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| FLUORESCENT ADOLESCENT ♛ HP fic. | |
| Auteur | Message |
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Lou-Swan
Messages : 38 Date d'inscription : 12/03/2011
| Sujet: FLUORESCENT ADOLESCENT ♛ HP fic. Sam 12 Mar - 20:08 | |
| Bienvenue à Beaubâtons, où tout respire beauté et joie. Le soleil brille bien plus qu'a Poudlard, et les esprits vagabondent entre amour et devoirs. Ils ont entre 15 et 18 ans, ils sont beaux, jeunes, appartiennent à la précieuse académie située sur l'île Sainte Marguerite, dans la mer Méditerranée. Pourtant, la guerre entre les deux maisons de filles Delta Iota et Epsilon Roh, est de plus en plus terrible. Les reines de ce désordre ? Les 8 filles les plus belles et les plus populaires de l'école. Elles sont en 5ème année, mais tout le monde les respectent. C'est sûre qu'entre demi velanes, jumelles qui se detestent et alliance avec les garçons, les années à Beaubatons risquent d'être mouvementées ! |
| | | Lou-Swan
Messages : 38 Date d'inscription : 12/03/2011
| Sujet: Re: FLUORESCENT ADOLESCENT ♛ HP fic. Sam 12 Mar - 20:10 | |
| - Spoiler:
Salut mes petits chéris ! Me voici, avec une nouvelle fiction, en espérant qu'elle vous plaise !
Je reprend un personnage peu abordé dans les fictions et même dans les livres: Gabrielle Delacour. Les commentaires, j'adore ça, et puis, je ne mord pas, non ? Je vous laisse lire, et puis, pourquoi ne pas écouter Fluorescent Adolescent en lisant le prologue ?
PROLOGUEQuatre amies marchaient dans le parc de Beaubâtons, au même rythme et discutaient avec entrain de musique moldu. Le soleil était présent, et un petit vent soufflait entre les branches des arbres, dont les bourgeons venaient à peine de sortir, annonçant l’arrivée propice du printemps. L’établissement, situé sur l’île Sainte Marguerite, quartier Sorcier, était incartable. Ainsi, les moldus étaient éloigné sans soucis. Les quatre demoiselles portaient la même tenue : Robe bleue, blazer de la même couleur, collant noir en nylon et richelieu bleu verni. Le blason brodé sur le veston était une femme versant de l’eau d’un vase en cristal. Les Delta Iota, tels étaient le nom de leur maison. Juliette, Gabrielle, Alice et Evaline étaient dites comme les plus belles filles de leur maison. Toujours ensemble, elles s’adoraient. Evaline et Gabrielle étaient cousines, mais c’était le seul lien de parenté de ce petit groupe. Jamais elles ne s’appelaient par leurs prénoms, seulement par leurs surnoms : July, Gaby, Lili et Evie. Dans cette école de magie française, 8 filles faisaient la loi depuis un an. July, Gaby, Lili, Evie, Jez, Swan, Cathy et Léna. Quatre d’entre elles étaient chez les Delta Iota, et les quatre autres chez les Epsilon Rho. La chose qui les différencie ? Leur couleur de cheveux. Blondes pour chacune des quatre Delta I et brunes pour les Epsilon R. Egalement, leur blason : Pour celui des Epsilon, c’était une sirène adossé sur un rocher. La couleur de leurs richelieus, également : Noir pour les Rho. Elles se vouaient une haine sans merci, bien qu’Alice et Catherine furent sœurs jumelles. Jezabel et Swan sont également sœurs jumelles mais toutes deux sont dans la même maison. C’est dans ces deux maisons que sont réparties toutes les filles de Beaubatons. Elles sont réparties dans les maisons en buvant une potion de vérité, qui rapporte, via la couleur de la langue après ingurgitation de la boisson, leur véritable « elles ». C’est de même pour les garçons, répartis chez les Alpha Thêta, blason représentant un homme en train de tirer une flèche grâce à un arc, ou chez les Bêta Omega, blason imageant un homme entre une balance à deux palets. Contrairement aux