que Rebecca était en couple avec Javier, l’ambiance avec elle s’était nettement améliorée. « Je … Il veut me quitter … Susurra la jeune femme entre deux sanglots. Je l’ai vu avec une femme ce matin dans une boutique… Ils étaient ensemble et ils buvaient un café… En plus ils se tenaient les mains et … et… s’embrassaient souvent sur les joues … »Kate éclata de rire. Rebecca la fixa incompréhensiblement et poussa un crie, elle était très en colère à ce moment là. Les larmes se redoublèrent dans ses yeux et elle s’écroula au sol. Kate se pencha vers elle, une chance, le poste était vide à cette heure-ci. « Becca… Dit-elle en se retenant de rire. C’était sa sœur. »Rebecca releva son visage pleins de larmes et pleura de nouveau, non elle ne pouvait pas croire Kate Beckett. Même si c’était une personne d’extrême confiance.« J’te crois pas Kate, c’est impossible ! Dit-elle entre deux sanglots de larmes. Javier voulait me quitter, j’en suis sure et certaine ! »Kate fit un petit signe de la tête à Javier, pour qu’il vienne et celui-ci s’approcha silencieusement. Il posa ses mains sur les hanches de Becca et la souleva doucement.« Becca, souffla-t-il, je te promet que c’était ma sœur… Je voulais te faire une surprise mais j’avais besoin d’elle. Je voulais te faire la surprise ce soir mais maintenant que je suis là, autant te le dire maintenant. »Javier lâcha doucement Rebecca et posa un genou par terre. Il chercha quelque chose dans sa poche et sortit un écrin en velours noir. Esposito ouvrit doucement l’écrin et laissa apparaître une bague. Une demande en mariage. Rebecca pleura de plus belle mais cette fois-ci de joie et posa ses mains sur celles de Javier qui tenaient l’écrin en velours noir.« Rebecca. Commença-t-il. Avant de te connaître, j’étais presque un coureur de jupon et puis … Tu es rentré dans ma vie. Au début tu étais froide et tu prenais très mal mes blagues… Et pourtant, elles n’étaient pas trop mal… »Becca rit nerveusement, essuyant les larmes qui coulaient d’une main tremblante.« … Tu m’as très vite intrigué, je voulais en savoir plus sur toi et il y a eu se jour, il y a presque un an et demi, ou nous nous sommes parlé. Tu m’as raconté le pourquoi tu comment tu étais froide. Peu à peu, on devenait amis, je t’appréciais et nous sortions souvent ensemble. Je suis même tombé fou amoureux de toi dès le début… »Rebecca serra un peu plus les mains de Javier, continuant à pleurer de joie. Ce moment qu’elle attendait depuis si longtemps, son rêve de petite fille, allait enfin être exaucé. Elle se sentait déjà lui dire un « oui », en lui sautant dans les bras tout en l’embrassant avec amour. « Bref. Pour faire court, Rebecca Lucifer Anderson, veux-tu devenir ma femme ? »Rebecca se sentit sauter dans les bras de Javier, pleurant à chaudes larmes. Elle l’embrassa profondément et le regarda d’un air fou amoureux. Javier Esposito rit deux secondes et sourit.« Je prend ça pour un oui ? Demanda-t-il. »Rebecca eu les yeux brillant et afficha un grand sourire.« C’était pour ça que tu étais avec ta sœur espèce d’imbécile ? Pourquoi tu ne me l’as pas dit plus tôt ? »Becca frappa doucement le torse de Javier qui éclata de rire, rigolant en éclat. Le latino souleva Rebecca et l’embrassa amoureusement.« C’était censé être une surprise ma Becca. Dit-il. Une surprise. »Rebecca était aux anges, tandis que tout le monde dans le poste de police du NYPD les regardaient, même le patron à l’occasion était sortit de son bureau pour regarder la scène si attendrissante entre un agent du FBI et un détective du NYPD de New York. « Alors, c’est oui ? Demanda Jav’ »Rebecca poussa un crie de joie et enfila la magnifique bague en or à son annuaire gauche : signe que son cœur était prit. Elle hocha doucement la tête et fit un léger bisou sur la joue de son futur mari.« C’est oui, conclu-t-elle » Elle sentit Javier la prendre dans ses bras et la faire tournoyer dans les airs, pendant que tout le poste de police les applaudissait. Elle lui sourit doucement.