Lou-Swan
Messages : 38 Date d'inscription : 12/03/2011
| Sujet: N'OUBLIE PAS DE RESPIRER ☆ Sam 9 Avr - 23:18 | |
| PROLOGUE La liberté. Une chose trop vaste pour me convenir. Ainsi, vous croyez être libre, être maître de votre destin ? Laissez-moi détruire chacune de vos croyances, chacune plus stupide, chacune prise d’un effroyable besoin de soutien. Oubliez donc tout ce qu’est la vie pour vous. Car ce n’est pas vous qui décidez ce qui vous importe. C’est la vie qui décide ce que vous êtes. Vous croyez pouvoir échapper à votre destin ? Foutaise. C’est impossible. J’en ai fait l’amère expérience. Parce que la vie n’est pas votre ami, non, lorsque vous arrivez sur cette Terre, vous faites un pacte avec le Diable. En échange de cette « chance » d’avoir rejoint la Terre, vous subissez des millions de déception, désillusion en tout genre. Ceux qui se disent être heureux mentent. Il y a toujours ce quelque chose qui vous gâche la journée, qui vous fait perdre le sourire. Rien ni personne n’est parfait. Ainsi, nos erreurs se répercutent sur chacun de nos gestes, chacune de nos pensées. Alors, dites-moi, pour vous, ce Diable qu’est la vie avait oublié l’amour ? Aha. L’amour n’est pas le pire des sentiments ? Le plus dévastateur ? Le plus destructeur. L’amour, ça vous prend comme ça, et puis, ça ne veut plus vous lâcher parce que c’est égoïste. L’amour c’est comme un virus. On se sent étranger, presque mal, on a chaud, on est fatigué, on n’a plus d’appétit et puis quand le virus s’en va, on est courbaturé, on ne veut plus se lever et on veut simplement oublier. Alors comme ça vous voulez être vivant pour être libre ? Vous voulez profiter de la vie ? La vie n’est qu’un mirage, le bonheur s’entrevoit, on n’en profite pas. Ne doutez pas de ce que je vous dis. Parce que j’ai vécu une chose affreuse, qui fait perdre tout goût à n’importe qui. Cette chose ? Ce n’est ni un viol, ni un inceste ou tout ce qui y ressemble. Ce que j’ai enduré peut paraître anodin, après tout, je ne l’ai pas subi. Pourtant, certaines choses du passé ressurgissent et font plus de mal que de bien. Ainsi, je me retrouve perdue et sans repère, je suis Jezabel sans l’être, je me glace et me fige dans le temps, je ne vis que par des souvenirs. Mon esprit, ma prison, est trop étroite pour que je continue ma vie. Le courage n’est pas assez grand pour que je m’abandonne. Car je ne peux le nier : Je peux détester la vie, j’ai beau ne pas avoir assez de force pour l’affronter, jamais je ne pourrais tenter l’abandonner. L’espoir me tient ici. Malgré toutes mes réticences, je lutte, et je tente une course contre la vie. |
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