filles, les garçons s’entendaient tous parfaitement bien. En parlant de garçons… Au loin, Gabrielle vit Quentin, blond parfait, aux yeux envoutants. Elle se mordit la lèvre inférieur, lança un regard entendu vers Juliette et une fois qu’il put la voir à son aise, elle détacha son chignon, secoua doucement sa tête d’une manière charmeuse, et envoya un sourire éblouissant au jeune homme, bien qu’habitué au charme de la demi Vélane, n’en fut pas moins secoué. Il continua sa route, lançant un franc sourire à Gaby, les dépassa avant de se retourner brusquement pour dire : « Gaby, la lumière du soleil te rend encore plus éblouissante que d’habitude. Tu es sublime, ma belle. » Il n’en fut pas plus pour que la blondinette rougisse, ce qui eut le don de faire rire ses trois prétendues amies. En attendant, Quentin continua, sans se soucier des trois autres, il fixait Gabrielle : « Si tu veux… Je serais à 17 heures près de la fontaine… » La belle hocha la tête, n’en croyant pas à ses oreilles. Quentin se retourna et continua sa route alors que les trois filles entouraient leur amie. Gabrielle tentait d’avoir un rendez-vous avec Quentin depuis sa troisième année, refusant de sortir avec un autre garçon que lui. Pathétique vous dites ? Non, simplement l’amour. Mais le plus important c’était qu’elle tenait une occasion en or. Le bonus ? En plus de sortir avec Quentin, elle ferait enrager la petite chef des Epsilon, Hélena. |
| | | Lou-Swan
Messages : 38 Date d'inscription : 12/03/2011
| Sujet: Re: FLUORESCENT ADOLESCENT ♛ HP fic. Sam 12 Mar - 20:14 | |
| - Spoiler:
Coucou Voilà le premier chapitre, et on en découvre plus sur Beaubatons. J'ai choisi de mettre 8 années, car comme il est dit dans le 4ème tome que les premiers examens sont en 6ème année, je trouvais ça étrange de mettre des grands examens deux années de suite. Je tente de coller le plus possible avec ce que dise les livres, mais je compte faire vivre quelques jolies aventures bien étrange qui impliqueront l'arrivée de... Harry, Fleur et tout le monde, bien sur ! Pour ceux qui auraient vu le film Wild Child, je m'en inspire un peu niveau discipline et pour la surveillante. J'avais besoin d'une idée de départ, et ce film que j'adore m'a bien aidée pour m'imaginer vraiment Beauxbatons. En passant, pour le prologue, je ne vous ai pas indiqué qui sont les acteurs sur l'image du résumé, donc je me rattrape: Alice Fontaine: Kristen Stewart (blonde); Cathy Fontaine: Kristen Stewart (brune); Antonin Normant: Xavier Samuel; Evaline Marin: Emma Roberts (Blonde); Swan Joly: Leighton Meester (brune, évidemment); Jules Marin: Chace Crawford; Gabrielle Delacour: Dianna Agron; Helena Da Silva: Lea Michele; Quentin Lecomte: Cory Monteith; Juliette Grange: Teresa Palmer; Jezabel Joly: Willa Holland; Mathieu Duartes: Alex Pettyfer; Axel Hautbert: Logan Lerman; Stephane Michel: Gaspard Ulliel; Alexandre Magnian: Matt Lander
CHAPITRE 1; JULIETTE GRANGE« Julyyyyyyy !!!!!!!!!! » Ma meilleure amie hurlait à pleins poumons dans notre chambre. J’arrivais en chantonnant, et dis d’une voix cristalline : « Oui Gaby ? » Elle courrait dans tous les sens : dressing, armoire à chaussures, trousse de maquillage, dressing et ainsi de suite. Je l’arrêtais dans sa course effréné et la fit s’assoir sur son lit. Elle me toisa du regard et soupira. Elle sortait depuis un mois avec Quentin, mais aujourd’hui, elle ne savait pas comment s’habiller. « J’ai mis toutes les tenues que j’avais en réservé, Ju’, je ne peux pas me permettre de remettre une robe dans laquelle il m’a déjà vue ! » Je soupirais et allais dans mon dressing en la trainant de force. « Tu es bien plus grande que moi, Ju’. » Je lui intimais de se taire et chercha l’une de