« Jav, tu ferais mieux de me poser. Souffla-t-elle, au bord du vomissement. J’ai quelque chose à t’annoncer. »C’est à ce moment la que Kate explosa, elle connaissait déjà la nouvelle et était contente pour ses deux amis. Javier tourna la tête vers elle et arqua un sourcil, pour finalement reposer son regard curieux sur celui de Rebecca.« Je t’écoute, dit-il impatient. »Elle le regarda, les yeux pétillants et recommença à pleurer alors qu’elle c’était arrêtée. Elle se colla contre Javier et souffla dans son oreille :« Javier. Je suis enceinte. »Esposito se détacha de Rebecca, l’observant attentivement pour déceler le moindre mensonge de sa part. Il ne trouva qu’un regard heureux et épanouie. « On… On va être parents ? Bafouilla-t-il. Je…Je vais être père ? »Rebecca se pinça la lèvre, nerveuse et baissa les yeux, attendant la réaction de son futur mari.« Oui. »Javier explosa de bonheur et poussa un crie, entendu dans tout le commisseriat de police. Il alla embrasser tout le monde fou de joie et finit par Rebecca, il prit le visage de la jeune femme entre ses mains et l’embrassa passionnément et amoureusement.« Tu fais de moi, l’homme le plus heureux du monde. Souffla-t-il la tête dans le cou de Becca. »Spoiler:« Oh non, souffla-t-elle essayant de garder son calme, ce n’est pas vrai ?! »Kate ferma ses yeux, la sueur perlant sur son front. Elle poussa un soupir de peur, une douleur fulgurante lui lançait au niveau du ventre et l’homme cagoulé rigolait avec un rire démoniaque : il avait du remarquer le sang qui coulait le long des jambes de Kate. Elle perdait beaucoup de sang et son visage palissait à chaque seconde. Kate s’écroula sur le sol, assise et l’homme s’approcha d’elle, attrapant son menton : pour qu’elle le regarde droit dans les yeux. Elle garda ses yeux fermés, essayant de métriser sa respiration qui accélérait. « C’est bien Kate. Dit l’homme d’une voix grave. Panique, tu vas tuer tes bébés comme ça, et toi aussi au passage. Je te verrais mourir lentement comme ça, quel spectacle. »Les larmes commencèrent à couler le long de ses joues, de douleur et surtout, oui surtout : de peur. Elle avait terriblement peur, elle était déjà attachée à ses deux choupinettes et elle ne voulait pas les perdre : pas si tôt. Pas avant, ni après leur naissance. Elle avait déjà prévues d’abandonner quelques mois sa carrière, du moins partiellement, pour s’occuper de ses deux filles en paix avec Richard qui écriraient ses bouquin ou Nikki et son collègue auraient peut-être des enfants eux aussi. Il en était capable et Kate le connaissait trop bien pour ça. Trop bien. Les secondes et les minutes passaient, le temps passait tellement lentement pour Kate. La douleur était de plus en plus forte, et les larmes coulaient de plus en plus, se mêlant à la sueur qui coulait le long du visage de Kate. Le temps paraissait interminable pour la jeune lieutenante et sa respiration saccagée montrait qu’elle pourrait perdre bientôt connaissance tellement l’air lui manquait. Elle repensa à son écrivain favori, qui était aussi son futur époux et le futur père de leurs deux filles. Elle repensa à la façon dont il lui avait avoué ces sentiments, en étant bourré, rien de mieux. Oui, un soir après une longue enquête éprouvante, Rick avait proposé à Kate d’aller boire un verre. Celle-ci avait acceptée mais elle avait rapidement été bourrée et Rick en avait profité pour lui dire qu’il l’aimait : lui aussi hypnotisé par les effets de l’alcool. Ils avaient couché ensemble et le lendemain c’étaient réveillés l’un dans les bras de l’autre. Ils avaient prit un bon moment pour s’expliquer, malgré la réaction de Kate au réveille, et finalement, Castle n’avait pu succomber : il lui avait avoué qu’il était dingue d’elle. Elle se rappelait avoir beaucoup rit quand il lui avait avoué car il ne trouvait pas ses mots et bégaillait. Elle commençait à, perdre connaissance quand elle sentit un corps musclé tomber lourdement sur elle. Kate fit un effort pour économiser un peu d’air et ouvrit les yeux, très faiblement. Le sang qu’elle perdait commençait à s’étaler peu à peu sur le sol et il y avait une énorme flaque. Elle perdait trop de sang. Elle regarda le corps de l’homme assommé sur elle et elle poussa un soupir de soulagement avant de retomber dans le noir complet. Le corps fut dégagée et quelqu’un prit la parole : il ne lui semblait pourtant pas que son mari c’était réveillé, ou alors il n’avait pas fait de bruit avant d’assommer le type.« Reste avec moi Kate… Souffla Rick, les larmes aux yeux. Reste avec moi, Kate. Je t’en pris Kate, reste avec moi : pour les bébés, pour moi, pour notre futur mariage, pour avoir d’autres gosses et être heureux tout les deux, pense à tes amis mais aussi à ton père, il n’aimerait pas te perdre et je crois que moi je serais l’un des plus malheureux dans ce cas là. Kate je t’aime. Je t’en conjure, reste avec moi. Pense à Rebecca et Emma, si tu reste éveillée, on pourra peut-être les sauver. Aller Kate… Tu n’as pas le droit de me laisser comme ça, Quesque je ferais de Nikki Hard après ? Hein, dit moi ? Tu me mets dans un embarrât extrême ! »Rick prit le pouls de sa future femme, faible mais présent. Il soupira de soulagement quand elle poussa un long grognement. Il lui donna des petites tapettes sur les joues et regarda bien si l’homme était toujours assommé. Il se leva mais Kate qui reprenait peu à peu et faiblement connaissance attrapa son bras.« Chut mon ange, je vais le menotter. Souffla Rick en lui caressant les cheveux. Il ne pourra plus rien te faire comme ça… Laisse moi y aller, après j’appelle une ambulance pour toi… Ok ?-Ne…Ne…Ne m’appelle plus… Mon ange…, Chaton…Souffla-t-elle »Rick retint un petit sourire, il profitait de cette situation pour l’appeler ainsi, il savait qu’il n’aurait pas de problèmes suite à ça. Kate le lâcha doucement pour le laisser faire et il se leva, allant menotter l’homme pour qu’il ne puisse plus rien faire à Kate. Surtout à Kate. Il entendit la porte s’ouvrir et soupira de soulagement quand il vit les deux collègues de sa femme, ses deux collègues aussi soit disant passant. Javier s’approcha de Kate et prit son pouls tendit qu’elle perdait connaissance, encore une fois et Ryan s’était approché de Castle, pour voir si tout allait bien. Il regarda l’homme à terre.« On aurait du arriver plus vite Bro, désolé. Murmura Javier. Ca va vous ? »Castle hocha la tête et se rendit prêt de Kate, qui perdait encore un sang ; l’hémorragie était forte.« Appelez une ambulance, merde ! Quesque vous attendez ! Cria Rick. »Ryan s’éloigna et appela une ambulance qui ne tarda pas à arriver. Quand Kate fut dans l’ambulance, Rick sauta dedans aussi, ne laissant pas le choix aux ambulanciers : il voulait être avec elle. Arrivé à l’hôpital, il dut lâcher la main de Kate et tourner en rond pendant des heures et des heures pendant que le médecin avait la vie de sa future femme entre les mains, de ses filles aussi en passant. Il traversa la salle d’attente des centaines de fois avant d’avoir des premières nouvelles de Kate qui était toujours en salle d’opération : « Elle a besoin de sang mais nous avons trouvé ce qu’il fallait. » se rappelait-il. Il s’était remit à tourner en rond après. Il était vraiment inquiet. Lanie elle, était arrivée peu après et avait pleurée dans les bras de Castle, puis dans ceux d’Esposito, qui était assis dans une des chaises : visiblement inquiet pour sa patronne et amie, j’ai nommé Katherine Beckett Castle, enfin, bientôt Castle... Quelques heures plus tard, un médecin arriva et se plaça devant Castle, le regard neutre pour ne pas lui faire de faux espoirs.