mes plus jolis tunique. En ce mois d’Avril, le soleil était particulièrement rayonnant, et comme à chaque sortie sur l’île de Flane, nous pouvions laisser nos uniformes pour des vêtements moldus. « C’est peut être une tunique pour moi, mais ça sera une robe pour toi ! » Elle me sauta littéralement au cou, comme si je la sauvai de la mort. Ces réactions exagérées étaient toujours présente chez Gaby, on s’y habituait avec le temps. Parfois, Alice ne supportait pas ce trait de caractère, mais n’en disait rien, trop gentille et douce pour oser affronter ou blesser notre Gabrielle. Catherine, la sœur jumelle de Lili, à l’inverse, ne garde jamais pour elle se qu’elle pense. Les deux sœurs sont vraiment à l’opposé d’une de l’autre, et Cathy est très jalouse d’Alice : En effet, Alice sort avec Antonin, le garçon dont Cathy rêve depuis son arrivée à Beaubâtons. « Allez, files t’habiller, tu ne veux quand même pas te mettre en retard, tu pars dans une heure, et tut dois te doucher, t’habiller, te laver les dents, te maquiller et je dois de coiffer. Alors oust ! » Elle posa une main sur sa bouche en voyant l’heure avant de courir vers sa trousse de toilette, elle récupéra sa serviette et s’échappa dans la salle de bain. Moi, j’étais déjà lavée et habillée, d’une jolie marinière et d’un jean délavé. Le tout accompagné de bottines noires, à talons légèrement plus haut que mes richelieus. Mes cheveux étaient encore emmitouflés dans une serviette, alors, je m’installais devant ma coiffeuse de la chambre grise et mauve, retira la serviette et les séchai d’un coup de baguette magique. Merci au cours d’élégance qui sont obligatoire dans notre établissement et qui nous a appris, entre autres, des enchantements de ménage et de coiffure. Ainsi, tout allait plus vite le matin. A Beaubatons, les cours obligatoires jusqu’en 6ème année sont les potions, les sortilèges et enchantements, la métamorphose, l’histoire de la magie, la botanique, les défenses contre les forces du mal, l’étude des astres et l’étude des langues étrangères. De plus, jusqu’à la fin de notre cycle d’étude, en 8ème année, on doit étudier l’élégance, le cours qui rend célèbre notre école. Dans ces cours, une notion essentielle est abordée : Le respect. Ainsi, à chaque cours, on se lève et on reste debout jusqu’à ce que notre professeur nous demande de nous assoir. C’est ainsi que nous saluons nos professeurs. Nous les respectons vraiment. Rare sont les retenues, et ainsi, il n’y a besoin de personne pour nous surveiller. Bon, il y a bien deux surveillants pour remettre à l’ordre les nouveaux, mais c’est tout. Nous sommes relativement sage, même dans notre « guerre des filles » nous n’impliquons jamais l’école. Enfin, du moins possible. « July, t’es prête ? » Evie me regardait avec un demi-sourire ; la demi-velane, cousine de Gaby, abordait une robe fleurie avec un collant en nylon noir et des ballerines simple. Ces cheveux étaient lâchés, et son charme sans pareille frappait quiconque sur son chemin. Elle s’installa sur mon lit, face à la coiffeuse, m’observant en train de me maquiller légèrement. Gaby sorti toute apprêtée, le seul défaut restait ses cheveux, emmitouflés dans une serviette. Elle s’installa devant sa coiffeuse, situé en face de son lit, et retira la serviette, sécha ses cheveux et je mettais ma dernière couche de mascara avant de dire : « Maintenant, oui, mais il faut que je coiffe Gab’. Après, on y va. » Evie ria doucement, tournant l’une de ses mèches blondes autour de son doigt, alors que je m’activais sur les cheveux de mon amie. Je faisais de boucles de ma baguette, et assemblaient le tout avec mes mains, ce qui agaçait Evaline au plus haut point. Elle soupira et commença à