« Vous êtes là pour Katherine Beckett ? Demanda le médecin. »Rick hocha la tête de haut en bas, positivement et croisa les bras terriblement inquiet pour sa future femme. Le médecin était une femme blonde aux yeux verts pâle, elle était grande et avait un visage fin, pointu. « Je suis son futur mari, susurra Rick, à bout.-Je suis le docteur Anderson, commença la jeune femme, Mlle Beckett est saine et sauve. Nous avons trouvé suffisamment de sang pour la sauver. -Et…Et les bébés ? Demanda Castle. Elles vont bien ?-Si votre femme passe la nuit sans encombre, les deux bébés seront sauvés. Nous avons réussit avec beaucoup de peine à les maintenir vivantes et si votre femme se repose, aucune raison pour qu’elle les perde. Par contre, elle devra rester au lit et se lever pour le stricte minimum comme aller aux toilettes, se toiletter des choses comme ça, sinon, hors de question qu’elle sorte du lit. »Rick hocha la tête, trop soulagé pour sa Kate et ses deux filles. Ryan et Esposito frappèrent l’épaule de Castle, très content pour lui et Kate, tout en poussant des soupirs de soulagement. Lanie elle se jeta dans les bras de Castle en pleurant, et en le félicitant. Rick sourit et se détacha de Lanie, qui se précipita vers les deux autres en pleurant de joie. Kate était saine et sauve. « Je… Je peux la voir ? Demanda Rick.-Bien sur mais une seule personne à la fois. »Esposito, Ryan et Lanie se lancèrent un regard et Javier lança un « Vas-y Bro, c’est ta futur femme, veille bien sur elle. Elle a besoin de toi… » avant de lui serrer la main. Rick avait accordé un rapide sourire de soulagement à Javier et celui-ci, lui avait donné un clin d’œil pour le soutenir, en quelque sorte.« D’accord, lança le médecin, suivez moi. »Les trois acolytes regardèrent Castle et le médecin partir d’un pas rapide et quittèrent l’hôpital se promettant que le lendemain ils iraient voir Kate pour la soutenir. Pendant se temps là, Rick était devant la porte de la chambre de Kate, seul. Le docteur venait de partir, car son bip était en train de sonner. Castle poussa la porte et s’approcha sans faire de bruit. Il ne savait pas si Kate dormait toujours mais si c’était le cas, il ne voulait en aucun cas la réveiller. Comme avait dit le médecin ; il lui fallait du repos, beaucoup de repos. Il longea l’entré de la chambre sans un bruit et s’approcha du lit, supposant que sa Katie dormait. Il s’assit près d’elle et prit sa main, la caressant doucement. Elle dormait. Richard observa son torse se soulever doucement à chaque respirations, il était tellement attendrit. Au bout d’un moment, la fatigue commença à le prendre et il s’endormit. C’était mieux ainsi, car le silence commençait à peser et c’était tellement douloureux pour lui de voir sa future femme inconsciente dans le lit d’hôpital. C’était un silence douloureux.Quatre mois plus tard. Katherine Beckett était maintenant enceinte de neuf mois. Elle avait passé plus de deux semaines à l’hôpital après l’agression pour que le médecin soit sur de son état. Ensuite elle était sortie de l’hôpital avec une grande joie. Ses amies vinrent souvent la voir jusqu’à la fin de sa grossesse. Alexis étant en vacances pendant les deux derniers mois c’était occupée de sa mère adoptive avec beaucoup de soin et les deux femmes avaient passé du temps toutes les deux. Kate avait beaucoup conseillée Alexis par rapport à Ashley et Alexis avait soutenue Kate dans ses moments de déprimes : elle détestait rester au lit tout le temps et commençait à en avoir marre. Pendant ce temps là, Rick veillait sur Kate tout en faisant doucement les achats pour les bébés et la chambre, double. Pour leurs deux filles. Il avait cherché une nouvelle maison plus grande avec un jardin pour après l’accouchement avec quatre chambres : une pour le couple, une pour Alexis, une pour les deux bébés et la dernière serait pour Martha, qui voulait rester avec eux pour veiller sur les bébés quand Kate reprendrait le boulot. Ensuite, Alexis était repartit à l’université, et elle revenait de temps en temps : le week-end et pendant les vacances. Noel était arrivé rapidement, c’est à partir de ce moment que Rick et Kate avait pensé à préparer leur mariage : qui était prévu pour mai prochain, pour ne pas avoir trop chaud mais pas trop froid non plus. Mai était la meilleure période pour un mariage, les fleurs poussaient et les oiseaux étaient réellement de sortie. La veille de noël, Rick avait préparé un repas chez lui et Kate avec ses collègues. Lanie était venu aider Alexis, Rick et Martha pour préparer tout ce qu’il fallait pendant que Kate était assise dans le canapé en train de les regarder faire, riant aux éclats à chaque blague ou à chaque gaffe. Katie était allongée sur le canapé, une main sur son ventre et elle était recouverte d’une couverture. Alexis s’assit dans le fauteuil près de Kate et lui sourit.« Ca va maman ? Lui demanda-t-elle.-Oui, ma chérie. Souffla Kate. Et toi ? Ca va, pas trop débordée ?-Non. Heureusement que Lanie est là pour nous aider. »Le temps passa vite et rapidement, les autres arrivèrent pour le diner. Esposito, Ryan et Montgomery, le dernier arrivé fut le père de Kate. Elle voulait l’avoir près d’elle pour noël. Le diner se passa vite et à minuit, tout le monde se distribua les cadeaux. Rick offrit deux gourmettes à Kate pour leurs deux bébés, deux gourmettes en or avec leur prénom marqué : Rebecca et Emma. Il lui offrit ensuite un collier en or, avec un cœur en cristal, entouré de diamants, émeraudes, rubis… Ils crièrent tous en cœur, rigolant en éclat.« Joyeux noël ! » Ils se firent tous la bise, et Kate resta tout de même sur sa chaise. Ils virent la serrer dans leur bras tour à tour, lui souhaitant joyeux noël. La bonne humeur et la joie fusaient de partout. Tout d’un coup, Kate posa violement sa main sur son ventre, Rick le remarqua et s’accroupit en face d’elle.« Ca va Kate ? Demanda Richard. »Rick fixa Kate qui essayait de reprendre sa respiration. Elle poussa un soupire et le fixa droit dans les yeux.« Je… Je crois que j’ai perdu les eaux Rick, je… je vais accoucher ! »Gros blanc. Tout le monde s’était tourné vers Kate, se regardant chacun son tour. Ensuite, tout se passa très vite, Rick écarquilla les yeux et se précipita dans la chambre, prendre le sac qu’ils avaient préparé avec Kate pour le moment ou elle irait à l’hôpital. Il se précipita vers Kate et l’aida à se lever, et la soutenu pour marcher car elle tremblait de partout. Il la transporta jusqu’à la voiture et la conduit à l’hôpital. Qu’est ce qu’il aurait voulu avoir les gyrophares à ce moment là pour aller plus vite. Katie était allongée à l’arrière et elle se tenait le ventre en poussant des petits cris, décidément, ça allait très vite. Arrivé il appela une infirmière qui appela un brancard. Kate fut emmenée en salle d’accouchement et le médecin demanda à Rick d’attendre quelques minutes avant de venir soutenir sa future femme. Les minutes passèrent lentement, il tournait en rond dans la salle d’attente quand une infirmière vint. Elle lui demanda de mettre des protections et il entra, se plaçant près de Kate. Il lui prit la main et lui caressa doucement les cheveux. La sueur perlait sur le front de sa belle et elle criait, de douleur surement.« Espèce d’abrutit ! Cria-t-elle entre deux contractions. Pourquoi tu m’as mise enceinte sal con ? »Touché ! Il mettait ça sur le compte de la douleur et… et de l’accouchement. Il continua doucement à lui caresser les cheveux, un sourire idiot sur ses lèvres.« Ca va mon ange ? »Dit-il pour se venger. Il savait qu’il aurait des représailles mais il s’en fichait complètement. Le couple était un peu comme dans sa bulle, ils n’entendaient pas le médecin parler à ses infirmières.