râler : « Si tu faisais tout à la manière sorcière, ça irait bien plus vite ! -Et mettre le feu à ses cheveux ? Non merci, j’ai trop peur de la mort ! » Répliquais-je vivement. Ce qui eut le don de faire rire Alice, qui arrivait tout juste du self, le souffle court, et un suçon au cou. Un vrai vampire, cet Antonin. Elle se cacha dans le dressing et revint avec un bout de tissu léger autour du cou. Evie éclata de rire alors que Gabrielle vérifiait si ses cheveux ne brulaient pas. Une fois fini, nous partîmes toutes ensembles. Nous sommes de vraies amies. Gaby et Alice nous abandonnèrent lâchement pour rester avec leurs petits amis respectifs. En parlant de petits amis, Alice s’était faite repérée par la surveillante des filles : « Mademoiselle Fontaine ? Vous êtes malade ? » Alice rougissait et porta sa main à son foulard. « C’est ma faute, dit Gabrielle. On a fait un peu trop de répétition de chorale hier, et Alice manque un peu de voix. Je lui ai dit de couvrir sa gorge et de ne parler que si la situation l’exigeait. » La harpie de Lovia Moulin la toisa avant de nous faire signer le formulaire. Les filles et moi avions eu un énorme fou rire après ça… Me voilà donc en solitaire avec Evie. Ça ne me dérangeait pas, au contraire, on s’adorait. Directement, nous allâmes dans un petit bar où tous les élèves se rendaient durant ces weekends end libre. Dès notre entré, Evie m’emmena à une table nom loin de celle d’Axel Hautbert et d’Alexandre Magnian. Elle avait eu un coup de cœur récemment sur Axel. Je commandai une citroacide, mélange de citronnade et de vodka glacé. Eh oui, ça sert d’être sortie avec le serveur ! Evie commande la même chose, et Alexandre s’installa en face de moi, et je soupirais. Je m’attachais les cheveux négligemment avant de plonger mon regard dans le sien. Un jeu entre nous. Evie, j’en suis sûre, venait de lever les yeux au ciel, mais elle allait me remercier dans pas très longtemps. Alors que je continuais mon jeu stupide avec Alex, Axel arrivait et prit place sur la chaise à en face d’Evie. Le serveur nous donna nos boissons, je lui dis merci sans même relever les yeux. Alex se retenait de rire, et je lui envoyais un sourire éblouissant. Il baissa le regard et je disais : « Gagné ! Encore une fois ! -T’es irrésistible, tu le sais ça, Grange ? -Oui Magnian, mais que veux-tu, tu ne me battras jamais au jeu du regard ! » Il se leva, déposa un baiser sur mon front, et demanda : « Tu ne veux toujours pas sortir avec moi, July ? -T’es sorti avec combien de filles cette semaine ? -Aucune ! Dit-il fièrement. -Si dans un mois, tu as la même réponse, reviens me voir. » Il soupira et fit signe à Axel de le suivre. Il dit quelque chose à l’oreille d’Evie, et me fit la bise avant de suivre son meilleur ami. Les deux jeunes hommes étaient en 6ème année, chez les Bêta Omega. Comme une fille se le doit envers sa meilleure amie, je regardais Evie avec un grand sourire : « Alors ? -Rendez-vous ce soir à dans le couloir qui mène à leur salon. -Alors on boit à ton rendez-vous ! » Evie éclata de rire, et nous bûmes nos verres cul sec. Puis, nous payâmes et flânâmes dans les boutiques de vêtements, avant de retourner dans notre école. Evie rentra dormir dans notre chambre pour faire parfaitement passer la vodka pendant que je retournais dehors, au soleil, pour profiter des rayons du soleil en écoutant de la musique de mon mp3 (nda : je sais, on est censé être en 2002, donc pas de mp3, mais on va dire qu’ils sont avancé nos moldus héhé). Cependant, bien trop vite, mon soleil fut caché par un grand brun. Je levais les yeux au ciel. Il n’abandonnera donc jamais ? « Rend moi mon soleil…Marmonnais-je. -Oh, pardon Ju’. » Il se décala, s’installa à