« Abrutit ! Vociféra-t-elle. Je t’ai déjà dit de plus m’appeler mon ange ! »Elle poussa un cri, bien plus fort que les autres. Il s’imagina ce que ça devait faire et secoua la tête. « Et NON ! Ca ne va pas ! J’ai mal, je souffre mais toi tu trouve toujours de quoi dire, comme conneries ! »Le médecin lui ordonna de pousser et quelques minutes plus tard, le premier bébé sortit. Une infirmière la prit et s’en occupa, pendant que Kate mettait au monde la deuxième. La deuxième sortit et Kate se lâcha, tombant violement sur le lit. Elle ferma ses yeux et les re-ouvrit quand on lui mit deux bébés dans les bras. Elle commença à fondre en larme et observa les deux petites filles. Katie posa son regard sur celui de Rick, les larmes aux yeux et pleura.« Tu as vu comme elles sont belle… »Rick la regarda, un grand sourire aux lèvres et lui caressa sa tête. Il se pencha pour lui déposer un baiser sur le haut du crane et soupira.« Je vais prévenir les autres, pendant que tu te repose… D’accord ?-Je crois que je ne pourrais pas me reposer tant les petites sont belles… »Rick sourit. Il déposa un baisé sur les lèvres de Kate, puis posa doucement ses mains sur ces petits êtres et il chuchota quelque chose, qui fit encore plus pleurer Katie.« Bienvenue mes anges… »Il se retourna et sortit de la salle, laissant les infirmières emmener Kate dans une chambre. Espérant avoir une belle et longue vie avec sa Kate, son ange, sa muse. Spoiler:Richard avait passé toute la journée aux côtés de Kate, l’attente devenait insoutenable. Il regarda son torse se soulever doucement à chaque respiration qui avait l’air d’être une vraie torture pour Kate. La pauvre respirait avec l’aide d’un tube dans la gorge, le médecin qui s’occupait d’elle l’avait intubé. Ca devait vraiment être grave pour qu’il l’intube. Il se rappelait les paroles de l’infirmière qui était passé quelques heures avant, il pouvait citer ses paroles sans problèmes. « Je suis désolé monsieur Castle, madame Beckett ne peut respirer toute seule » avait-elle dit alors qu’il la criblait de questions sur l’état de sa belle princesse. Elle lui avait ensuite dit qu’il ne fallait pas s’en faire, elle passerait la nuit. « Monsieur Castle, ne vous en faite pas… Elle va se réveiller, je suis sure que c’est une femme forte. », Il lui avait ensuite demandé comment elle le savait. Elle n’avait pas répondu mais une lueur triste était passée dans ses yeux. Elle avait vérifiée rapidement le monitoring et toutes les machines autour de cet ange, allongé dans son lit, et était simplement repartie. Rick avait plusieurs fois pleuré, ne supportant pas voir Kate allongé sur ce lit. Sa muse. Qu’est ce qu’il pourrait faire sans elle ? Il était tant amoureux d’elle, même avec Meredith il n’avait pas été si amoureux. Dès que Kate entrait dans une pièce, il se sentait bizarre, son cœur battait vite et il ne pouvait pas s’empêcher de la regarder. Puis, l’infirmière était repassée. Elle lui avait apporté une petite radio pour l’occuper : c’est tout ce qu’elle pouvait faire. Elle était repartie, ayant trop de patient pour rester. Rick avait allumé la radio et était tombé sur une magnifique chanson, qu’il avait déjà écoutée et dont il était tombé sous le charme. La chanson s’appelait « Mon ange » mais il ne se souvenait plus du nom de l’interprète. Il savait juste que c’était une chanteuse française qui avait gagnée une émission de chant française, mais il ne se souvenait plus du nom. Connaissant les paroles, il se mit à chanter en pensant fort à Kate pendant la chanson. En faite elle l’a représentait assez en ce moment et elle représentait les sentiments de Rick face à cette Kate profondément endormit. La fin de la chanson arriva et il pleurait. Les larmes coulaient à flot sur ses douces joues d’homme. Il n’avait même pas remarqué qu’une personne était rentrée dans la pièce. Il lâcha une seconde la main de Kate et prit sa tête entre ses mains pour pleurer, un peu plus qu’avant.« En ce moment, si vous me demandiez la main de ma fille : j’accepterai. Dit la voix derrière lui. »Rick sursauta et se reprit, ayant deviné que c’était le père de sa princesse. Jim Beckett s’approcha du lit de sa fille et posa une main sur le dossier de la chaise de Rick. Il fonça les sourcils et s’humidifia les lèvres en passant sa langue dessus. Il passa une main dans ses cheveux et s’assit sur la chaise à côté de Rick.« C’est fou. Commença-t-il. Ma fille essaye de tout faire pour sauver des personnes et c’est elle… qui se retrouve dans ce lit. »Le regard de Jim se perdait, il fixait sa fille profondément endormit avec beaucoup de pêne. « Vous savez, quand j’ai perdu Johanna, j’ai commencé à boire. C’est Katie qui m’a sortit de ce trou à rat qu’est l’alcool. Imaginé une adolescente se battre pour que son père arrête de boire ? Katie à du vivre ça, je m’en veux. C’est grâce à elle que je suis clean maintenant et elle est la seule raison pour laquelle je me bats et que je ne retombe pas dans l’alcool. Je crois que… Que si elle mourrait… Je… »Le père de la belle Katherine hésita un moment et finalement, il craqua : s’en était trop pour lui. Il ne pouvait pas voir sa fille sur ce lit d’hôpital alors que douze ans auparavant, il avait perdu sa femme. La mère de sa petite Katie qui était devenue une femme magnifique et tellement forte. Oh oui Castle en avait vu défilé des femmes mais jamais, jamais il n’avait vu une femme comme Kate : une femme forte, une femme qui avait cet incroyable regard qui avait don de l’envouter et cette si belle voix. Sans oublier, ce si magnifique sourire et il se demandait de qui elle le tenait puisqu’il n’avait jamais vu Jim Beckett sourire. Jim baissa la tête et soupira.« …Je crois que je retomberais dans l’alcool si ma Katie mourrait sur ce lit d’hôpital… continua Jim. »Rick regarda Jim indigné, alors comme ça il retomberait dans l’alcool ? Et ou était passé tout ce combat qu’avait fait pour qu’il arrête de boire ? Rick plongea son regard dans celui du père de Kate et fonça les sourcils.« Il ne faut pas dire ça ! Dit-il. Kate s’est battue pour vous tirer de l’alcool, elle en a laissé des plumes et vous, vous voulez la déshonorer en faisant ça ? Et puis Kate est une femme forte, je suis sure qu’elle se bat pour vous parce qu’elle sait que vous ne tiendrez pas la route si elle décède et puis… trop de personnes seraient triste de sa mort, non ?-Vous avez raison, monsieur Castle. Susurra Jim, la gorge nouée. Je suis sur qu’elle se bat. »Jim hésita à changer de sujet mais il soupira et regarda Castle droit dans les yeux.« Vous savez, elle vous aime beaucoup. Commença Jim à l’intention de Castle. Je crois qu’elle attend juste que vous vous lanciez, elle a trop peur de le faire elle-même. Elle se cache, elle cache ses sentiments envers vous puisqu’elle a trop peur de vous perdre. Je connais bien ma Katie, je sais qu’elle est amoureuse de vous mais qu’elle a trop peur pour vous vous le montrer. Katie à toujours été comme ça, toujours. »Rick leva ses yeux qu’il avait baissés et regarda Jim dans le blanc des yeux. Etait-il sur de ce qu’il disait ? Kate éprouvait réellement des sentiments pour l’écrivain ? Lui-même avait du mal à le croire mais était trop content de ce qu’il venait d’entendre pour penser à quoi que ce soit. Enfin, content… Pas vraiment. Kate était toujours dans ce foutu coma et lui attendait toujours impatiemment son réveil pour tout lui dire. Il avait hésité pour lui dire, il ne savait pas s’il devait le faire mais maintenant, si. Il le ferait. Pour Kate, et pour lui. Jim le tira de ses pensé quand il lui tendit la main et fit un triste sourire.« Je vais vous laisser, commença-t-il, vous m’appelez dès qu’il y a du nouveaux ?-Vous serez le premier prévenu, monsieur Beckett. »Le père de Kate se leva et commença à partir, arrivé à la porte : il se retourna et souffla, jetant un dernier coup d’œil à sa fille toujours aussi endormit.« Castle ?-Oui ?-Merci. Merci de veiller sur ma Katie.-Always. »Ce mot avec du sens, même avec le père de Kate. A croire que ce mot allait bien à toute la famille Beckett.