côté de moi, et commença : « Tu écou… » Je retirais l’un de mes écouteurs et lui intimais le silence d’un doigt posé sur sa bouche. Il sourit et resta sage. Je fermais les yeux, m’adossant contre la fontaine, recevant parfois quelques gouttes d’eau. Évidemment, Alex ne pouvait rester immobile très longtemps. Il joua avec mes cheveux, me déposa quelques baisers sur l’épaule, ce à quoi je répondais par le recul, toujours. Il passa son bras dans mon dos et je lâchais prise, laissant tomber la resistance, pour poser ma tête contre son torse. Il continua à jouer avec mes cheveux, parfois embrassant quelques mèches… Jezabel fit son apparition, et je ne pus m’empêcher de soupirer. Alex, poli, dit : « Bonjour Jezabel, tu vas bien ? -Tien, toi et Grange ? Je pensais que tu avais plus de goût… » Et elle repartie vers le palais sans rien dire de plus. Il tenta de dire quelque chose, mais je m’échappais de ses bras et partais aussi vite que je le pouvais. Une fois dans le palais, je montais ma cacher dans la chambre que je partage avec les filles. Moi qui voulais simplement profiter pour une fois, elle avait tout gâché… Ou tout sauver ? Qui sait si je n’aurais pas accepter de sortir avec lui cette fois ? Je chassais mes idées noires mais, dès que j’arrivai devant mon lit, je remarquai une rose blanche. C’était le début des ennuis… |
| | | Lou-Swan
Messages : 38 Date d'inscription : 12/03/2011
| Sujet: Re: FLUORESCENT ADOLESCENT ♛ HP fic. Sam 9 Avr - 11:45 | |
| CHAPITRE 2; EVALINE MARIN.
Comment je suis arrivée à la bibliothèque, louchant discrètement sur Axel, parce qu’une pile de livres m’empêchait de le voir clairement ? Ah oui, il m’a demandé de l’aider en sortilèges. Oui, vous avez bien compris, il m’a donné rencart pour qu’on travaille ! Certains peuvent dire qu’au moins je passe du temps avec lui mais ce n’était pas vraiment comme ça que j’imaginais notre rendez-vous.
Evie, tu peux le faire. C’est tout simple. Marches, ne pense à rien d’autre qu’a… Roh, non, ça y est, je le vois, il m’attend, et regarde le mur en face de celui sur lequel il est adossé. Il est si beau que ça me tue. Allez Evie, prends un air décontractée, voilà, comme ça, passe ta main dans tes cheveux, après tout, t’es une demie-velane, rien ne te résiste, non ? Oui mais là, c’est Axel, et je veux qui tombe amoureux de moi pour ce que je suis, pas parce que j’ai hérité d’une beauté incroyable ! Il tourne la tête et me sourit, je ne suis très loin de lui, allez, je peux le faire.
« Coucou ! Tu voulais me voir ? »
On était dans le couloir le plus étroit de l’étage, et on ne pouvait pas passer à plus de deux personnes côté à côte. Je m’adossais sur le mur face à lui et il me sourit. Merlin que son sourire est fabuleux.
« J’ai quelques problèmes en métamorphose, et comme tu as déjà un niveau de 7ème année… »
J’avais ma salive difficilement, tentant de cacher ma déception. Pari réussi, il ne vit rien, et je répondais facilement :
« Voyons, il n’y a pas de soucis, c’est bien la seul matière où je l’en sors brillamment, donc on peut dire qu’en échange… Tu peux m’aider en histoire de la magie ? »
Il hocha la tête, heureux comme un enfant à Noël, et il me serra dans ses bras.
« T’es vraiment une bonne amie, Evie. »
Amie… Le mot resta coincé dans ma gorge, et me fit revenir au présent. Il regardait attentivement un livre, avant de relever la tête et de soupirer :
« Je ne peux pas… »
Je le regardais sans comprendre. S’il te plaît, Axel, dis-moi que tu n’arrives pas à cacher tes sentiments pour moi, que tu as trouvé cette seule excuse pour t’approcher de moi, que tu m’aimes à en crever, et là, je te dirais que moi aussi, on s’embrassera et plus rien ne comptera. Et vous savez ce qu’il a dit ?
« C’est bien la théorie, mais c’est pas ça qui m’aidera, je dois pratiquer, sinon, je ne vais pas y arriver. Comment as-tu fais pour être si douée ?! Moi, je n’arrive jamais à faire le bon mouvement de baguette ! »
Axel, pourquoi t’as pas envie qu’on pratique un truc mille fois plus sympa qui implique un échange de salive ? Parce qu’en théorie, ça à l’air super, mais en pratique, j’imagine même pas. Bref. Après avoir pris soin de garder un visage en pleine réflexion, je fermais mon livre, rangeais chacun d’eux d’un coup de baguette, ce qui me valut les foudres de la bibliothécaire. Que croyait-elle, celle-là ? Comme si j’allais perdre du temps à tout ranger alors que je maitrisais parfaitement les sorts de rangements ?
Une fois sorti de la bibliothèque, je baillais. J’étais fatiguée, sans vraiment savoir pourquoi. Axel avançait vite, ouvrait les portes des salles de classes grâce à sa baguette, et moi, je ralentissais à chaque portes qu’il ouvrait. Cela devait l’agacer, car il attrapa mon poignet pour que j’avance en même temps que lui. Une fois qu’il avait trouvé la salle qui lui plaisait, il poussa les tables et les chaises d’un coup de baguette et fit apparaitre des coussins. Je marchais vers une table, et m’asseyais dessus, balançant doucement mes jambes. Il s’approcha de moi et je demandais :
« Tu travailles quoi en ce moment ? »
Il réfléchit avant de m’expliquer qu’il aimerait revenir sur des basiques. Je proposais de débuter par des sortilèges de disparition. Il s’entraina, mais très vite, je vis qu’il ne faisait pas le bon mouvement de baguette. Je me mettais derrière lui et prenais son poignet, puis refis le mouvement sans lâcher son poignet.
« Tu vois, c’est comme ça. Réessayes, vas-y. » Dis-je avec un sourire.
Il s’exécuta, et réussit brillamment. Il me lança un grand sourire, avant de me prendre dans ses bras. Et ça, ça faisait tellement mal. Etre la bonne copine, celle qui t’apprend à faire un sort de disparition, c’est pathétique, non ? J’avais envie de pleurer mais je gardais un sourire angélique. Après l’avoir félicité, je remettais la séance à un autre jour, je tenais à peine sur mes jambes. Il le remarqua et me demanda si tout allait bien. J’hochais la tête positivement, précisant que j’étais fatiguée. Il se confondit en excuse, me disant qu’il m’avait fait trop travailler à vouloir l’aider, etc. Je me rassurais et lui fit un bisou au coin des lèvres, avant de m’échapper sans un bruit. Alors que je traversais le couloir, je n’entendais aucun bruit. Ce n’est qu’une fois que j’eu tourné que des bruits de tables et de chaises perturbèrent l’habituel silence de Beaubatons.
« Ju’, pourquoi tu pleures ? »
Je venais tout juste d’entrer dans la chambre, et je vis l’une de mes meilleures amies prise de spasmes légers. Elle avait une rose blanche sur ses genoux, et des mouchoirs un peu partout autour d’elle. Mes yeux écarquillèrent lorsque je vis la fleur. Je courrais vers elle, la serra contre moi et caressa doucement ses cheveux.
« Encore lui ? »
Elle hocha la tête, les yeux bouffis par les larmes qui avaient perlés le long de ses joues. Encore un appel. La dernière fois, elle avait failli y laisser sa vie. Et Alex, bien qu’il ne s’en souvienne plus, avait tellement souffert ! Elle sanglotait de plus en plus, marmonnant des paroles incompréhensibles. Je faisais disparaître les mouchoirs qui l’entourait et pris la rose entre mes doigts : Sans épines, des pétales parfaites, et d’un blanc sans pareil. Pas un blanc beige, ni même un blanc rose. Un blanc blanc, comme on en voit rarement. Elle était belle, douce, mais nous quatre savons que ce n’est qu’apparence. 5ème rose, et encore une pour elle. Injuste. Puis, elle se leva, s’essuya les yeux et hurla : « Je suis née moldue, bordel, née moldue ! Pourquoi moi, hein ? Pourquoi toujours moi ?! » Je jetais un sort d’insonorisation sur la porte, sachant que sinon, le vautour qu’est la surveillante allait nous disputer. Je ne pense pas qu’elle survivrait bien longtemps à cette furie qu’est Juliette. Elle tremblait, et je ne savais pas comment la rassurer. D’un coup de baguette, j’envoyais un signal discret à Gaby & Alice : deux petits oiseaux de papier.
« July, je sais mais tu ne peux rien y faire ! On est obligée, c’est comme ça !
-Mais pourquoi nous ?! »
Je grimaçais. Un sort d’insonorisation était vraiment une bonne idée. Juliette avait vraiment de puissantes cordes vocales quand elle s’y mettait ! Gaby entra en trombe dans la pièce, referma la porte violement et se précipita sur July. Elle prit les mains de la blondinette ; et l’obligea à la regarder dans les yeux.
« Juliette Angéline Grange ! Calmes toi ! »
Ju’ s’effondra en larmes dans les bras de Gabrielle. Gab lui frotta doucement le dos, mais ses yeux montraient un grande panique lorsqu’elle regarda la rose. Je lu sur ces lèvres :
« Encore ?! »
J’hochais la tête. Que faire ? Que dire ? Rien. Dans ces moments-là, on ne peut rien dire. Alice arriva à son tour, essoufflée, referma doucement la porte derrière elle. Elle mordilla sa lèvre inférieure en voyant la rose. Gabrielle emmena Juliette dans la salle de bain, et je passais négligemment ma main dans mes cheveux. C’était une malédiction…
« C’est injuste. Pourquoi encore elle ? »
J’haussais les épaules : Je n’en avais aucunes idées. Mais ce que je savais, c’est que ça ne pouvait plus durer. A chaque fois, chaque année, c’est un peu plus dur, plus éprouvant. Pourquoi nous ? Pourquoi faire ça ? C’est comme un appel au suicide ! De plus, même quand on essayait d’éviter le massacre, on subissait des conséquences encore pire. Et tous ces faux semblants de « sois belle et tais toi » qu’on devait suivre à la lettre toute l’année pour ne rien laisser paraître. Nous somme différentes, oui, mais est-ce une raison pour nous punir ? Gaby et July réapparurent, et les pleurs de la belle avaient enfin cessé.
« On peut plus continuer comme ça. On a besoin d’aide. »
Toutes trois, nous dévisageâmes Gabrielle. A qui le dire ? C’est tellement improbable, impossible. Alice lui demanda la première, avec son tact habituel :
« Mais, Gaby, on veut toutes s’en sortir, mais c’est un cercle vicieux, et je ne vois pas qui pourrait nous aider ! C’est malheureux, mais je crois qu’on doit se débrouiller seules. Inutile de mettre en danger d’autres personnes. Tu te souviens de…
-Oui, je sais Alice, je sais. Mais je pense avoir une idée. »
Son visage, avant inquiet et strict, prit une forme plus rieuse. C’était une moue totalement Gabrielllesque. Très, très mauvais. C’est qu’elle avait une idée, et le plus souvent, ces idées étaient soit farfelus, soit impossible, soit plus que dangereuse.
« Fleur…
-Ta sœur ?
-Oui, mais c’est pas seulement ma sœur. C’est la belle-sœur d’Harry Potter. »
Juliette se jeta à son cou, et la serra contre elle en la remerciant des millions de fois. C’était toujours mieux que de la voir pleurer ! Chacune soupira, pour une fois, son idée n’était pas si mauvaise. Gaby, alla chercher une plume et un encrier, ainsi qu’un parchemin. Juliette se cacha dans la salle de bain se refaire une beauté. Alice et moi parlâmes de tout et de rien, pendant que je tentais de cacher la trace vampirique que son petit ami lui avait laissée sur le cou. Pas mal de fond de teint fut nécessaire. Après cela, nous partîmes manger. Aucun changement en perspective. Alexandre, Axel, Antonin et Quentin se joignirent à notre petit groupe de quatre. Je voyais les sourcils de Cathy se froncer lorsqu’Anton embrassa Alice pour retirer le chocolat resté sur ses lèvres. Pourtant, c’était un geste si mignon ! Les assiettes et les plats disparaissaient d’un coup, et les amoureux, c’est-à-dire Gaby, Lili, Quentin et Antonin profitèrent du couvre-feu pour passer du temps ensemble. C’est-à-dire, faire un profond échange buccal (ou vampirique, pour Antonin). Nous revoilà encore avec Alex & Axel. Moi et July. Pathétique. Mais bon, je crois bien que j’allais souvent devoir supporter Axel, bien que ça me dérangeais pas, mais rester avec ce garçon, qui voyait en moi une aide pour devoir, au lieu d’une copine, comme je le voudrais, me démoralise pas mal. Parce que c’était certain, July est et restera toujours amoureuse d’Alex ! Elle l’a laissé tomber simplement parce qu’elle avait peur pour lui. Ridicule. Et là, je détournais le regard, parce qu’Alex arriva derrière Juliette, posa ses mais sur les hanches de ma meilleure amie et lui glissa quelques mots à l’oreille. Elle rougit violement et le frappa doucement, tentant de se séparer de lui. J’avais envie de lui dire : « Avoue, t’adores July ! » Et lui tirer la langue. Mais je ne le fis pas. En connaissance de cause, je peux vous dire que July est plus que rancunière. Me voilà donc à tenir, encore une fois la chandelle. Blasant. Pourtant, je trouvais si bien que July déstresse. Car cette fille, c’est une stressée de la vie, sans mentir. Elle est géniale, mais elle panique pour un rien. D’ailleurs, ça ne m’étonnerait pas qu’elle s’enfuit vers notre chambre dans pas très longtemps. Elle fait toujours ça. Elle tente d’oublier, mais ça ne marche pas toujours. J’en oubliais presque Axel. Il avait les yeux a demis clos, et quand il vit que je m’intéressais à nouveau à lui, il me lança un grand sourire qui me fit perdre tous mes moyens. Etait-ce autorisé d’avoir un tel charme ? Je rageais intérieurement et souri à mon tour. Je me sentais si stupide.
« Ecoute, Alex, on ne peut pas. »
July repoussa le jeune homme, mais il ne semblait pas décourager pour autant.
« July… Je ne pourrais jamais te faire de mal. »
C’est à ce moment-là qu’Axel attrapa mon bras pour me faire partir de la futur déclaration d’amour. Il me regarda, compatissant, et ajouta :
« Je sais que tu n’aimes pas tenir la chandelle…
-A vrai dire, qui aime ? »
Il éclata de rire, et je joins mon rire au sien. C’était agréable, parfois, j’en oubliais qu’avant qu’être celui que j’aime, il est avant tout un garçon drôle, sensible et adorable.
« C’est ça que j’aime chez toi, Evie. T’es si franche, si ouverte, si posée ! Tu te prends pas la tête avec moi. T’es différente, et je trouve ça génial »
Je soupirais, baissais la tête et pensa directement : Je suis la bonne copine. Ai-je le droit d’être désespérée ? Injustice, quand tu nous tiens.
« J’ai comme l’impression que ça n’attire pas les garçons. Tu sais, je suis la bonne copine, et c’est tout… »
Il me regarda dans les yeux et répliqua.
« Pour moi tu n’es pas qu’une bonne copine. Tu es plus que ça. »
Et il approcha son visage du mien, posa délicatement ses lèvres sur les miennes. Mon ventre fit un saut périlleux, et je restais immobile alors qu’il détachait ses lèvres des miennes.
« Bonne nuit Ev’. »
Il partit vers son salon, et je portais ma main sur mes lèvres. Etait-ce réel ? Il se retourna, me fit un sourire en coin qui me fit fondre sur place. Je me mordillais la lèvre inférieure et souri. Oui, réel, ça l’était. Je rentrais dans ma chambre, suivit de peu par Juliette, m’allongea sur mon lit et dis simplement.
« C’est le plus beau jour de ma vie. »
Juliette éclata de rire, et c’est dans une ambiance légère que se termina cette drôle de journée.
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